Aller au contenu Aller au menu Aller à la recherche

[Test] Diablo IV : et si on en parlait ?

[Test] Diablo IV : et si on en parlait ?
Flèche vers le bas Consultez directement le verdict

Blizzard Entertainment - PlayStation 4 / PlayStation 5 / Xbox One / Xbox Series / PC - 80 Go - Sous-titres et interfaces en français

 

Cher lecteur. J’imagine que si vous avez un tant soit peu d’intérêt pour la série Diablo, vous avez déjà probablement lu des tests et reviews de Diablo IV. Vous avez probablement visionné des vidéos-tests chez vos youtubeurs favoris, spécialisés ou non dans le genre hack and slash. N’étant pas un joueur hardcore du genre (que j’apprécie énormément malgré tout), et après avoir joué une grosse cinquantaine d’heures sur Diablo IV, j’ai néanmoins ressenti le besoin de vous en parler. J’arrive plus d’un mois après la sortie…mais que voulez-vous, on fait ce qu'on peut.

 

On revient de loin.

Avant d’aborder le cas de Diablo IV, il me semble nécessaire de parler rapidement de Diablo III. Un jeu qui figure au panthéon des rattrapages in-extremis, aux côtés d'autres tels que Final Fantasy XIV, No Man Sky ou Cyberpunk 2077, pour ne citer qu’eux. On revient de loin. Diablo III est un jeu qui a été assez mal accueilli à son lancement. Il souffrait de trois (gros) problèmes : La maison des enchères, qui permettait aux joueurs de vendre ou d’acheter des objets contre de l’argent réel, l’aspect un peu trop cartoon du jeu, la simplification du gameplay et du développement de son personnage. En tout cas, il s'agissait là des trois critiques essentielles adressées au jeu par les joueurs (et je ne vous ai pas parlé des bugs…)

Seulement voilà, avec le temps, Diablo III s’est réellement bonifié. Les équipes de développement sont revenues sur la maison des enchères, au point de la faire disparaître. Les nombreux bugs du lancement ont petit à petit été corrigés et surtout, le jeu a subi de nombreux patches d’équilibrage et d’améliorations (ainsi qu’une bonne extension) permettant d’enrichir l’expérience du joueur à travers son personnage. A tel point que Diablo III est passé du stade de jeu frustrant et quelconque, à jeu plus que correct. Il n’est pas devenu un banger absolu, loin de là, mais il a su correctement rebondir et s’améliorer au fil du temps et, surtout, s’assurer une base de joueurs assidus qui a permis au jeu de vivre une longue et belle carrière.

On pouvait donc supposer que les équipes de Diablo IV allaient capitaliser sur les réussites de Diablo III pour construire le 4ème épisode. Et bien pas exactement…

 

Diablo IV n’est pas mauvais.

Il faut le reconnaître, Blizzard sait s'y prendre pour embellir ses productions. Si, depuis un certain nombre d”années, beaucoup de choses ne vont (vraiment) pas avec les productions de la firme californienne, il y a un aspect qui reste malgré tout indéniable : le degré de polish atteint par le jeu. Clavier et souris en main, les sensations sont bien présentes. Le jeu est nerveux, le sound design est impeccable, les impacts sont vraiment tangibles, et notre personnage répond au doigt et à l'œil. Diablo IV propose des sensations excellentes, et ce, dès le départ.

effets visuels

L’immense satisfaction de voir tous ces effets visuels, les impacts sonores, les chiffres…ahhhh

 

Graphiquement, il est plus qu’agréable et met à l’amende tous les autres représentants du genre. La direction artistique est de très haut niveau, tant sur l’aspect musical que graphique, elle fait parfaitement honneur à ce monde dans lequel vous n’auriez vraiment pas envie de vivre.

Dans ses systèmes, il est évident que Diablo IV est très orienté grand public, bien plus que nombre de ses concurrents. Il s’installe clairement dans la lignée de son prédécesseur, tout en s’opposant profondément à la philosophie de certains jeux de la concurrence, Path of Exile en tête.

Malgré tout, certains sous-systèmes (les glyphes, le système de parangon, la réécriture des stats des équipements etc…) viennent rajouter un peu de complexité à la chose, pour les adeptes du theorycrafting.

Blizzard a aussi fait un choix fortement rejeté par une partie des joueurs : celui de son world design. Les développeurs sont allés à l’opposé de ce que les précédents épisodes proposaient : adieu le monde généré procéduralement, ici, cette région de sanctuaire a été créée de toute pièce et est persistante. Les monstres rencontrés sont affectés par un level scaling globalisé, qui équilibre leur niveau sur le vôtre. Personnellement, ce choix de world design ne me dérange pas outre mesure. Cela ajoute une certaine cohérence dans le récit qui nous est présenté, de par la géographie et, surtout, les lieux visités où vous allez devoir vous rendre très régulièrement.

combats de boss

Les combats de boss sont parfois inégaux. Certains plus mémorables que d’autres.

 

Enfin, le jeu repose sur une histoire et un univers que j’ai pris énormément de plaisir à suivre, même si certains points sont EXTRÊMEMENT DÉCEVANTS. Les personnages principaux et secondaires, pour la plupart, sont très bien écrits, les doublages, dans l'ensemble, sont vraiment impeccables. Et comble du plaisir coupable, tout ce petit monde se fait malmener au cours de l'aventure. Personne n’est épargné.

 

Mais...

Le jeu est décevant sur bien des aspects. Le plus important à mes yeux : son endgame chiant à mourir. En tout cas, de mon point de vue. Lorsque j’ai acheté Diablo IV, mes attentes étaient assez simples : passer un bon moment et profiter du jeu pendant quelques semaines encore, une fois l’histoire principale terminée. Créer un nouveau personnage, ou viser le niveau 100 (soyons fous) avec mon personnage principal. Voire, pourquoi pas, attaquer la saison 1 du jeu, et revenir de temps en temps au fil des années. Et bien finalement, soyons honnête, je n'en ai pas vraiment envie. J’ai terminé le jeu, j’ai fait quelques donjons, 3 ou 4 quêtes pour l’arbre des malheurs (c’est ça son nom ?) et…voilà. Je n’ai pas créé de personnage supplémentaire, et je n’envisage plus du tout de participer à cette saison 1, ou au moins de m’y investir à travers un nouveau personnage. Le jeu est chiant à crever. Mais genre…vraiment. Les donjons sont absolument insipides, et représentent la majeure partie de vos activités après avoir terminé l’histoire. Le levelling est d’une lenteur terrifiante et donne l’impression de faire du sur-place.

Le système de parangons vous propose des améliorations invisibles à coups de renforcement de stats (force, dextérité, intelligence etc…) qui n’ont presque aucune incidence sur le court terme. Ces renforcements sont finalement invisibles puisque les monstres s’adaptent à votre niveau (et donc à votre puissance). Pensez-vous qu’investir plusieurs dizaines d’heures là-dedans vaut le coup ? Alors certes, il y a les drops nouveaux équipements, il y a la possibilité de l’upgrader, de changer les glyphes, ou d'autres améliorations de votre build. Mais…tout ceci va devoir se faire dans des donjons (non procéduraux), dont le level design n'est vraiment pas fou, et qui vous demanderont tous (114 donjons hein !) de faire les mêmes choses : tuer tous les monstres d’une section du donjon, trouver 3 clés, activer 3 levier, etc, pour accéder au boss final du donjon, soit un gros monstre avec une grosse barre de vie.

Donan

Donan, un vieil horadrim plus qu’attachant.

 

Et vraiment, à moins d’être un fou furieux, adepte de theorycrafting et d’optimisation, vous allez très probablement comme moi trouver le endgame chiant, long et répétitif. Ça m'embête de le dire, mais le système de saisons ne me donne pas l’impression qu’il va chasser ce sentiment et permettre aux joueurs “normaux” (et je ne dis pas casuals) de rester sur le jeu. C’est quand j’ai réalisé tout cela que j’ai décidé de passer à mon prochain jeu. Je dois quand même souligner le fait que le jeu coûte 80 euros ; à mes yeux, une somme beaucoup trop importante pour l’expérience proposée, en tout cas pour un joueur “normal”. Point supplémentaire venant alourdir ma sentence : le jeu est vendu avec un mode de fonctionnement à la MMORPG. C’est à la limite du bullshit commercial et insultant pour le joueur. Un vrai foutage de gueule dans les règles. Oui, en effet, le monde est conçu comme un MMORPG (en même temps, comme n’importe quel open world moderne). Cependant, ne vous attendez pas à la moindre cohabitation avec les autres joueurs. La plus grosse interaction que j’ai eu avec un autre joueur, c’est quand ce bon samaritain a ouvert une fenêtre d’échanges avec un personnage nouvellement créé et m’a généreusement offert 50000 ors. J’ai dit merci (via la roue des emotes), il est parti. Point.

En tout et pour tout, et sans exagérer, sur l’intégralité de mes 50 heures passées sur le jeu, j’ai dû croiser une centaine de personnes max, et quand je dis croiser, c'est vraiment juste croiser. Ce monde n’a rien d’un MMORPG, c’est un monde ouvert que vous partagez avec d’autres joueurs, et éventuellement avec quelques amis. Pas de serveur globalisé, je pense que votre session de jeu est simplement instanciée avec une petite centaine de joueurs, c’est tout. Il est aussi à noter que le jeu vous permet d’affronter des World Boss, des créatures surpuissantes que vous ne pourrez tuer qu’avec l’aide de nombreux autres joueurs. Pour ma part, je n’en ai croisé aucune, de ces créatures. La raison ? J’ai une vie en fait. Ces monstres apparaissent à des heures fixes, heures auxquelles je ne suis pas connecté (ptdr).

Parlons aussi rapidement du PVP (désolé, ça fait un gros pavé), c’est ici encore une déception. Il se cantonne à une seule zone du monde, dans laquelle vous allez pouvoir effectuer diverses activités qui vous permettront de farmer une ressource échangeable contre une monnaie secondaire. Le système est assez intéressant, puisque l’échange se fait via un rituel qui enverra un signal à tous les joueurs environnants, les invitant à vous poutrer la tronche pour récupérer vos ressources. L’idée est excellente, mais le problème, c’est que des joueurs, il n’y en a pas beaucoup. Pour avoir passé une trentaine de minutes dans la zone, il s’est avéré que farmer de mon côté sans emmerder les autres est tout aussi rentable que de prendre le risque d’attaquer un autre joueur. Et je pense que les autres joueurs (en tout cas l’écrasante majorité) ont fait le même constat que moi. En d’autres termes, si l’idée est très bonne, le fait est que le système ne fonctionne pas.

mise en scène

La mise en scène est impeccable, nous offrant parfois des panoramas diaboliquement efficaces.

 

Copy / Paste.

Un de mes grands regrets, c’est que le build d’un personnage est assez difficile à définir, en tout cas pour ce qui est des compétences. Diablo IV brille par sa simplicité comparé aux meilleurs représentants du genre, néanmoins, construire un personnage nécessite toujours des ajustements dans son build. Personnellement, j’aime bien construire mes personnages d’un coup, faire un “reroll” de mes compétences pour tester quelque chose de totalement différent (tester un set de compétences, puis de voir ce que je peux construire avec les compétences passives, les équipements etc…) et cette approche est rendue difficile par le fait qu’elle coûte beaucoup d’argent à chaque fois (et de plus en plus selon votre niveau de personnage). J’aurais vraiment apprécié avoir la possibilité de tester des builds temporaires, pourquoi pas dans un donjon d’entraînement. D’avoir aussi la possibilité d’enregistrer un build pour le réutiliser plus tard. J’ai vraiment du mal avec cette proposition qui consiste à dépenser une partie de son trésor de guerre (encore plus quand ce dernier est déjà bien ponctionné par tous les autres aspects de la préparation de votre build) pour le tester. Certains ont la patience de faire ça, moi pas. Moralité, on finit par aller choper un build qui ressemble à peu près à ce que l’on veut sur un site spécialisé et on met de côté une partie de ce qui fait l’intérêt de ce genre de jeux. Je ne suis absolument pas réfractaire à ce que le changement d’un build coûte quelque chose, mais peut-être qu’une autre solution aurait été possible.

Il en est à peu près de même pour ce qui est de la customisation de votre équipement. Vous aurez à gérer les gemmes, comme dans tous les jeux du genre, mais vous aurez aussi la possibilité de modifier vos objets légendaires, en remplaçant les pouvoirs de ces derniers, ou en modifiant des caractéristique contre espèces sonnantes et trébuchantes. Evidemment, le système de drop est plutôt bien foutu dans l’ensemble, même s' il faut admettre que l’obtention d’objets uniques (le saint graal) reste vraiment très rare, même pour les joueurs les plus assidus.

Concrètement, n’allez pas farmer d’objet unique pour améliorer votre build existant ; attendez d’en récupérer un et construisez votre build autour de ce dernier. C’est dommage car vous n’aurez par conséquent plus le choix de choisir le build que vous désirez ou jouez depuis le début, mais c’est comme ça.

Alors voilà, je pense que le choix fait par Blizzard de tout simplifier, encore une fois, n'est pas mauvais en soi. La majorité des joueurs y trouveront leur compte, et auront assez de possibilités de création d’un build qui correspond à leurs attentes. Les joueurs les plus avancés et assidus trouveront les moyens de travailler et de peaufiner leur build, à condition bien entendu d’adhérer au endgame. Les joueurs “intermédiaires” comme moi seront un peu plus frustrés pour les raisons citées ci-dessus.

sombre

Dans l’ensemble, le jeu est rarement très lumineux.

 

Un brin d’histoire

L’histoire de Diablo IV fonctionne, je l’ai brièvement dit plus haut. Elle est renforcée par une mise en scène correcte (pour ce type de jeu), de très bons doublages, et d’une participation active de votre personnage. Le travail sur les compagnons et les différents antagonistes est diablement efficace. Certains figureront même au panthéon de mes personnages favoris de jeux vidéo. Evidemment, Lilith, l’antagoniste principale de la campagne crève l’écran à chaque apparition. Autant envoutante que monstrueuse, à tel point que l’on pourrait comprendre, voire adhérer, à ses motivations. Dommage, finalement, que Lilith ne soit que l’antagoniste d’un 4ème épisode d’une saga dont le nom est “Diablo” qui brille d’ailleurs par son absence. Espérons que nous aurons l’occasion de revoir Lilith dans les futures itérations du jeu, voire dans les DLC à venir.

Inarius, par contre (fondateur de ce monde avec Lilith et annoncé comme très important dans l’histoire) est l’antithèse parfaite de Lilith. Il est insipide et mal écrit, n'apparaît que 2 ou 3 fois dans l’histoire, dont une où il est mis en valeur pour ses prouesses martiales à travers une très belle cinématique en CGI. C’est une réelle déception tant le personnage, s' il avait bénéficié d’un tant soit peu d’attention de la part des scénaristes, aurait pu représenter une menace lui aussi. Il ne faut pas oublier qu’il s’agit là d’un ange devenu presque fou et prêt à sacrifier l’humanité toute entière pour retrouver sa place dans les cieux. Pourtant, on n’en parle qu’une seule fois dans le déroulement du jeu.

Pour le reste, il faut dire que le monde de Diablo IV tient foutrement bien la route. L’humanité est au bord du gouffre, trop affairée à sa survie pour réaliser l’ampleur du désastre dans lequel elle est plongée. De quoi nous permettre, à nous autres joueurs, de vivre cette aventure avec la boule au ventre, tant nos actions semblent désespérées. Une histoire, dans l’histoire.

Lilith

Lilith <3

Un brin de technique.

Évidemment, l’aspect le plus controversé de Diablo IV réside dans la connexion obligatoire au net. Jouer sans être connecté n’est pas possible. Personnellement, ce genre de “contrat” ne me pousse pas à hurler au scandale, en dépit des débuts un peu difficiles. Déjà, d’un point de vue sécurité et piratage, les jeux blizzard ne connaissent pas la crise. Ce choix est donc particulièrement payant pour Blizzard.

Cependant, si l’expérience globale se déroule sans incidents la majeure partie du temps, comme à chaque lancement, le jeu a souffert de files d'attente, parfois très longues, sans compter les freezes, les ennemis qui popent soudainement sur votre écran. Rien de critique et de définitif. Cependant, vous n’êtes certainement pas passé à côté de ces actus retraçant les mésaventures de joueurs ayant perdu leur personnage en mode mort définitive suite à un gros ralentissement ou à une déconnexion impromptue. Ce point là est inexcusable et aurait dû être anticipé. Fort heureusement (enfin, allez dire ça à quelqu’un qui a perdu 80h de sa vie), les choses se sont arrangées depuis, et ces problèmes sont aujourd’hui extrêmement rares.

Graphiquement, c’est plutôt joli. Comme je l’ai dit c'est, je pense, le plus beau hack and slash sur le marché actuellement, et qui se permet même le luxe d’afficher certaines scènes cinématiques aux angles de vue très proches des personnages, nous offrant une mise en scène proche de productions plus “conventionnelles”.

Le sound design, et surtout les musiques, sont toujours irréprochables et de haute volée, mais n’étant pas un mélomane accompli, il m’est assez difficile de vous convaincre avec le jargon technique de la discipline. Il faudra me croire sur parole : c’est très bien :D

équipe

Votre fine équipe va traverser des lieux toujours plus insolites.

 

Avant d’en finir : la première saison décriée.

Il serait dommage de ne pas profiter de cette tribune sans vous parler du patch à venir et qui accompagne l’ouverture de la saison 1. Car ce dernier, indéniablement, a semé le trouble et la colère chez les joueurs. Blizzard vient clairement de cracher au visage de ces derniers en nerfant le jeu. Globalement, toutes les classes vont subir des nerfs et être tirées vers le bas. Toutes. L’intérêt ? Personne ne le sait. Pire encore, Blizzard va accentuer l’un des plus gros problèmes dénoncés par les joueurs, à savoir l’obtention d’XP pour la progression des personnages. La phase de levelling va être…plus longue. La grogne des joueurs est telle que Blizzard a annoncé vouloir organiser ce vendredi 21 un “campfire”, soit un chat en direct avec les joueurs pour les rassurer sur ce patch.

Clairement, je doute que cela va calmer les joueurs tellement ces décisions sont incompréhensibles.

Il va falloir que Blizzard intervienne rapidement pour calmer tout le monde, probablement rassurer les joueurs sur l’avenir du jeu et la façon dont il va évoluer et proposer des choses qui n’iront pas dégouter les joueurs, casus comme hardcore, à l’avenir.

Concernant ce lancement de saison 1, j’ai évidemment testé les débuts avec un nouveau personnage, et ce lancement est, il faut le dire, une belle réussite. On va donc traverser cette saison avec un nouveau scénario (il ne faudra pas s’attendre à une révolution cependant), de nouvelles mécaniques etc. De quoi, peut-être, adoucir la (très) longue phase de leveling qui vous attend.

moteur

Le moteur ingame est réellement capable de merveilles visuelles.

 

Diabloclusion.

J’ai vraiment conscience d’avoir appuyé sur les (nombreux) défauts du jeu. Mais ces derniers sont réellement trop présents. Diablo IV n’est pas mauvais et je recommande vraiment d’y jouer, surtout si vous appréciez le genre et la licence. C’est beau, les combats sont nerveux et satisfaisants, la musique est géniale, l’histoire, l’univers et les personnages sont intéressants. Quels jeux vous n’achèteriez pas à l’énoncé de ces qualités ?

Il y a néanmoins des problèmes sur le long terme qui viennent entacher mon avis. Le endgame est désespérant tant il manque d’intérêt. Et si, comme moi, votre ambition n’est que de vivre l’expérience scénaristique et goûter un peu plus à ce que propose Diablo IV, alors ces 80 euros seront un très mauvais investissement.

En toute sincérité, je n’ai pas envie (ni la prétention) de vous dire quoi faire. D’autres jeux du genre proposent des expériences tout aussi satisfaisantes, pour un prix moindre. Pour 80 euros, vous pourriez même en acheter 3. Néanmoins, le jeu pourrait, à l’image de Diablo III, s’améliorer avec le temps, et qui sait, proposer une expérience digne de ce que devrait nous offrir Blizzard. Au moins, vous posséderez le jeu et pourrez y accéder.

Inarius

Inarius en impose. Dommage que Blizzard n’ait pas su quoi en faire <.<

 

Verdict :

Les +

  • La DA est excellente
  • Les graphismes
  • Les musiques et le sound design
  • L’histoire satisfaisante, les personnages assez bien écrits, et très bien doublés
  • Le feeling en combat, toujours aussi qualitatif
  • Lilith <3

Les -

  • Le endgame pas intéressant
  • Leveling post 50 trop lent et rébarbatif
  • Inarius, sous exploité
  • Les arbres de talents manquent peut-être de profondeur. Pas de possibilité de les tester ou d’en sauvegarder.
  • Blizzard semble ne pas comprendre son propre jeu, ni ses joueurs (CF patch saison 1)
  • Le prix p**ain de bo**el de m**de !

On aurait aimé :

Un jeu qui est censé s’inscrire dans la durée mais qui ne s’en donne pas vraiment les moyens.

Dans le même genre :

Diablo II : Resurrected, Path of Exile, Last Epoch, Wolcen

Les yeux
Très bien. Dommage cependant que sur les très gros plans pendant les cinématiques, les textures bavent un peu.
7/10
Les oreilles
L’excellence.
9/10
Les mains
En clavier souris, on est en terrain connu. J’apprécie le “double bind” des touches, qui permet d’associer une action à deux touches, chose que l’on voit trop peu sur les jeux du genre (ce qui permet de jouer une main dans le slip quoi XD)
6/10
La plume
On n'est pas sur un jeu à scénario, mais globalement, c’est bien. Dommage cependant que Inarius ne soit pas exploité à sa juste valeur.
6/10
La patience
Je l’ai dit et redit, c’est un jeu fait pour durer dans le temps. Cependant, le endgame est désespérant et donne trop peu envie, au joueur non hardcore, de s’investir.
5/10
Le porte monnaie
Les 80 euros sont vraiment trop abusés. Je m’estime heureux, car j’avais 20 euros sur mon porte-monnaie battle.net (suite à la revente de jetons World of Warcraft).
4/10
Le coeur
Malgré ses défauts, j’ai apprécié. J’ai profité du jeu, j’en profiterai encore. Pour toutes ses qualités, je ne regrette pas d’avoir investi mon temps (et mon argent) dans le jeu.
7/10
Total : 6.3/10

 

Fiche technique :

  • Genres : Hack and Slash
  • Développeur : Blizzard Entertainment
  • Editeur : Blizzard Entertainment
  • Langues : Français, Anglais, ...
  • Plateformes : PC, Playstation, Xbox
  • Testé sur : PC
  • Prix : 79,99€
  • Taille : 80 Go
  • Date de sortie : 6 juin 2023
  • Magasins : Battle.net / PS Store / Xbox Store

 

Merci pour votre lecture ! Coeur bleu

Vous appréciez notre travail et désirez nous soutenir ?

Offrez-nous un café !

Partager : Facebook Twitter email

1 Commentaire

clarquen
le 01 novembre 2023 à 16h43
Pour moi ce jeu n'est qu'une blague, l'histoire de la licence n'est pas respecté (beaucoup trop d'incohérence, de défaut etc) un arbre de compétence soit disant "retour à Diablo 2" qui à été abandonné pour pondre un arbre de compétence totalement VIDE
Ne parlons pas de la puissance des monstres qui augmente en même temps que vous, ceci montre simplement la flemmardise de blizzard de prendre le temps de réfléchir sur la calibration des mobs
Il y a aussi cette politique de "tout le monde possèderas un stuff unique" qui rend le drop tellement à ras du sol... voir ridicule
Concrètement, s'il n'y a pas de sensation d'évolution, de sensation d'avoir bien travailler et la sensation d'accomplissement, ce jeu n'en vaux pas la peine

Je pense que lorsque les développeur ont voulu faire Diablo 4, ils sont partie sur de bonne base, puis un crétin à la tête de tout ça à tout foutu en l'air en disant que ça ne rapporterais pas assez d'argent

Si je pouvais me faire remboursé de Diablo 4 je le demanderais sans hésité, car non seulement j'ai été déçu, mais je ne veux même pas qu'il apparaisse dans ma bibliothèque tellement il a été décevant...

Ajouter un commentaire

Ces articles pourraient vous intéresser...

[Critique] Tengen Hero Wars T01 Manga

[Critique] Tengen Hero Wars T01

Oda Nobunaga est un lycéen lambda, féru d’histoire militaire. Un jour, il est téléporté dans un autre monde après s’être fait aspirer par un étrange portail. Dans ce monde, les plus grands héros de l’histoire s’affrontent...

Lire la suite
[Test] MotoGP 23 - Xbox - La vitesse dans la peau Xbox

[Test] MotoGP 23 - Xbox - La vitesse dans la peau

C’est en ce début d’été 2023 que Milestone, célèbre éditeur italien spécialisé des jeux de course avec véhicules plus ou moins identifiés, nous propose de prendre place une fois de plus sur la piste avec une nouvelle itération de son jeu phare...

Lire la suite