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[Test] Nuclear blaze - Des flammes, de l’eau, et des petits chats

[Test] Nuclear blaze - Des flammes, de l’eau, et des petits chats
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Deepnight Games / Red Art Games - Switch / PlayStation 4 / PlayStation 5 - 500 Mo - Sous-titres et interfaces en français - Durée de vie minimale : 5h

Bon, aujourd’hui, on va parler de feu, radiations, inondations, créatures bizarres et… petits chats ! Étrange mélange me direz-vous ?

Red Art Games a eu la bonne idée de proposer des éditions physiques Switch, PS4 et PS5 de Nuclear Blaze, un jeu de plateforme et d’extinction d’incendie, en 2D façon pixel art, créé par Sébastien Bernard, le papa de Dead Cells. Rien que ça !

unboxing

Si vous n’avez pas encore consulté notre unboxing de l’édition PS4, c’est ici que cela se passe !

 

Ma cabale au fond du jardin

Notre aventure démarre en pleine forêt, où nous avons été déposé par un hélico. Nous sommes dans la peau d’un soldat du feu de quelques pixels de haut. Ses collègues sont affairés à luter contre les flammes qui ravagent la forêt. Celui dont on ne connaît pas le nom doit s’avancer vers l’est pour vérifier qu’aucun civil ou animal n’est prisonnier du feu.

Nous commençons à voir surgir des structures, ponts, abris, dont nous débarrasserons facilement les flammes… puis viennent des clôtures et une enceinte. Celle-ci cache une sorte de complexe abandonné, à moitié camouflé. Les caméras semblent toujours fonctionner, et un message peint sur le mur “Les intrus seront abattus” commence à nous donner la chair de poule.

avertissement

Hey, j'suis pas venu pour souffrir, OK ?

 

Alors que nous nous apprêtons à commencer notre séquence “Urbex”, notre dernier contact radio nous indique, qu’ici, sur la carte, il n’est censé rien y avoir… Qu’à cela ne tienne, nous allons fouiller, et tenter de trouver un accès !

 

Le chevalier Lance l’eau

C’est ainsi que nous allons commencer à découvrir les mécaniques de gameplay de notre pompier, tout d’abord assez communes comme se déplacer, sauter, tirer de l’eau à l’horizontale sur une faible portée.

base

Les commandes nous sont d'abord rappelées régulièrement.

 

A mesure que l’on évolue en profondeur dans cette base secrète ravagée par les flammes, on fait de petites rencontres sympathiques… mais pas humaines. Il reste des caméras, des mitrailleuses tourelles (désactivées, ouf !), des véhicules… et même des chats. Ici nulle âme qui vive, à moins que…

minou

Moooo qu'il est mimiiiii !!!

 

C’est un endroit pour le moins labyrinthique, mais on avance avec aisance dans le dédale de couloirs, pièces, sas et plateformes. On acquiert rapidement de nouvelles compétences avec des powerups qui ajoutent de manière permanente la possibilité de tirer en l’air ou en diagonale, ou encore effectuer un jet “parapluie”. Cela va de pair avec la possibilité de prendre de l’altitude, avec des échelles et de plus en plus de verticalité.

Le gameplay se dévoile donc petit à petit avec de ces nouvelles capacités et bien entendu le level design n’hésite pas, en parallèle, à vous mettre à l’épreuve avec des pièges et embrasements de plus en plus cauchemardesques, afin que vous validiez l’acquisition de celles-ci. On va beaucoup arroser… et quand l'eau vient à manquer, on trouvera des sortes de réservoir pour faire le plein. On apprendra ensuite par exemple l’esquive sous forme de dash ou bien encore… non, je ne préfère pas tout vous dévoiler.

esquive

Ah, si seulement ça existait pour de vrai...

 

Les mécaniques de gameplay sont intéressantes dans leur diversité puisque l’aspect plateforme n’est qu’un support au reste. On notera par exemple la très bonne gestion de la propagation des flammes ou encore la stratégie visant à s’attaquer à celles-ci dans un ordre différent ou via d’autres endroits pour arriver à débloquer des issues. Il y aura également des mécaniques d'évitement, mettant en scène... l'électricité. Difficile de ne pas "tirer" dans le tas aveuglément !

De manière assez classique, on pourra trouver des clés sous formes de cartes, des vannes ou des boutons à pression pour ouvrir de nouvelles voies, mais attention ! Il faut que la zone soit sûre pour procéder, donc ne laissez aucune flammèche derrière vous !

vannes

Couper des arrivées de gaz, enclencher les extincteurs automatique... Nous sommes multi-qualifié pour les travaux domestiques !

 

Un long fleuve tranquille ?

La progression à travers les niveaux se fait de manière linéaire malgré qu'il soit possible d'emprunter par moments plusieurs chemins. De même, la progression se fait et en continu, on passe d’un niveau à l’autre sans trop de transition ni d’attente, accompagné d’évènements impromptus, de petits mots et enregistrements laissés çà et là, des appels radio, quand ça capte… Difficile de savoir si nous sommes entendu et même cherché, les réponses étant inaudibles.

email

Des documents imprimés, des emails, des notes sur une feuille déchirée... Chaque mémo a presque son apparence propre


L’histoire se développe tout doucement et nous implique, nous immerge, qu'est ce qui peut bien être à l'origine de tout ce bordel ? Est-ce même tangible ? Notre personnage fait des sortes de comptes rendus pour indiquer où il en est, ce qu'il découvre... Bien seul dans sa tâche hélas.

échelle

Le calme d'une bibliothèque, lieu de ressourcement. Cet îlot de paix tranche avec les tumultes qui l'entourent.

 

On peut d’ailleurs découvrir, en plus des nombreux documents, des endroits secrets disséminés à l’intérieur des niveaux, mais il faut tâtonner et fouiller un peu. Les niveaux sont d’ailleurs variés par leurs structures, leurs thématiques, couleurs… Il y a même des phases dans lesquelles le timing entre en jeu avec plusieurs foyers à éteindre dans un laps de temps très court sans que d’autres reprennent (et ça me plait moins, car je déteste qu’on me speede et me mette la pression ^^). Heureusement, c'est ponctuel.

guepe

Sur le dernir quart, nous aurons aussi à faire face à des adversaires bien plus rapides que les flammes...
mais tout aussi sensibles à l'eau... ouf !


Flamboyance

Les graphismes et la direction artistique, très "pixel art", sont soignés à l’extrême. Pour plus d’immersion, le jeu propose des pixels dot matrix, scanlines et courbure d’écran à tube, et je dois avouer que pour une fois, je n’ai pas désiré les désactiver.

Les décors se dévoilent petit à petit. A mesure que le joueur avance, des blocs sortent de la pénombre. À la fois stressant, mystérieux et utile pour nous, afin de mieux visualiser notre progression, car certains tableaux du jeu sont assez vastes et comportent de nombreuses salles et boyaux.

pénombre

Qui a peur de l'obscurité ?

 

Les détails visuels comme l’eau, dont l’animation est surprenante de réalisme… et magnifiée par le tramage, donnent vraiment l’impression que tout en restant en 2D on peut arriver à des résultats bluffants côté réalisme et direction artistique.

eau

Il faut voir les mouvements de l'eau... Bluffant.


Quand on rentre dans une zone en proie aux flammes, l’écran s'orangit un peu, on a l’impression que la fumée nous fait suffoquer, tout devient plus “flou”... puis quand tout est sous contrôle, la colorimétrie redevient “froide” et tout est à nouveau bien détaillé et illuminé. Cette gestion de l’éclairage et de l’ambiance lumineuse est parfaitement maîtrisée.

feu

Oh le bordel...

 

D’ailleurs, l’ambiance sonore pour le moins mystérieuse, ajoute là aussi une bonne dose d’immersion, le sentiment d'être seul... mais pas trop... c'est quelque chose. Le feu lui-même n'est il pas un des protagonistes de l'aventure ? Ne serait-il pas un compagnon (ou plutôt adversaire) de route ?

 

Les secours ne sont jamais loin

Les options sont très nombreuses et c’est un détail qui a son importance, font la part belle à l’accessibilité ainsi que la possibilité d’ajuster la difficulté à la carte (pourcentage de difficulté, armures à disposition, eau supplémentaire, lance puissante, propagation du feu…). Chacun, petit ou grand, trouvera la config idéale pour ne pas se sentir frustré.

a la carte

Une vision de l'accessibilité très appréciable.

 

Destiné à tous les âges, Nuclear Blaze est compréhensible pour les plus jeunes, ne fait pas peur avec des monstres ou quoi que ce soit, même s’il y a une grosse part de mystère et de mystique. Il y a même un mode destiné aux très jeunes enfants, où l’on peut sauver des chats sur des tableaux succincts, mais très détaillés et jolis. Dans ce mode le perso saute automatiquement et vise de lui-même les flammes, il suffit juste d’actionner le jet. Il ne peut pas non plus mourir !

petits chats

Chat échaudé...

 

Nuclear Blaze est traduit en de nombreuses langues dont le français, avec des clins d'œils. Petites références à “this is fine” par exemple, quand le jeu nous explique de nouvelles mécaniques.

Pour les joueurs les plus "hardcore", après avoir terminé le jeu, le mode “Hold my beer” se débloque… laissant la part belle aux fous du défi et autres speed runners en quête de difficulté max. Une sorte de NG+ qu’il sera intéressant de faire pour redécouvrir le jeu plus tard par exemple et peut-être accéder enfin à des endroits jusque-là inaccessibles…

hold my beer

Hold my beer !

 

Si on se cantonne à une partie en difficulté standard, la durée de vie du titre est assez courte au demeurant, il ne vous faudra pas plus d’une après midi ou une journée pour terminer le jeu (ça ne veut pas dire que parfois vous ne vous sentirez pas bloqué) et je dois avouer que cela ne m’a pas dérangé, tout d’abord parce que chaque parcelle de niveau a de l’intérêt, propose des énigmes de qualité, exploite le gameplay comme il se doit, n’est pas une redite… ici la qualité prévaut sur la quantité artificielle.

 

Conclusion

Nuclear Blaze a été une excellente surprise pour moi (et pour ma fille de 8 ans, qui a adoré sauver des petits chats mais aussi se prêter à l'aventure). Un jeu indépendant ambitieux, car il met en place de belles mécaniques de gameplay, des niveaux aux structures bien pensées, une direction artistique pour le moins léchée, et surtout une accessibilité très large. Jeunes enfants comme adultes (et hardcore gamers), se laisseront porter par l'aventure au coeur des flammes, immersive à souhait mais non dénuée de défis !

Très accessible également du côté du porte monnaie, les éditions physiques sont encore disponibles pour moins de 30 €, et si vous avez désir de découvrir cette petite pépite sans vous ruiner, elle est également disponible en numérique, régulièrement en promo pour le prix de quelques cafés.

A découvrir et redécouvrir les yeux fermés !

 

Verdict :

Les +

  • Pixel art de qualité
  • Gameplay très facile à prendre en main
  • Direction artistique complète et soignée
  • Mécaniques intéressantes
  • Complètement en français
  • Ambiance sonore réussie
  • Édition physique qualitative

Les -

  • Timing difficile parfois, rien d'insurmontable toutefois.
  • C'est court, mais la rejouabilité est bonne.

On aurait aimé :

Prolonger un tout petit peu l'adventure, Un peu plus de mécaniques novatrices

Dans le même genre :

Firegirl DX

Les yeux
(Graphismes)
8/10
Les oreilles
(Musique, ambiance, sons)
7/10
Les mains
(Gameplay, accessibilité)
9/10
La plume
(Histoire, scénario, immersion)
8/10
La patience
(Durée de vie)
5/10
Le porte monnaie
(Rapport qualité / prix)
7/10
Le coeur
(Coup de cœur)
8/10
Total : 7.4/10

 

Fiche technique :

  • Genre : Aventure, plateforme
  • Développeur : Deepnight Games
  • Editeur et distributeur : Red Art Games
  • Langues : Nombreuses y compris français
  • Plateformes : PS4, PS5, Switch (Xbox en numérique)
  • Prix : 29,99 € en physique
  • Date de sortie : Août 2024
  • Disponibilité : Physique et Dématérialisé



Se procurer le jeu en physique :

Edition physique Switch

Edition physique PS4

Edition physique PS5

Edition physique PS5 Deluxe

Se procurer le jeu en dématérialisé :

Edition numérique Switch

Edition numérique PS4/PS5

Edition numérique Xbox

 

Nous remercions RedArtGames qui nous a fourni une copie de review du jeu

 

Merci pour votre lecture ! Coeur bleu

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