[Critique] Dai Dark tome 1, de Q Hayashida

Fiche Technique

Titre original :  大ダーク
Scénario/dessin : Q Hayashida
Type : Seinen
Thème : Science-fiction espace, surnaturel
Date de sortie France : 16 mars 2022
Nombre de pages : 208
Éditeur France : Soleil Manga
Prépublication : Gessan
Origine : Japon
Nombre de tomes VO : 3 (série en cours)
Nombre de tomes VF : 1
Prix : 11.95€
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Synopsis

Sanko Zaha, 14 ans et grand amateur de spaghetti boulettes, voyage dans la noirceur de l'espace infini. La légende dit que ses os exauceraient n'importe quel vœu. Du coup, les pires racailles de l'univers souhaitent lui mettre la main dessus pour lui faire la peau! Heureusement, toujours en compagnie de son fidèle compère Avakian, il pourra toujours désosser tous ceux qui l'attaquent dans la joie et la bonne humeur !

Spaghetti boulettes et squelettes

Sanko Zaha est blessé et à la dérive dans l'espace. On ne sait pas trop ce qui lui est arrivé mais il est alors secouru par un vaisseau de bandits, sorte de pirates de l'espace, toujours prêts à s'en prendre à plus faibles qu'eux pour les détrousser. Grâce à son sakadoh, le capitaine le reconnaît, c'est bien le légendaire Sanko Zaha, celui dont les os permettent d'exaucer tous les souhaits. Le bandit à 3 têtes profite donc de l'état du jeune homme pour le faire prisonnier, mais c'était sans compter sur Avakian, le robot squelette qu'est en fait le sakadoh…

Dai Dark est un seinen de science-fiction, il s'agit du nouveau manga de Q Hayashida, l'autrice du fameux Dorohedoro. C'est à nouveau dans ce style inimitable, qu'elle dépeint la vie de personnages complètement hors-normes. Le décalage est complet. Sanko malgré son air poupon est un véritable tueur, désossant ses ennemis sans cligner de l'oeil, Avakian est un robot squelette qui prend la forme d'un sac à dos de survie spatiale, mais on fait également connaissance avec Death Delamort (il ne manque plus que "qui tue"), un être effrayant, cornu et à 6 yeux qui dévore les âmes des défunts comme des pilons de poulet de chez KFC… Mais le décalage se trouve également dans les dialogues, bien servis par une traduction de grande qualité.

Le style graphique semble fortement inspiré par la bande dessinée de SF occidentale. Certaines cases ressemblent à des croquis, tant on voit les coups de crayons laissés volontairement. On a donc affaire une nouvelle fois à un véritable OVNI du manga, comme sait le produire Q Hayashida. On ne sait pas encore quelle tournure le récit prendra à l'issue de ce premier tome de Dai Dark, mais une chose est sûre, ce sera à nouveau une oeuvre inimitable.

Il est à signaler que le livre dispose d'une superbe couverture plastifiée transparente. Sur celle-ci, on voit Sanko Zaha portant son masque de chair de ténèbres, brandissant un crâne et des os. En dessous, sur le livre lui-même, il est sans son masque, s'apprêtant à déguster un sandwich aux spaghettis boulettes qu'il aime tant!

Mon avis

Voici un nouveau manga dont l'autrice casse les codes établis pour créer le sien. C'est donc pour les lecteurs la promesse de découvrir une oeuvre qui ne ressemble pas aux autres. Bien sûr, ça peut ne pas plaireà tout le monde, mais en aucun cas cela ne peut laisser indifférent. Pour ma part, j'attends la suite avec impatience, hâte de savoir où cette histoire va nous mener, à première vue, ça semble complètement barré et je pense que la suite va me plaire!

Nous remercions les Editions Soleil Manga pour l'envoi du livre.

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