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[Test] Chasseurs de Trolls : Protecteurs d’Arcadia, sur Switch, au bonheur des fans (et de leurs enfants)

[Test] Chasseurs de Trolls : Protecteurs d’Arcadia, sur Switch, au bonheur des fans (et de leurs enfants)
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Créée en 2016 pour Netflix par Guillermo Del Toro, la série animée Chasseurs de Trolls : Les Contes d’Arcadia a enthousiasmé petits et grands durant trois saisons, avant de se décliner en deux suites/spin-off : Le Trio venu d’ailleurs en 2018 et Mages et Sorciers, une mini-série sortie le 7 août dernier.

Avant de revenir dans un ultime film d’animation prévu pour 2021, la saga s’offre avec Chasseurs de Trolls : Protecteurs d’Arcadia un petit détour sur consoles et PC dans un jeu vidéo - passé un peu inaperçu - développé par WayForward et édité par Bandai Namco.

Disponible depuis le 25 septembre, ce jeu d’action/plateforme met le joueur dans la peau du jeune Jimmy Dulac et rappelle à nos bons souvenirs tous les événements et personnages marquants des trois séries. Alors, hommage ou dommage ?

 

Fiche technique :

  • Genre : Action / Plateforme
  • Développeur : WayForward Technologies
  • Editeur :Bandai Namco
  • Langues : Toutes (et voix VF disponibles)
  • Plateformes : Switch, PS4, Xbox One, PC
  • Testé sur : Switch (2018)
  • Prix : 39,99 €
  • Version : 1.0.0
  • Taille : 3.22 Go
  • Date de sortie : 25 septembre 2020
  • Disponibilité : Physique et Dématérialisé

 

Oaks
Retour à Arcadia...

 

Hommage, ô désespoir

A qui s’adresse un jeu adapté d’un film ou d’une série ? Aux fans purs et durs, choyés par le biais d’un juteux “fan service” ? Au grand public, quitte à tirer un trait sur l’héritage du matériau d’origine ? Ou enfin, mais c’est excessivement rare, à une catégorie précise de gamers intéressés par le genre du jeu en question et non par son “background” ?

S’il n’existe évidemment pas de réponse type, il arrive que le choix du développeur, celui d’opter pour telle ou telle cible, se fasse au détriment d’une autre. Ainsi, un jeu trop “élitiste”, au contenu trop respectueux de son histoire, risquera de laisser sur le bord de la route les joueurs “newbies” ; tandis qu’un jeu cherchant à satisfaire les nouveaux venus prendra le risque de subir les foudres des fans de la première heure, entraînant bien souvent le spectre de la “mauvaise adaptation”. Tout ça pour dire quoi ? Que je ne savais pas dans quelle direction voulait aller Chasseurs de Trolls : Protecteurs d’Arcadia avant de lancer le jeu…

Chaussette
Une chausette sale et des cristaux : bienvenue dans le monde fantastique et merveilleux des Chasseurs de Trolls !

 

La voix du maître (Jim)

Et rapidement, j’ai compris. J’ai compris que WayForward avait choisi de suivre sa propre voie : respecter à la lettre la licence Trollhunters tout en proposant un jeu (très) grand public. L’histoire démarre en effet “quelque part dans le New Jersey”, soit à l’endroit que nos héros décident de rejoindre à l’issue du dernier épisode de la série animée Chasseurs de Trolls. Mieux, après quelques lignes de dialogues échangés par les personnages principaux, on se rend vite compte que leurs voix (disponibles aussi bien en VO qu’en français, c’est à souligner !) ont été doublées par les mêmes acteurs que ceux exerçant pour le dessin animé (en émettant une réserve pour la voix française du chasseur de troll qui m’a paru différente). La musique originale et le thème emblématique de la série sont eux aussi bien présents, ce qui améliore un peu plus le sentiment d’immersion et le fait qu’on se sente en terrain conquis une fois le pad en main.

millefeux
”Aux heures les plus sombres, je brille de mille feux” : un alexandrin (ou presque) qui rallumera la flamme du Chasseur de Trolls qui sommeille en chaque fan de la série...

 

Bref, sans trop digresser ni spoiler cette merveilleuse oeuvre (que je vous encourage fortement à regarder si ce n’est pas déjà fait), on retrouve donc “Maître Jim” après les nombreuses aventures vécues par ses comparses et lui-même lors des trois saisons et qui l’ont notamment conduit à se transformer en un hybride mi-garçon, mi-troll. Bien évidemment, notre héros va vite se retrouver confronté à un méchant : le troll-pirate Porgon. Et, vous comme lui, allez devoir (une fois de plus) sauver le monde !

Bizarre
On retrouve Jimmy au début de l’aventure tel qu’on l’avait quitté à la fin de la série animée, ou presque : en tout cas après les événements de celle-ci, Nuit éternelle et tout le toutim...

 

Retour vers le futur d’Arcadia

Le jeu nous l’apprend rapidement : le “méchant” troll au chapeau tricorne a un sacré tour dans son sac, et ce tour s’appelle le voyage dans le temps. En effet, ce n’est pas une simple mission de sauvetage de l’humanité (et de la trollitude) qui vous attend, mais bien un rétablissement de l’espace-temps face à une “Tempocalypse” qui s’apprête à tout dévaster sur son passage. Pour ne rien arranger, Jimmy va vite se retrouver malgré lui plongé dans le passé, un an plus tôt plus précisément, soit bien avant le dénouement des événements de la fin de la série. A ce moment (et à cet endroit), beaucoup reste alors à faire pour notre jeune humain. Seul, sans ses amis, il va devoir (ré)apprendre à combattre et à explorer son nouveau “ancien-monde”.

temps
Attachez bien votre boucle temporelle, on va voyager dans le temps !

 

C’est donc à son niveau que vous allez prendre en main le gameplay. Comme on pouvait s’y attendre dans ce type de jeu (un plateformer à défilement horizontal où vous devez aller d’un point A à un point B en tuant au passage les ennemis et en récoltant 7 collectibles par niveau, 4 chaussettes sales et 3 nains, j’y reviendrai), il est assez basique : Jimmy peut “seulement” avancer, donner un coup d’épée, sauter, s'accroupir et glisser une fois accroupi (avec la même touche que celle du saut, pas très pratique). Cela dit, vous allez aussi acquérir plus tard dans l’aventure d’autres aptitudes, comme celle de pouvoir lancer un projectile ou de planer. Enfin, et c’est une grosse particularité du titre, vous aurez plusieurs “soutiens” à activer pour pouvoir compléter les niveaux.

glissade
Parmi les mouvements “de base”: la glissade à effectuer avec la touche de saut une fois accroupi… Un coup de main à prendre, mais une technique très utile, notamment sur le Nintendo e-shop !

 

Des amis pour (vous sauver) la vie

Ces soutiens, qui atteindront le nombre de quatre à la fin du jeu (pas de spoil ici, les emplacements “vides” sont présents dès le début de votre partie), sont incarnés par des personnages secondaires comme Toby ou Aja et Krel, les deux héros extra-terrestres du Trio venu d’ailleurs, et vous serviront à passer des obstacles. Activables à l’infini en appuyant sur les deux gâchettes en même temps (L+R), mais moyennant un temps de recharge à respecter, ces “coups de main” permettent par exemple de détruire des blocs ou de franchir des gouffres ; autrement dit ils sont un mécanisme indispensable à votre progression. A noter également que le jeu dispose d’un mode “coop” en local : le deuxième joueur prendra alors possession de Claire et se battra aux côtés de Jimmy.

toby
Votre premier “soutien” est celui de Toby qui, à l’aide de son puissant “Warhammeur”, vous débarrassera de ces gros blocs rouges…

 

toby

 

 

coop
Le mode deux joueurs (jouable sur Switch avec un joycon chacun) permet de partager l’aventure !

 

Claire, Toby, ou encore Aja et Krel… Si vous êtes étrangers à l’univers des Contes d’Arcadia, ces noms ne vous disent probablement rien ; en revanche si vous avez vu ne serait-ce qu’un épisode d’une des trois séries dont est tiré Chasseurs de Trolls : Protecteurs d’Arcadia, vous serez en terrain connu. C’est ce même et chouette sentiment de retrouvailles qui anime le jeune Jimmy quand il retrouve tous ses amis au marché des Trolls, après le premier niveau “tutoriel” du jeu. Et même s’il y débarque un an avant d’avoir bouclé son épique et épineuse aventure (celle de la série), et que personne ne reconnaît en lui, alors troll, l’humain Jimmy Dulac qu’il est en réalité (vous suivez ?), il va vite trouver en eux une source inépuisable d’aide et de soutien. PS : évitez de regarder l’image ci-dessous, et même de jouer au jeu si vous n’avez pas envie de vous spoiler le dessin animé...

fou
Une histoire de fou…

 

Jeux de troll

Car le marché des Trolls fait office de “hub” du jeu. Si ce n’est pas à proprement parler de là que vous lancerez vos futurs niveaux (vous le ferez directement dans le menu d’équipement du personnage, après avoir sélectionné la “Carte du temps” de Merlin, autre personnage central de l’univers des Contes d’Arcadia également et fort logiquement présent dans ce jeu), c’est là que sont réunis tous les personnages et lieux importants de l’aventure. Grâce à eux, vous pourrez accepter des quêtes, acheter des objets et même participer à des mini-jeux.

marche
Petit conseil au marché des Trolls : essayez de #petthedog !

 

Les quêtes (à retrouver dans votre “Journal des quêtes”, j’aime souligner les évidences), sont à récupérer auprès des divers PNJ peuplant le marché des Trolls. Il y aura notamment Merlin, votre premier fournisseur, que j'appellerais le “key quêtes”, mais aussi des personnages plus secondaires qui vous confieront des missions… secondaires. Ces quêtes annexes, qui demanderont par exemple de retrouver un objet dans un niveau déjà complété, vous feront gagner elles aussi des prix précieux : des pièces ou des coeurs (vous débutez avec 3 de ces réceptacles de vie).

petunia
Exemple de quête secondaire, ici confiée par Claire pour retrouver “Pétunia” (que les fans de la série auront reconnu).

 

Avec l’argent, vous pourrez donc acheter une nouvelle version de votre armure (boostant au choix votre santé, votre vitesse ou votre attaque) ou des objets de soin ou vous octroyant divers bonus en combat. Vous pourrez également échanger vos chaussettes sales, difficilement glanées dans le jeu, contre des items.

burito
L’humour et les références à la série Chasseurs de Trolls ne sont jamais bien loin...

 

Enfin, les mini-jeux (chasse aux pièces, attrape-sushis ou lancer de nains… oui, oui, et en utilisant les “nains” trouvés dans chaque niveau), outre leur aspect fun et ludique, donneront eux aussi accès à des pièces ou objets fort appréciables. Bref, le marché des Trolls est donc un endroit indispensable pour faire évoluer votre héros et passer le temps. Et malheureusement, du temps, vous allez en passer beaucoup.

attrape nain
Une fois attrapés dans les niveaux... le jeu de lancer de nains est l’un des plus réussi…

 

lancer de nain… vous pourrez jouer avec “vos” nains en participant à un mini-jeu... Mais gare à la LDPDNCP, la Ligue de protection des nains chapeau pointu !

 

Dans les couloirs du temps (de chargement)

C’est LE gros point noir du jeu de WayForward : les temps de chargement. A chaque fois qu’on termine un niveau ou qu’on quitte un lieu, l’écran de chargement se lance et il faut alors patienter une bonne vingtaine de secondes avant de reprendre le contrôle de votre personnage. Quand il s’agit du mode de jeu plateforme, c’est un moindre mal car cet écran fatidique ne se déclenche qu’à la fin du niveau, et non quand vous mourrez/réapparaissez. En revanche, en ce qui concerne le marché des Trolls c’est une autre histoire : à chaque fois que vous entrez dans un lieu, que vous en sortez ou que vous lancez un mini-jeu, l’écran de chargement se lance et votre calvaire avec.

écran chargement
L’écran de chargement, et moi à chaque fois que je le “retrouve” :


chargement

 

Tant qu’on est sur les points négatifs du jeu, il faut noter la grande facilité de Chasseurs de Trolls : Protecteurs d’Arcadia. Clairement, ce jeu EST pour les enfants (recommandé à partir de 7 ans) : en tout cas en terme de difficulté, car vu le nombre de lignes de dialogues à lire, il faudra que l’enfant en question ait les yeux bien en face des trous. Mais en terme d’accessibilité, donc, on peut difficilement faire plus simple. Certes, votre barre de vie diminue très vite, la faute à une hit-box des ennemis pas toujours claire et à la difficulté d’en repérer certains dans les décors (mention spéciale aux gobelins minuscules, rapides et de couleur foncée dans des décors sombres), mais d’une part vous pouvez trouver des “recharges de vie” régulièrement, et d’autre part mourir n’est jamais rédhibitoire.

vaincu
C’est (très) rare mais cela peut arriver : la mort est une option dans Chasseurs de Trolls : Protecteurs d’Arcadia !

 

La mort n’est pas une fin

Premièrement car vous avez un nombre conséquent de vies - à récupérer dans les niveaux sous la forme d’un croissant de lune renvoyant au logo DreamWorks -, et deuxièmement car lorsque celui-ci tombe à zéro, vous avez encore la possibilité de “payer” un continu et ainsi poursuivre votre aventure. Sans compter que les checkpoints sont relativement nombreux et que trépasser ne vous fera probablement jamais “ragequit” le jeu.

continu
Vous pourrez être amenés à dépenser un (petit) pactole pour “payer” votre résurrection… Ah, la magie du jeu vidéo !!

 

Enfin, sachez que si vous vous faites tuer par un boss - boss qui terminent, sans surprise, chaque niveau -, non seulement vous revenez à la vie instantanément et avec votre santé à bloc, mais le boss, de son côté, n’aura pas “regen” entre temps ! Plutôt pratique (et cheaté). Pour terminer sur la difficulté, le jeu propose de jouer en normal ou difficile : donc ce qui pouvait être un point négatif n’en est au final peut-être pas un… Tout dépend à qui s’adresse le jeu, encore une fois.

autocritique
Vous connaissez la chanson : la critique est facile, l’art (vidéoludique) est difficile. Je suis un troll modeste, je fais mon autocritique.

 

Avant de conclure, j’aimerais revenir sur deux éléments pas encore abordés mais qui se complètent. Le premier concerne la durée de vie : elle est ridiculement courte, il vous faudra environ 5h pour terminer l’aventure. Et un petit peu plus si vous voulez compléter le jeu à 100% et ramasser tous les collectibles (pas vraiment difficiles à récolter lors de votre premier passage cela dit). Point négatif, donc. Le second concerne le nombre et la variété des niveaux traversés : vous découvrirez six mondes différents (d’Arcadia à ses tunnels, en passant par le Pays des Ténèbres et même Akiridion-5, ville alien tirée du Trio venu d’ailleurs), composés chacun de deux à cinq niveaux à parcourir. L’ensemble est (très) joli et suffisamment varié pour qu’on ne s’y ennuie jamais. Point positif, donc.

environnements
Arcadia, et quelques-uns des (jolis) environnement du jeu :


environnements

 

environnements

 

environnements

 

Conclusion

On va pas se mentir : j’ai adoré la moindre minute passée sur Chasseurs de Trolls : Protecteurs d’Arcadia. Au courant de sa sortie un peu par hasard (au détour d’une pérégrination sur Amazon), j’ai d’abord été curieux puis très intéressé par ce jeu de WayForward, à qui on doit notamment les Shantae. Dès les premières minutes, j’ai été emballé par ce que me proposait le jeu : un gameplay simple mais efficace d’un plateformer à défilement horizontal, un univers qui m’était familier et surtout un environnement sonore (voix et musique) qui se rappelaient à mes bons souvenirs. L’aventure, bien que (très) courte, n’a fait que confirmer ma première impression : étant fan, j’ai beaucoup aimé parcourir aux côtés de “Jimbo” les différents niveaux du jeu, que j’ai même refait pour la plupart plusieurs fois. Et, malgré quelques défauts, pas rédhibitoires me concernant, je recommanderais sans hésiter ce bon titre à mes “semblables”, ou à ceux qui voudraient un jeu accessible et charmant pour les enfants. En revanche, si vous pensez avoir passé l’âge ou que pour vous les trolls ne sévissent que sur Internet, je vous conseillerais de ne pas vous arrêtez à Arcadia...

surprise
Une très bonne surprise même !

 

Verdict :

Les +

  • Retrouver l’univers des Contes d’Arcadia, ses lieux et personnages emblématiques
  • Les voix originales de la série animée, disponibles même en VF
  • Une histoire sympathique, avec un excellent dénouement
  • Plutôt joli et varié
  • Un jeu accessible même aux (très) jeunes joueurs

Les -

  • Très court (5h pour boucler l’aventure)
  • Peu de rejouabilité (hormis pour trouver tous les collectibles)
  • Beaucoup de lecture (pas adapté aux jeunes joueurs)
  • Temps de chargement longs et nombreux (dans le marché des Trolls)
  • Gameplay un peu rigide
  • Il est quand même préférable d’avoir vu la série originelle pour “comprendre” le scénario de ce jeu

On aurait aimé :

Que l’aventure, vraiment plaisante pour qui connaît et aime l’univers des Contes d’Arcadia, dure davantage de temps… à l’inverse des temps de chargement.

Dans le même genre :

Donkey Kong Country et ses suites, Yooka-Laylee and the Impossible Lair (tous ces jeux sans la difficulté), les séries Kirby, Yoshi ou Mario...

Graphismes :
On reconnaît sans difficulté Arcadia et son univers, autant dans les niveaux aux décors 3D réussis qu’à travers le character design des personnages dessinés à la manière “cartoon” 2D du générique de fin de la série. Une belle surprise même sur Switch.
7/10
Musique et sons :
Un des points forts du jeu, qui dispose des mêmes acteurs/doubleurs que le dessin animé. A noter que ces voix sont disponibles dans plusieurs langues, dont le français (également disponible en sous-titres). Un sans-faute qui est complété par la musique originale du show, dont vous retrouverez donc le thème emblématique tout au long de votre aventure.
9/10
Gameplay :
Il est vraiment basique : on avance, on saute, on frappe son ennemi, on s'accroupit et on glisse. Par la suite on débloque quelques autres mouvements, mais l’ensemble reste limité. Et en même temps, vu le public cible (très jeune), difficile d’en tenir rigueur au jeu et à son gameplay qui s’avère assez précis, bien que rigide par moments.
7/10
Scénario et histoire :
OK elle est courte, mais l’aventure que propose de vivre Chasseurs de Trolls : Protecteurs d’Arcadia offre un aspect non négligeable : celui de se retrouver Arcadia le temps d’une nouvelle quête épique aux côtés de Jimmy, Claire et leurs amis. Personnellement, je n’ai pas boudé mon plaisir !
8/10
Durée de vie :
Le gros point noir du jeu - en tout cas de mon point de vue de joueur adulte. Avec 5h, l’aventure est courte. Mais dans les mains d’un joueur plus jeune, celle-ci tiendra peut-être davantage la distance… Reste que c’est clairement insuffisant, surtout au vu du prix de vente.
4/10
Rapport qualité / prix :
En termes de qualité et de plaisir purs, le rapport qualité/prix est très positif. Même à près de 40€, ce jeu est, de mon avis, un indispensable pour les fans du Chasseur de Trolls orphelins de leur série préférée. Mais en prenant en compte la durée de vie, le rapport prend du plomb dans l’aile...
7/10
Coup de coeur :
Je ne suis (doublement) pas objectif : d’une part je suis un grand fan des Chasseurs de Trolls, et d’autre part je suis resté un (pas si) grand enfant. Donc il m’a fallu peu de temps (celui de découvrir que le jeu possédait les mêmes voix et musique que la série animée) pour tomber sous le charme de Chasseurs de Trolls : Protecteurs d’Arcadia.
9/10
Total : 7.3/10

 

Nous remercions Bandai Namco qui nous a fourni une copie de review du jeu

 

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