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[Test] Jusant, la petite pépite de Don’t Nod
Juin 2023, Don’t Nod annonce dans la surprise générale Jusant, une petite curiosité aux faux airs de jeu indé, reposant sur un concept assez peu utilisé dans le jeu vidéo : l’escalade...
Lire la suiteRatalaika Games / 9 Ratones - Switch / PlayStation 4 / PlayStation 5 / Xbox One / Xbox Series / PC (Steam) - 52,3 Mo - Anglais - Durée de vie minimale : 1 à 2h
Evil Diary est un jeu d’aventure et d’action (tir) en 2D à défilement horizontal, faisant partie des nombreux titres portés par Ratalaika Games sur console pour un prix modique : 5€.
Le principe commun des jeux portés par l’éditeur sur Nintendo Switch, Xbox et PlayStation (et antérieurement PS Vita) est de proposer une expérience simple à appréhender, une durée de vie assez courte (entre 1 et 5h maximum), une certaine rejouabilité et surtout une accessibilité pour tous types de joueurs. Les succès et trophées sont généralement très simples à débloquer, allant de pair avec la difficulté du soft. Bon, sur Switch nous ne nous attarderons pas sur cet aspect puisqu’il n’y a pas cette notion d’implémentée…
Pas de chichis pour ce titre avec un menu succinct, mais plutôt bien présenté. Les options ne permettent pas de choisir la langue française (sic), uniquement désactiver musiques et sons, ou encore effacer les données de sauvegarde (assez commun sur les jeux de l’éditeur). À cela s’ajoutent deux éléments intéressants :
La possibilité de choisir parmi trois personnages déblocables via la rubrique “Skin” et un mini tutoriel “How to play” affichant de manière animée les différentes actions possibles… et il n’y en a pas des tonnes, tirer à l’arme à feu avec , attaque corps à corps avec
et enfin déplacer le perso avec les touches de directions
ou le joystick gauche
.
Simple, rapide, efficace.
On sent tout de suite que la proposition sera assez limitée, comme les jeux flash des années 2000, simples et pourtant rudement addictifs. La comparaison s’arrête là, car côté graphismes, nous sommes pour l’instant bien servis avec un aspect pixel et une DA qui me plaisent bien !
Atmosphère sombre et angoissante, bruitages portés sur l’horreur, musique troublante… nous devinons au second plan d‘un générique d’introduction, les décombres d’une civilisation qui a commencé à s’effondrer en 1997, jour du jugem.. ah je me trompe de scénario là. 1997 donc, conté via une sorte de journal intime… ah donc le "Diary" du titre, c'est ça !
L’auteur qui a griffonné dessus veut nous faire revivre les évènements contés dans celui-ci, et c’est au moyen de notre Switch que nous allons à la fois lire et prendre le contrôle afin de sombrer dans les méandres de cet univers… accompagné d'un peu d’action !
Si tu trouves ce journal, c'est que... sois heureux d'être en vie (mais en enfer !)
Je vous la fais court, mais en gros, une énergie mystérieuse a frappé New York trois ans auparavant. Des ruines ont émergé des créatures dont le seul but était de réduire à néant notre civilisation. Nombreux furent les morts n’ayant pu résister aux assauts terrestres, mais aussi aériens de ces horreurs dégoulinantes. Et pourtant, un signal radio a été détecté. Il existerait un refuge en dehors de cet enfer urbain. L’objectif sera de traverser de nombreuses zones ténébreuses et dangereuses de la ville, sans lumière ni aide, en espérant le salut, qui ne pourra venir que de nous.
"Cher journal, les voisins ne sont pas commodes et font énormément de bruit, il est temps de prendre les choses en main"
C’est donc via 32 “pages” de ce journal, armée d’un Beretta et d’une arme blanche, que nous allons revivre une à une les scènes de combat échappatoire vers un monde meilleur (on l’espère !).
L'apocalypse c'est quand même mieux avec un flingue !
Nous voici donc sur le terrain, gun en main dans des décors tout droit sortis des meilleurs épisodes de “The Walking Dead”, passés à la moulinette du gros pixel rétro, avec un zeste de musique heavy métal en fond sonore.
Le premier niveau, comme tous les suivants, doit davantage se voir comme une arène étirée en longueur (un peu comme le stade de Olive et Tom) qu’un niveau où il faut progresser de gauche vers droite. Ici il n’y a pas de début ou de fin mais une zone limitée à nettoyer.
Gagner des points et de l'argent en "nettoyant", voilà quelque chose d'intéressant !
Les premiers ennemis arrivent de toute part, à droite, à gauche.. on se croirait dans un bon vieux Shinobi, les possibilité d’escalade en moins… en effet nous restons les pieds rivés au sol dans un espace très plat et longiligne… ici pas de notion de plateforme, d’axe Y pour l’altitude, nous pouvons juste avancer, reculer, “monter” vers l’arrière plan et “descendre” vers le premier plan, de la même manière qu’un Double Dragon ou un Streets of Rage. D’ailleurs Evil Diary aurait très bien pu être un mod pour OpenBor, puisqu’il s’inscrit parfaitement dans le genre de propositions que l’on retrouve dessus. (OpenBor est un moteur très efficace pour créer et jouer facilement à de nombreux jeux, appelés mods, du genre et au-delà : shoots, RPG, etc.)
Ce n'est pas pour autant que nous ne verrons pas les choses de haut, ici le toit du métro
Si les niveaux n’ont pas de fin, c’est qu’un compteur est présent en haut de l’écran (au centre), voisin de votre jauge de vie “HP” et de votre compteur de munitions (illimitées, mais avec rechargement). Ce compteur est tout simplement votre objectif d’ennemis à abattre dans le niveau en cours, une fois que vous avez atteint le compte, on passe à la suite… et ainsi de suite à travers une trentaine d’entre eux.
Bien joué, tu n'es pas mort ! Voici mon portrait.
En parlant des ennemis, ceux-ci peuvent revêtir plusieurs formes plus ou moins humaines, vampiriques, animales, extra-terrestres, sur le plancher des vaches, mais également volants. Il y en aura même “hors champs” et inatteignables, vous envoyant des projectiles à esquiver le temps de s'échapper de leur périmètre d'action.
Cet ascenseur chutant à vive allure ne vous laissera que peu d'espace pour "slalomer entre les balles"
Leurs tailles et résistances sont variées sans toutefois en rencontrer des “impossible” à défoncer en quelques coups. Leurs patterns restent simples puisque leur attaque consiste bien souvent à venir au contact au corps à corps, en ligne droite (et pas forcément vers vous) ou en zigzags sinusoïdaux.
Attention donc à ces “contacts” car ils viennent immédiatement réduire votre maigre jauge de vie. Heureusement, vous allez pouvoir ramasser des "health packs" (trousses de soins) et autres powers ups (explosion d'énergie par exemple) afin de vous aider à vous tirer d'affaire... Cependant, on regrettera l’absence d’upgrade des armes ou simplement des capacités pour votre personnage.
En parlant de "contact", évitez donc ces pièges électrifiés qui ajouteront par moment une once de difficulté.
Evil Diary s’en donne à cœur joie côté gore avec de belles éclaboussures et explosions sanglantes, les animations ne sont d'ailleurs pas en reste ! Globalement, j'ai beaucoup apprécié le design et la direction artistique qui passe très bien sur l'écran OLED de la Switch.
Les musiques heavy death trash metal disco musette sont pêchues et donnent envie d’aller au combat, mais sont hélas bien peu nombreuses.
Des giclées vertes, rouges, de la bouille et des débris partout...
Les niveaux sont très mignons, dark, gores, et variés (route, forêt, souterrains, industriel, etc.), une variété relative via les différents décors, mais une structure toujours identique ou presque. Pour varier réellement les plaisirs, il y aura de rares séquences, qui changeront un peu la donne et rendront le gameplay plus dynamique l’espace d’un instant, ce sera par exemple la course à moto à toute berzingue, avec comme seuls obstacles des vagues d’ennemis. Du déjà-vu, on pense notamment à certains niveaux spéciaux de Riddled Corpses, Gun Crazy, Biolab Wars et tant d'autres titres, mais ça fait plaisir !
Il va falloir mettre à contribution vos réflexes, sous peine de manger le bitume !
Enfin, il y aura une poignée de niveaux où il faudra trouver un interrupteur le plus vite possible afin de déclencher un compte à rebours, qui viendra remplacer le compteur d’ennemis à abattre. Une idée plutôt sympathique qui aurait pu être déclinée à souhait pour rendre les niveaux moins fades et identiques dans la manière de les terminer.
Fichu ascenseur qui rammmeeeee !
Je ne parle pas du combat avec le seul et unique big boss du jeu qui vous donnera bien peu de fil à retordre malgré la possibilité pour lui de vous “one shot” (on recommence trois fois et on a compris le pattern, ultra-simpliste hélas).
On a droit à quelques séquences de mini boss de temps à autres. Spammez le plus rapidement possible la touche tir afin de trucider un ennemi surprise, mettant à rude épreuve les pouces les plus endoloris...
Evil Diary n’est pas le genre de jeu qui révolutionne le genre du shoot ou bien du run & gun, avec des mécaniques assez simples et au final peu d’évolution du personnage et de son arsenal au fil des missions (si l’on fait abstraction des skins qui viendront seulement proposer une apparence et des attaques différentes).
Là où Evil Diary a su jouer sa carte, c’est sur l’ambiance, la direction artistique et musicale où l’on retrouve un certain plaisir défoulatoire.
De par sa structure de niveau basique, sa durée de vie très courte et sa rejouabilité, c’est un jeu qui se prédestine à de courtes parties avec pour public, non pas des experts du genre, qui n’en feraient qu’une bouchée, mais des personnes plus jeunes (alors pas les jeunes enfants vu la thématique) voire débutantes ou qui cherchent de courtes sessions de jeu à la façon de l’arcade.
Côté scénario, on sent bien que celui-ci permet d’envelopper le tout de manière à donner une consistance et une continuité, agréable mais dispensable, il reprend tous les éléments classiques du survival horror, toutefois distillé d’une manière intéressante et au final non intrusive.
Pour le prix honorable de 5€, il n’y aura hélas pas à glaner plus d’une ou deux heures de jeu, que l’on pourra décliner ensuite avec les deux nouveaux persos dans des sessions ultérieures. Un jeu qui manque de challenge et de difficulté mais c’est aussi ce que l’on recherche parfois de nos jours où le temps manque cruellement.
Allez, c'est reparti ! ça va trancher !
Une suite proposant plus de mécaniques de gameplay, éventuellement de quoi se triturer les méninges avec du puzzle ou de la recherche/collecte d'objets, et enfin un arsenal plus complet et un système d'améliorations.
Donuts’n’Justice, Butcher, Neuro Voider, Brotherhood United, Is it Wrong to Try to Shoot 'em up Girls in a Dungeon ?, FireGirl DX, Huntdown, Biolab Wars, Gunman Clive, Riddled Corpses EX
Nous remercions Ratalaika Games et PR Hound qui nous ont fourni une copie de review du jeu
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