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[Test] Banners of ruin - Si dure sera la chute

[Test] Banners of ruin - Si dure sera la chute
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Le rogue like avec des mécaniques de deck building a le vent en poupe. Banners of Ruin a repris la formule habituelle de ces deux genres et l’a améliorée à sa façon. Voyons si l’essai est concluant.

Anglais et Français ne se font pas que la guerre. Fruit du développement du studio Anglais Montebearo et édité par les Français de chez Goblinz Studio, Banners of Ruin surfe indéniablement sur la mode des jeux de Deck Building, fortement inspiré des ténors du genre mais apportant son lot de petites idées qui le rendent plutôt original.


Fiche technique :

  • Genre : Deck Building, Rogue like
  • Développeur : MonteBearo
  • Editeur : Goblinz Publishing, Maple Whispering Limited
  • Langues : Anglais, Français, Allemand, Espagnol
  • Plateformes : Windows, Linux, MacOS, Nintendo Switch
  • Testé sur : PC version steam (Ryzen 3600X, RTX 2080, 32Go)
  • Prix : 17,99€ / Pack Jeu + DLC : 18,88€
  • Taille : 2 Go
  • Date de sortie : 30 Juillet 2020
  • Disponibilité : Dématérialisé uniquement
  • Acheter : Steam / Store Nintendo / GOG / EGS

 

Simple état des lieux.

Suite à mon test de Gordian Quest, et ayant fortement apprécié l’expérience, j’ai décidé de regarder ce que faisaient les autres jeux du genre. Plus particulièrement ceux permettant l’utilisation de plusieurs personnages. La proposition de Banners of Ruin est finalement assez différente et se paye même le luxe d’aller chercher des mécaniques foutrement intéressantes. La principale différence avec Gordian, c’est que vos personnages partagent un seul et même deck, mais viennent apporter des cartes uniques dans ce dernier (via des compétences, des talents ou les armes qu’ils utilisent) qu’ils seront les seuls à pouvoir utiliser. De même, il s’agit d’une expérience purement Rogue Like, sans mode campagne, sans multijoueur, sans rien d’autre que ce seul et unique (et suffisant) mode de jeu. Il n’y a donc pas de mode campagne, les “runs” que vous effectuerez débloqueront de nouveaux personnages à recruter ainsi que des “caractéristiques” propres aux personnages que vous possédez déjà. Tout ceci afin de parfaire vos prochaines runs, comme le genre l’impose.

Autre originalité, plutôt que de déplacer un curseur sur une carte dont vous voyez tous les embranchements, la progression ici se veut un poil plus narrative. Votre progression se fera presque à l’aveugle, puisque la traversée de la ville où l’action prend part se fera par un choix d’une carte parmi trois, chacune proposant généralement un événement particulier (combat, magasin, recrutement, gain de niveau etc…) et empêchant toute anticipation des événements à venir. Ce système est vraiment intéressant, puisqu’il vous mettra sous pression en permanence, car il vous sera presque impossible de prévoir ce qui va vous tomber sur le coin du museau.

 

La patte artistique.

Avant d’aborder les aspects un peu techniques, il faut quand même admettre que Banners of Ruin attire l'œil. Je cherchais, comme je vous l’ai dit, des jeux de deck building proposant une progression avec plusieurs personnages. Mais si j’ai cliqué dans mes suggestions sur Steam, c’est avant tout pour la superbe illustration principale du jeu. Le monde de Banners of Ruin est peuplé non pas d’humains, mais d’animaux anthropomorphes. Et passé cette fameuse illustration d’un ours aussi mystérieux qu’intimidant, les différents écrans et vidéos du jeu m’ont vraiment frappé. Avant même d’en savoir plus sur l’expérience proposée par le jeu ou même par les retours des joueurs, j’avais envie d’y jouer.

Enfin, et je dois vous prévenir, quelque chose se passe avec cet univers. Influencé probablement par le titre du jeu, on sent qu’il se passe quelque chose de pas très joyeux. Le monde semble être au bord de la ruine, la mélancolie règne ici bas, présageant les difficultés que vous allez certainement rencontrer dans votre traversée de la ville de Cap d’Aube. J’y reviendrai aussi plus bas, mais la partie musicale ne vous aidera pas non plus à vous sentir mieux. Vous êtes prévenus…

 

Menu du jour

Lorsqu’on lance le jeu, nous sommes accueillis par le titre du jeu, sur une illustration de la ville de Cap d’Aube. Cela impose la ville comme un personnage à part entière. C’est aussi la seule fois que vous verrez cette ville sous un ciel relativement clément. Lorsque vous la parcourez, vous cottoirez plutôt les bas fonds de la ville, la crasse, la puanteur et les lames de vos ennemis.

menu

Un peu de lumière, c’est la seule fois que vous en verrez.

 

Les choix proposés par le menu sont relativement basiques. C’est ici que vous pourrez accéder aux réglages du jeu, lancer une nouvelle partie, les objets débloqués ou consulter une encyclopédie, qui malheureusement ne vous donnera pas plus de clés de compréhension de cet univers fort énigmatique, mais qui recensera, petit à petit les éléments de gameplay rencontrés au fil des runs.

Côté réglages, il n’y a rien de bien révolutionnaire en soi. L’on retrouve les traditionnels sélecteurs de résolution (et quelques options graphiques de confort), le mode fenêtré, les sélecteurs de langue, les volumes audio etc…

En choisissant “nouvelle partie”, le jeu vous proposera donc d’organiser votre première équipe avant le run. Au départ, vous n’aurez que deux personnages accessibles : la souris et l’ours ; votre duo de choc est presque prêt à l’action. Si vous avez fait l’acquisition du DLC, il vous sera possible de choisir de lancer la partie avec le “Powdermaster”, mais pour votre première run, et pour vous familiariser aux différentes mécaniques du jeu, je vous recommande vivement de rester sur le mode de jeu principal. Il vous sera aussi possible de lancer un bref didacticiel (je vous le recommande vivement), en une dizaine de minutes, vous apprendrez la “navigation” dans la ville, ainsi que les principales mécaniques de combat. Ceci fait, il est temps de passer à l’action !

 

Tailler dans le vif.

Au lancement de votre premier run, vous n’aurez malheureusement que peu d’informations de contexte. Vous êtes deux espions, et votre but est de renverser l’ordre établi dans la ville. C’est tout. On vous propose avant toutes choses un choix entre 3 possibilités aléatoires de bonus pour bien commencer votre partie. Par exemple un bonus de points de vie max, un jeton d’amélioration etc…

tailler

Voilà votre historique personnel. Le jeu ne vous en dira pas plus.

 

Vient votre premier combat, relativement simple, le but est ici d’exécuter vos ennemis le plus rapidement possible et d’éviter à tout prix de prendre des dégâts. Vous comprendrez assez vite que dans Banners of Ruin la ressource la plus importante est le nombre de points de vie que vos personnages possèdent. Les combats sont durs, c’est indéniable, et vous devrez mettre en route toutes vos neurones pour non pas venir à bout de vos ennemis, mais pour les terminer avec le moins de coups encaissés. Pour éviter ces désagréments, de nombreuses techniques vous permettront de mieux gérer les différentes situations. Comme dans la plupart des jeux du genre, nous avons les points d’armure, qui vous protégeront contre les attaques et qui, à l’inverse d’un Slay the Spire ou d’un Gordian Quest par exemple, ne disparaissent pas à la fin des tours du jeu. C’est assez rassurant, mais dans les faits, les points d’armure fondent malgré tout comme neige au soleil sous les coups de vos ennemis. L’autre mécanique de survie indispensable à maîtriser est l’esquive. Pour éviter les coups de vos adversaires, il faudra prendre soin de regarder les intentions de vos ennemis en survolant leur sprite, et de faire bouger vos personnages entre les deux lignes de front (avant et arrière) pour éviter les coups portés par les ennemis. Cette technique semble facile sur le papier, cependant, elle sera forcément dépendante des cartes que vous avez en main, puisque de façon générale, bouger un personnage nécessite d’en jouer une.

combat

Ce combat semble gagné d’avance. La question étant de savoir si l’on en sortira parfaitement indemne ou non.

 

Et puisqu’on parle de jouer des cartes, deux ressources sont à disposition : l’endurance et la volonté, et chaque personnage aura ses propres valeurs dans ces ressources. Elles vous serviront donc à utiliser les cartes d’action durant les combats, et bien évidemment, plus une carte sera puissante, plus elle nécessitera une dépense importante de points pour être utilisée. Chose importante, un aspect light RPG vous permettra, au fil de vos montées de niveau de choisir d’ajouter soit de l’endurance, soit de la volonté à vos personnages. Certains équipements augmentent aussi ces valeurs.

Quoi qu’il en soit, vos combats seront donc rythmés par le choix des cartes que vous allez jouer (vous en piochez un nombre limité tous les tours), le positionnement de vos personnages sur les deux rangées, les intentions de vos adversaires, et évidemment, de trouver le bon équilibre entre l’attaque et la défense. Enfin, au terme de chaque combat, vos personnages gagneront une poignée de Florins (la monnaie dans cet univers), une nouvelle carte à choisir parmi trois, de l’expérience, et avec un peu de chance, une pièce d’équipement.

 

L’anti zootopie.

Hors combat, l’essentiel de l’action se passe dans la ville en elle-même. Nous l’avons dit, la progression se fait à travers le choix d’une carte parmi trois, ouvrant ainsi sur un événement bénéfique ou non auquel vos personnages seront confrontés. Un peu à l’image des productions From Software, ces petits événements vous donnent diverses clés de compréhension de cet univers à l’agonie. C’est assez cryptique, des fois peut-être trop, mais ces événements vous permettront de comprendre l’ordre établi, les conditions de survie des habitants de Cap d’Aube, les forces en place, les pratiques occultes, les manifestations de violence ou de persécution des simples citoyens. Les informations sont rares, vous n’aurez même pas forcément l’occasion de les penser sur le vif de l’action, puisque dans les faits, vos personnages sont en pleine course contre la montre. Ici, on ne peut pas dire que les différentes espèces vivent en harmonie dans une société bienveillante et heureuse. La maladie, la violence, l’occultisme règnent en maître sur Cap d’Aube. Les violents oppriment les faibles, à vous de ne pas appartenir à la seconde catégorie. Pour arriver à vos fins, il faudra donc trouver le parfait équilibre dans votre progression. Déclencher les bons événements, éviter les combats trop ardus, participer à ceux que vous jugez “abordables”, gagner des Florins, les dépenser avec perspicacité en marchandises, cartes, bonus ou recrutements. Si au départ, vous commencez avec deux personnages, vous aurez l'occasion de recruter de nouveaux personnages rencontrés durant votre périple, moyennant espèces sonnantes et trébuchantes, chacun possédant ses forces et ses faiblesses. A vous de faire les bons choix !

choix

Parfois, il n’y a que des mauvais choix. Dommage pour vous.

 

Enfin, lorsque vous arriverez à la fin d’un quartier (au bout d’une vingtaine de choix réalisés), vous aurez l’occasion de combattre un boss, un personnage nommé qui vous donnera énormément de fil à recoudre. Ces combats, particulièrement difficiles, mettront votre matière grise à l’épreuve. Généralement, les mécaniques des personnages rendent le défi encore plus difficile, et si il faudra faire attention à ces dernières, la principale condition de victoire réside en la façon dont vous aurez traversé le quartier. Si vous n’avez plus beaucoup de vie : vous êtes mort. Si vous êtes mal équipé : vous êtes mort. Si vous avez perdu un camarade au combat : vous êtes mort. Si votre deck est mal fichu : vous êtes mort. Et finalement, si vous n’avez pas eu de chance : vous êtes mort. C’est peut-être l’aspect le plus compliqué à accepter : certains combats sont particulièrement injustes. Les bonnes cartes ne sont pas piochées au bon moment, empêchant vos personnages de créer de l’armure, de changer de voie pour esquiver des attaques, ou tout simplement en ne piochant pas les bonnes cartes d’attaque. Vous l’aurez compris : Banners of Ruin est un jeu difficile, parfois injuste et frustrant. Un peu à l’image de vos personnages, vous allez devoir vous battre pour en venir à bout.

 

Ruiner les yeux.

Graphiquement, le jeu en jette. Vraiment. Si tout est assez statique, et très simpliste en termes d’animations avec seulement quelques frames d’animation lors des attaques et des effets visuels sommaires pour les impacts par exemple, Banners of Ruins ne manque pas d’âme pour autant. Il aurait été difficile d’avoir un style graphique plus approprié à cet univers sombre et mélancolique. Les illustrations de cartes ne sont pas en reste, et très certainement illustrées par la même personne en charge des personnages et des décors, et si ce n’était pas le cas, la cohérence graphique est totalement respectée.

boss

Le boss du quartier. Il ne plaisante pas et ça se voit.

 

Quant à l’interface, si elle n’est pas particulièrement originale, elle est dans les tons elle aussi et l’expérience utilisateur plutôt satisfaisante. Il faut dire que le jeu ne vous propose pas des centaines de sections pour équiper vos personnages. C’est simple, efficace, et plutôt bien pensé. Pour moi, tout fonctionne très bien dans Banners of Ruins, même si, je le redis l’on regrette peut-être un peu de soin apporté aux animations. Un animateur supplémentaire ou plus impliqué n’aurait pas été superflu, et aurait permis de donner un peu de vie aux personnages. Maintenant, nous avons là tout de même un studio indépendant qui réalise son premier jeu. Voyons ce qu’ils peuvent nous faire pour la suite !

équipe

On peut facilement prendre la confiance avec une équipe complète comme ça, mais la moindre erreur de jugement (et il y en aura) ruinera vos espoirs.

 

Et le sound design dans tout ça ?

Si le nombre de pistes musicales n’est pas très important, il faut admettre que les moyens ont été mis dans le sound design. Toutes les compositions, sans exception, sont particulièrement agréables à l’oreille et enrichissent naturellement l’expérience et le propos du jeu. Les instruments à cordes viennent appuyer la tristesse de cet univers, les percussions soulignent quant à elles l’aspect martial de notre épopée et les chœurs représentent l’espoir d’un dénouement heureux pour nos personnages. En tout cas, c’est comme ça que je le ressens. Si vous souhaitez savoir dans quoi vous-vous lancez, le soundcloud du compositeur accueille les différentes compositions : https://soundcloud.com/danfarley/sets/banners-of-ruin-ost

3 compositions me direz-vous ? Et bien après plusieurs heures de jeu, je n’ai ressenti aucune lassitude, tous les morceaux sont assez discrets pour ne pas vous lasser. Et quand l’oreille se concentre, vraiment, on prend un pied monstre. L’auteur Britannique, Dan Farley n’en est pas à sa première OST, l’homme est très actif dans le milieu indépendant, il gagnerait probablement à être un peu plus connu compte tenu de la justesse de sa proposition musicale pour Banners of ruin.

Enfin, pour le sound design en général, nous serons assez brefs : l’ensemble est toujours en cohérence avec le jeu et son univers. On retrouve toute la palette des sons médiévaux typiques, des entrechocs de lames émoussées aux toxines vaporeuses, tout y est. Simple, efficace, bien fait.

 

Un nouveau héro, pas une héroïne.

Le maître poudriste dans notre bon vieux Français est le premier DLC du jeu. Sorti récemment, le DLC se contente d’ajouter une nouvelle classe de personnage, ainsi qu’un certain nombre de cartes que vous pourrez aussi retrouver dans le jeu de base.

héros

Il a l’air assez serein, mais sa passion, c’est tout faire exploser.

 

Ce DLC apporte un mode de jeu à part entière, qui repose sur les mécaniques très particulières de ce nouveau personnage, qui se lance en solo dans la traversée de la ville.

Et je dois dire que c’est tout simplement excellent. Le Powdermaster repose sur une mécanique simple : la grenade et la poudre. Pour faire simple, vous pouvez choisir de sacrifier des cartes “poudre” pour obtenir un buff “Boom”. Selon les combinaisons de poudre que vous sacrifiez (rose, bleue etc…) le buff “Boom” verra sa valeur augmenter de façon plus ou moins importante. Enfin, en utilisant la carte “Grenade”, vous effectuerez une attaque dont les dégâts correspondront à la valeur de “Boom” que vous avez.

Là où cette mécanique est maline, c’est que les cartes de poudre peuvent être aussi jouées normalement. Et elles sont puissantes. Généralement, elles infligent 5 dégats + un débuff à toutes les unités présentes sur une rangée. Le sacrifice d’une carte de poudre nécessite donc de faire un choix drastique qui pourra vous mettre en difficulté. C’est encore plus valable lorsque vous n’avez aucune certitude de piocher une carte grenade au prochain tour.

Honnêtement, on pourrait imaginer que dans les jeux de carte, tout a été fait. Et pourtant, à chaque fois, les game designers viennent trouver des mécaniques nouvelles, c’est stupéfiant. En bref, vu la différence de prix entre la version standard et la version deluxe, je ne peux que vous conseiller d’investir dans le DLC. Il y a de quoi vous tenir en haleine de nombreuses heures de plus.

 

La conclusion.

Il est évident que le genre du rogue like sur des mécaniques de deck building est un genre très représenté, peut-être trop. Il est aussi évident que la proposition faite par Banners of Ruins est très solide, tant par sa réalisation que par son gamedesign. L’expérience est exigeante, parfois frustrante. Tout ce que je n’aime généralement pas. Et pourtant, j’y reviens depuis plusieurs jours. Banners of Ruin est un excellent jeu, qui a su se démarquer dans son approche de la référence du genre, Slay the Spire. Si vous êtes amateur du genre, encore une fois, je vous recommande vivement de vous y essayer, surtout pour le prix qu’il coute : une vingtaine d’euros.

 

Post Scriptum

Lors de mes recherches, je suis tombé par hasard sur un prototype/proof of concept de Montebearo nommé Lyra: The Traitor Lyngrave. Développé avant Banners of Ruin, ce prototype assez confidentiel se déroule dans le même univers que son petit frère. Ceci éveille en moi deux espoirs : on peut imaginer que le jeu sera repris et sortira un jour (ce serait bien, d'autant que ça n'a l'air pas mal du tout), mais surtout que les développeurs semblent travailler sur leur univers à travers plusieurs jeux. Personnellement, je m'en réjouis, j'ai envie d'en voir plus et suis impatient de voir ce que Montebearo nous réservera à l'avenir.

 

Verdict :

Les +

  • C’est beau, très beau.
  • Les musiques sont somptueuses.
  • Les personnages qui partagent un deck à l'exception de cartes spécifiques, très bon concept.
  • Le système de “navigation” dans la ville.
  • Un univers fascinant dont on devine les contours…

Les -

  • …mais qui mériterait un peu de consistance, peut-être dans l’encyclopédie.
  • Parfois trop dur et punitif (à cause de la RNG)
  • Manque d’animations

On aurait aimé :

Une encyclopédie qui nous en dit plus. Des personnages et des décors plus animés. Un peu plus de mécaniques sur le deck de base du jeu, à l’image de ce que le Powdermaster propose.

Dans le même genre :

Slay the Spire, Gordian Quest, Monster train, Nowhere prophet

Graphismes :
8/10
Musique et sons :
10/10
Gameplay :
8/10
Scénario et histoire :
6/10
Durée de vie :
7/10
Rapport qualité / prix :
9/10
Coup de coeur :
8/10
Total : 8/10

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