[Test] Crisis Core - Final Fantasy VII - Reunion

Square Enix - Switch / PlayStation 4 / PlayStation 5 / Xbox One / Xbox Series / PC - 14,6 GB - Sous-titres et interfaces en français - Durée de vie minimale : 12h

15 ans après sa sortie sur PSP, Final Fantasy VII Crisis Core revient, avec un suffixe : Reunion. Le spin off de Final Fantasy VII est donc de retour avec une sortie sur tous les supports actuels, consoles et PC. Activating Combat Mode!

 

Contexte

Si Final Fantasy VII est et sera à jamais mon jeu préféré all time, n’ayant jamais possédé de PSP, je n’avais donc jamais joué à Crisis Core. Je savais que c’était l’histoire de Zack, le SOLDAT dont Cloud s’était approprié les souvenirs, mais pas plus. C’est donc une totale découverte pour ma part, je n’ai pas de points de comparaison avec la version PSP, seulement des informations sur ce qui a changé.

 

L’histoire avant l’histoire

Crisis Core est un préquel (ou antépisode comme disent nos amis québécois) à Final Fantasy VII, qui nous narre l’histoire de Zack Fair, membre du SOLDAT, le corps d’élite de l’armée de la Shinra, cette tentaculaire multinationale qui veut faire main basse sur toute l’énergie de la planète. Alors que l’entreprise tente d’écraser le dernier pays qui refuse de la laisser exploiter ses ressources d’énergie mako, le Wutai, Zack y est envoyé en mission avec son mentor Angeal. Il semblerait d’ailleurs que Genesis, un SOLDAT de 1ere classe déserteur soit lié à la résistance du pays. C’est ainsi que débute l’aventure de Zack, qui va nous mener jusqu’à l’introduction de Final Fantasy VII, en passant par la rencontre du jeune homme avec un certain Cloud et les fameux événements de Nibelheim avec Sephiroth.

Sus au Wutai!

 

Activating Combat Mode

Le récit est divisé en dix chapitres durant lesquels on en apprendra beaucoup sur les activités de la Shinra et qui nous permettront de rencontrer plusieurs personnages iconiques de FFVII. On navigue à travers des zones dans lesquelles on va pouvoir interagir avec les PNJ ou déclencher des combats. On ne voit pas directement les ennemis, mais les combats sont déclenchés aléatoirement en se déplaçant. Le fameux message « Activating Combat Mode » retentit et les ennemis apparaissent alors. Les combats sont dynamiques, à l’instar de FFVII Remake, on combat directement en enchaînant les combos à l’épée. On peut également esquiver en faisant des roulades ou parer les coups.

Les combats sont dynamiques, contrairement à FFVII

 

L’un des changements que propose ce remaster par rapport à la version originale, c’est que l’utilisation des materias se fait maintenant avec des raccourcis en pressant la touche L et plus à partir d’un menu, tout comme l’utilisation d’items. Cela rend les combats plus fluides. D’ailleurs, les combos à l’épée ont également été modifiés en ce sens. Le côté un peu lourd, c’est que parfois les combats s’enchaînent beaucoup trop! A peine sorti d’un affrontement, on fait 3 pas et un autre débute. Il s’agirait de doser comme on dit! Il y a toujours la possibilité de fuir en quittant la zone de combat mais il y a des moments où j’ai trouvé ça un peu lourd.

Encore combien de combats jusqu'au bout de la rue? ^^

 

Cependant, j’ai vraiment apprécié l’expérience proposée, une fois que l’on s’est habitué au système des raccourcis, on peut faire de sacrés enchaînements. Le système de materias est bien moins poussé que dans FFVII, mais il est possible de préparer plusieurs sets d’équipements différents afin d’optimiser les éléments et y avoir accès facilement selon les zones que l’on traverse et les faiblesses ou résistances des ennemis que l’on y croise.

 

Votre mission, si vous l’acceptez…

Un autre aspect important, bien que facultatif, du jeu, c’est que l’on peut faire des missions à part de l’histoire principale. Il ne s’agit pas réellement de quêtes annexes, mais de missions courtes, dans lesquelles on va parcourir de petites zones pour affronter un ennemi ou un groupe d’ennemis à éliminer. Les 2 avantages majeurs de remplir ces missions sont la montée de niveaux et l’obtention d’items ou de materias. On pourra ainsi obtenir des items qui permettent de porter plus d’équipement ou des materias d’espers (les invocations).

Il va falloir le cogner un peu pour obtenir sa materia

 

Il y en a 300 (et oui!) et elles se débloquent au fil de l’histoire ou en dialoguant avec des PNJ. Il faut se rendre à un point de sauvegarde pour y avoir accès. Par expérience personnelle, après avoir rempli toutes les missions de niveau 5-6, je roulais sur le jeu sans encombre, les boss ne m’opposaient plus aucune résistance ! Donc les niveaux au-delà, c’est surtout du challenge.

 

Une licence dans la licence

Avec le temps et le succès, l’écosystème Final Fantasy VII a permis à Square Enix de développer une véritable licence à part dans la licence Final Fantasy. Avec entre autres Dirge of Cerberus, Crisis Core et le film Advent Children, puis FFVII Remake, c’est personnellement avec grand plaisir que je vois s’enrichir l’univers du jeu qui m’a fait aimer les JRPG. Ce remaster de Crisis Core s’intègre bien avec la nouvelle saga Remake, la cohérence graphique permet d’enchaîner le préquel et la première partie du Remake sans être perdu. Car les graphismes sont tout à fait à la hauteur, et cette version Switch est loin de décevoir. Comme quoi, quand on veut optimiser sur une console moins puissante, on le peut. Les cinématiques sont magnifiques, mais c’était déjà le cas dans la version PSP.

Les effets de lumière en combat sont impressionants

 

Le scénario est haletant, il permet d’en apprendre plus sur le fameux Zack, ainsi que sur la Shinra. C’est également l’occasion de voir certains personnages d’un autre œil, comme Sephiroth ou les Turks. Gros coup de cœur en tout cas pour Zack, personnage très attachant et certainement l’un des meilleurs protagonistes de la licence.

Cloud héritera de la volonté de Zack

 

Il y a maintenant le choix entre les doublages en anglais ou en japonais, et tous les textes à l’écran sont en français. La bande son est toujours aussi magnifique et fiat vibrer la fibre nostalgique avec des pistes maintenant bien connues. L’interface nous ferait presque oublier que c’est un jeu qui a 15 ans, mais un point nous le rappelle : la rigidité des déplacements en exploration ainsi que la gestuelle des personnages pendant les dialogues. On doit par exemple parfois s’y reprendre à plusieurs fois pour se positionner comme il faut pour interagir avec un élément du décor. Je n’ai pas trouvé ce détail gênant car il m’a rappelé les jeux de l’époque mais cela trahit un peu l’âge du soft ^^.

Personne n'a pu oublier cette scène

 

Les 10 chapitres de l’histoire demanderont environ une douzaine d’heures pour être complétés, auxquelles on peut en ajouter facilement autant pour faire les missions facultatives. Le jeu propose également un mode new game +.

 

Crisis Core : Conclusion

15 ans après, je découvre cet excellent spin off de Final Fantasy VII via un remaster excellent, et qui tire le meilleur parti de la Switch. Pas déçu le moins du monde par les graphismes ou la résolution, contrairement à d’autres jeux sortis récemment… Je ne suis pas forcément objectif lorsqu’il s’agit de FFVII, mais c’est un gros coup de cœur et un remaster que je trouve franchement réussi!

 

Verdict :

 

Fiche technique :

• Genres : RPG, Action
• Développeur/éditeur : Square Enix
• Français : menus, sous-titres
• Plateformes : Platystation 4 et 5, Xbox One et Series, Switch, PC
• Testé sur : Switch
• Prix : 59,99 €
• Version : 1.0.1
• Taille : 14,6 GB
• Date de sortie : 13 décembre 2022
• Magasin : Switch

Nous remercions l'agence LU6.1 qui nous a fourni une copie de review du jeu

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