[Test] Dead or School sur Switch, alerte au virus!

Dead or School du studio indépendant Nanafushi est un RPG/Hack'n'slash sorti en 2018 sur Steam. Il fût porté sur PS4 et Switch au Japon à l'été 2019, et ce 13 mars, il débarque officiellement dans nos contrées pour notre plus grand plaisir. Visite guidée du métro tokyoïte.

 

Fiche technique :

• Genre : RPG/Hack'n'slash
• Développeur : Studio Nanafushi
• Editeur : Marvelous
• Plateformes : Switch, PS4
• Testé sur : Switch
• Prix : 29,99 €
• Version : 1.0.0
• Taille : 2978 MB
• Date de sortie : 13 mars 2020
• Disponibilité : Physique et Dématérialisé

 

Metro or School 2033

Tokyo. Dans un futur dystopien, l'humanité a été contaminée par un virus inconnu (tiens, tiens) et les gens ont commencé à se transformer en mutants. Bien sûr, les personnes qui n'ont pas été contaminées se sont battus contre ces mutants, très agressifs. Une guerre a donc éclaté entre les 2 parties afin de déterminer qui pourrait survivre et contrôler la surface. Une guerre qui a duré 3 ans, et remportée par les mutants. Les humains n'eurent d'autre choix que de se réfugier sous terre pour survivre dans les anciennes stations de métro de la capitale nippone.

Les mutants n'abandonnèrent toutefois jamais réellement leur projet d'éradication de l'espèce humaine, mais celle-ci réussit tant bien que mal à éviter l'extinction.

L'humanité en est maintenant à la troisième génération vivant sous Terre. La première, qui a perdu la guerre a toujours considéré la surface comme perdue, la deuxième qui a grandi en entendant parler de la guerre par ses parents également. La troisième génération cependant, n'a connu ni la guerre ni ses récits et rêve de la surface.

Suite à un incident impliquant des mutants à cause de 2 fugueuses, Hisako interroge sa grand-mère à propos de la surface. Cette dernière, dont les souvenirs sont limités, lui parle de son plus beau : l'école. Un endroit où l'on apprend et où l'on joue avec ses amis. La vieille dame remet alors à sa petite fille son uniforme d'écolière. L'adolescente se jure alors de débarrasser la surface des mutants pour aller à l'école avec ses amis…

 

Et dire que les gamins détestent l'école...

 

One woman Army

Dead or School est un jeu de type RPG/Hack'n'slash dont les déplacements se font en 2D. L'aventure d'Hisako l'emmènera dans les stations de métro de différents quartiers de Tokyo tels que Shinjuku, Akibahara, Ikebukuro, Roppongi, etc… Dans chaque station, une carte en haut à droite de l'écran nous indique les parties explorées ou inexplorées du niveau, ainsi que les points de sauvegarde qui, une fois activés, servent aussi au déplacement rapide. On peut voir également sur la map l'emplacement des survivants en détresse à secourir et les souvenirs à collecter.

 

Malgré l'apocalypse, le métro tokyoïte roule toujours!

 

Hisako montera de niveau au fur et à mesure des combats et chaque niveau lui donnera droit à un skill point à utiliser dans le skill tree (point de talent à utiliser dans l'arbre des talents). Ce skill tree comprend 3 catégories, c'est à dire une pour chaque type d'arme qu'elle peut utiliser : épées, fusils et lanceurs.

 

Hisako, au tableau!

 

Ces armes elles-mêmes peuvent être améliorées, via des composants qu'on obtiendra en gagnant des combats, de 3 manières :

• Les pièces de renforcement augmenteront la puissance de l'arme, une opération qu'il est possible de réaliser 10 fois au maximum

• Les pièces de modification donneront à l'arme un effet aléatoire. Heureusement, tant que l'on en possède, on peut réitérer l'opération jusqu'à obtenir un effet qui nous convient

• Enfin, on peut ajouter 2 composants supplémentaires à chaque arme, qui produisent divers effets lorsque celle-ci est équipée (ex : stamina + 15%, life + 24%, un drone qui nous accompagne et attaque les ennemis ou encore des explosions qui se produisent lorsque l'on bat un ennemi, etc...)

 

Joli arsenal!

 

Taillade de mutant sauce napalm

En se déplaçant dans les différentes zones, Hisako aura donc affaires à plusieurs types de mutants qu'il faudra réduire en pièce pour continuer à avancer. Il faut garder à l'esprit que chaque action (frapper, sauter, esquiver…) consomme la barre de stamina et qu'une fois celle-ci vidée entièrement, la demoiselle aura besoin de souffler un peu pour reprendre des forces. Il vaut donc mieux éviter que cela arrive alors qu'il reste 4 ou 5 mutants moisis qui vous regardent comme un mec au régime qui voit passer un grec.

 

Le crâne au dessus de la barre de vie de l'ennemi indique une forte différence de niveau

 

Les armes également ont une durabilité : pour l'épée elle correspond au nombre de coups que l'on peut porter avec, pour les autres armes, au nombre de munitions. Le seul moyen de recharger tout ça est de se rendre à un point de sauvegarde, et parfois c'est loin d'être simple!

Hisako dispose aussi d'un talent spécial très utile : en faisant une esquive au moment de recevoir un coup, le temps ralentit, sauf pour elle. Cela permet d'enchaîner un ennemi sans qu'il ne puisse se défendre. Technique à exploiter sans scrupules contre les boss!

 

C'est le moment de l'enchaîner!

 

C'est pour qui les petit(e)s écolier(e)s?

On ne va pas se le cacher, la réalisation du soft est très fan service. On a une héroïne adolescente avec un sabre, vêtue d'un très court uniforme d'écolière qui se déchire au fur et à mesure qu'elle prend des coups. Sans compter les autres demoiselles en détresse dont les vêtements ont été lâchement lacérés par ces pervers de mutants! Les artworks et scènes animées sont bien réussis et parfois très suggestifs ^^

 

Quelle jolie robe! Même le zombie a flashé dessus...

... Mais il n'a pas pu s'empêcher de la déchirer!

 

La bande son s’adapte à la situation, calme pendant les phases d’exploration et très rythmée lors des combats.

3 niveaux de difficulté sont proposé au commencement, et il est possible d’ajuster en cours de jeu. Pour ma part, j’ai trouvé que le mode Normal offrait déjà un challenge intéressant.

 

Quel niveau de difficulté choisirez-vous?

 

Si le jeu se déroule en 2D, les décors et les personnages eux sont en 3D. La caméra zoom ou s'éloigne en fonction des évènements et le tout fonctionne généralement bien. Je n'ai rencontré qu'un bug, face au premier boss. Il m'a projeté dans le décor… et je n'ai pas pu en ressortir!

Les boss d'ailleurs sont toujours dantesques et introduits par une petite scène animée, toujours sympa à regarder.

 

Hisako contre Goliath

 

Le soft a d’autres petits défauts qui je pense, auraient pu (et dû) êtres corrigés depuis le temps qu’il est sorti. Je pense par exemple au fait qu’il faille sauter plusieurs fois pour monter un escalier et non simplement marcher dessus ou encore au fait que, quelle que soit l’inclinaison du sol, l’héroïne y reste perpendiculaire. Au lieu d’être droite, elle est donc aussi inclinée que la surface sur laquelle elle se trouve.

 

Hisako défie les lois de la gravité

 

Enfin, tous les menus et dialogues sont en Anglais mais s'avèrent tout à fait accessibles.

 

Dead or Conclusion

Voici un jeu indépendant sur lequel on passe un agréable moment. Un scénario assez convenu mais relativement bien ficelé pour un jeu d’action bien réalisé malgré quelques défauts. Son aspect RPG dans l’évolution de l’héroïne et la customisation des armes lui apporte de la profondeur. J’aurai aimé toutefois qu’il y ait plus de combinaison d’attaques (surtout avec l’épée) et un compteur de combo. Le soft possède une durée de vie d’une trentaine d’heures environ, ce qui est tout à fait honorable pour un jeu de ce type et de ce prix.

 

Aidez Hisako à conquérir la surface!

 

Verdict :

 

Nous remercions Marvelous qui nous a fourni une copie de review du jeu

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