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[Test] Foxy Land 2 sur PS Vita et PS4, Le jeu tablette se console
Partez une nouvelle fois à l’aventure avec Foxy afin de retrouver ses enfants enlevés par les frères Wolfie
Lire la suiteNIS America nous propose un remake de Langrisser I et II, respectivement sortis en 1991 et 1994 sur Mega Drive avant d'être portés sur de nombreuses plateformes.
Également connue à l'époque sous le nom de Warsong en import US, cette saga est une référence en matière de RPG tactique. Presque 30 ans plus tard, est-ce toujours le cas ?
… du bien contre le mal, de la lumière contre les ténèbres, de l'ordre contre le chaos… C'est le thème de fond de ces 2 jeux.
Langrisser
L'histoire commence alors que le château de Baldea est pris d'assaut par l'armée de l'Empire Dalsis. Le roi Illzach envoie son fils Ledin, notre héros, hors du palais par mesure de précaution. En comprenant les motivations obscures de l'Empire, Ledin devra partir à la recherche de Langrisser, une puissante épée capable de terrasser les ténèbres…
Menu moderne
Langrisser II
Plusieurs siècles plus tard, Elwin voyage dans un monde en guerre avec son ami magicien, Hein. Elwin est un épéiste à la recherche de l'assassin de son maître. Bien qu'il n'en soit pas sûr, il est le descendant de Ledin, et c'est en sauvant une femme sur le point d'être enlevée par l'Empire que cet héritage va refaire surface. A son tour, il devra retrouver la fameuse épée Langrisser pour mettre un terme aux desseins des serviteurs des ténèbres…
Menu old school
Les 2 jeux ont été refondus exactement de la même manière. Ainsi, dans le menu principal de la Switch nous n'avons qu'une seule icône pour les 2 jeux. Le choix entre Langrisser I et II se fait dans le menu principal du jeu.
Les explications qui vont suivre seront valables pour les 2 jeux puisqu'ils sont tout à fait similaires à la fois en terme de menu, gameplay, graphismes etc… (et ça m'arrange bien ^^). Les réglages (settings) sont d'ailleurs communs aux 2 opus.
Je tenais à vous parler avant tout des options graphiques et sonores proposées car il y a une vraie configuration à la carte. Ainsi, côté graphismes on peut choisir entre :
Full retro : charadesign + map pixellisée
Full moderne : charadesign + map
Mix charadesign rétro + map moderne
Mix charadesign moderne + map pixellisée
Une configuration graphique et sonore à la carte
Quand à l'OST, on peut également choisir entre la nouvelle et l'ancienne, nommée "1991-94"
Allez je vous donne ma config perso : le mix charadesign rétro + map moderne pour les graphismes et bande son originale 1991-94.
Puisqu'on y est, on trouvera également dans les paramètres les classiques réglages de volume BGM, SFX et voix. Une option permet d'activer ou désactiver les animations de batailles, celà dit, si vous ne souhaitez pas les désactiver complètement, elles peuvent être passées d'une pression sur la touche B pendant le combat.
Avant de commencer chacun des 2 jeux, la "déesse de la lumière" veut en savoir plus sur nos motivations. Sous la forme d'un QCM, elle cherche à connaître notre vision de la guerre et de la stratégie. Après avoir donné nos réponses et selon celles-ci, elle nous attribuera des bonus qui pourront être au niveau des HP, des MP, de l'attaque ou la défense etc…
Les réponses au QCM auront une influence sur les stats du héros
Cette étape terminée, on a donc notre personnage sur la carte du monde avec un menu à gauche de l’écran proposant 5 choix :
Commanders
Shop
Story Tree
Data
Deploy
Je trouve le style de la carte superbe
Commanders permet d’accéder aux personnages et à tout ce qui concerne leur équipement et leur évolution. En effet, on pourra consulter les sorts appris par le combattant ainsi que les différentes catégories de mercenaires qu’il peut recruter et on pourra lui affecter différents skills et équipements qui auront une influence sur ses statistiques.
Mais le point le plus intéressant est l’arbre des classes. En effet notre combattant commence dans une classe et c’est ensuite à nous qu’il revient de décider de son évolution. En battant des ennemis, on monte de niveau et on débloque des CP. A la fin de la bataille, celui qui aura le plus d’éliminations à son actif est désigné MVP et obtient un bonus de CP. Ces CP sont requis pour changer de classe et donc faire évoluer nos combattants à notre guise. Par exemple, on pourra choisir pour l’un d’entre eux de chevaucher un dragon ou un serpent, voire de devenir un seigneur de guerre sans monture.
Belle évolution de carrière!
Chaque classe fera évoluer différemment les statistiques du personnage et donnera accès à différents skills et catégories de mercenaires pouvant être recrutés.
Shop vous l’aurez compris, c’est le magasin. On peut y acheter de l’équipement
Story tree est un autre point très intéressant de ces jeux. On y retrouve les différents chapitres de l’histoire ainsi que les embranchements qui peuvent nous faire prendre un chemin différent, et donc nous mener à une fin différente. Langrisser propose 8 fins différentes tandis que Langrisser II n’en propose pas moins de 13!
Une fois un chapitre comprenant un embranchement passé, on peut connaître les conditions d’accès aux différentes branches de l’histoire via le story tree et rejouer les chapitres en question. Les conditions peuvent être par exemple de ne pas battre un certain commandant ennemi ou encore en laisser un s’échapper du champs de bataille.
De nombreux embranchements pour mener à autant de fins différentes
Data sert à enregistrer ou charger une partie.
Deploy enfin pour déployer ses troupes sur le terrain et donc lancer la bataille du chapitre en cours.
Il y a donc une bataille par chapitre et avant de se lancer dans les joyeusetés, on a le choix du placement de ses combattants et du nombre et de la catégorie des mercenaires qu’on va recruter. Vieux réflexe de joueur de RPG, je me dit « je recrute personne comme ça je garde mon argent pour autre chose, genre acheter des armes, armures et tout... ». Bon ça marche pour le premier chapitre, c’est un tutoriel, mais dès le second on se rend compte qu’on ne pourra pas faire sans mercenaires à nos côtés.
Derniers préparatifs avant la bataille
Sur la map, on peut voir quel type d’ennemis nous attendent et élaborer des stratégies par rapport aux catégories. C’est plutôt classique mais efficace : les soldats d’infanterie sont avantagés contre les lanciers, eux-mêmes avantagés contre la cavalerie, qui elle est avantagée contre l’infanterie. Les archers sont efficaces contre les unités aériennes mais ont une faible défense contre les attaques rapprochées, les unités aériennes ont de grandes capacités de déplacement et seront insensibles aux attaques magiques de type terre, mais sont faibles face aux archers et enfin, les unités aquatiques voient leur attaque et leur capacité de déplacement augmentées lorsqu’elles sont dans l’eau.
En regardant le type d'ennemis à affronter, on peut choisir quel type de mercenaires recruter
Les conditions de victoire et de défaite sont énoncées lorsque la bataille commence.
Si on ne l’a pas désactivé dans les options, lorsque 2 unités s’affrontent cela déclenche une petite scène de bataille comme dans Wargroove par exemple.
Comme je vous le disais plus haut, j’ai opté grâce aux options pour le design original des combattants plutôt que le nouveau. Je trouve ce style manga/anime des années 80 voire début 90 infiniment plus classe que la version moderne.
Le charadesigner est un mangaka du nom de Satoshi Urushihara. Il est l’auteur d’œuvres assez peu connues dans nos contrées telles que Ragnarock City ou Legend of Lemnear mais le monsieur a aussi officié en tant qu’animateur sur des œuvres animées qui vous parleront certainement plus : il a été entre autres charadesigner pour 2 OAV de Crying Freeman, animateur clé sur Akira ou encore directeur de l’animation pour Les chroniques de la guerre de Lodoss! Rien que ça!
En haut : artworks originaux, en bas : artworks modernes
Rien que le charadesign donne donc un cachet fou à ces 2 jeux qui s’avèrent en plus être d’excellents RPG tactiques. Le scénario et les dialogues tiennent la route même si c’est par moment un peu cliché et attendu.
Quant à la durée de vie, je pense qu’on peut aisément tabler sur une grosse soixantaine d’heures si l’on cherche à obtenir toutes les fins possibles. On notera aussi la possibilité de lancer les jeux en mode new game + avec 3 possibilités :
New game + classique : on recommence le jeu de zéro en conservant son niveau, sa classe son argent etc…
Un new game + classique version challenge dans lequel on conserve tout mais avec une difficulté augmentée
Et enfin un mode pur challenge ou on reprend de zéro, sans rien conserver et avec la difficulté accrue.
Enfin j’ajouterai que tous les dialogues sont (bien) doublés en Japonais mais traduits uniquement en Anglais. Le niveau reste relativement accessible mais il est vrai que ceux qui sont allergiques à la langue de Shakespeare risquent d’avoir un peu de mal à suivre l’histoire, néanmoins les batailles elles, pourront être menées sans trop de soucis.
A leur sortie sur Mega Drive, les 2 premiers Langrisser étaient déjà de formidables RPG tactiques et parmi les premiers à proposer une histoire à plusieurs embranchements. Pour ce type de jeux, il fallait à l’époque passer par des boutiques spécialisées et importer. Aujourd’hui, c’est un genre qui a un public et est donc bien plus facilement accessible.
Cette compilation de Langrisser I et II est à mon humble avis et pour toutes les raisons que j’ai citées dans l’article une perle, tout simplement. Elle permet de jouer à 2 classiques du RPG tactique en bénéficiant de toutes leurs qualités, tout en profitant d’un gameplay modernisé. Si vous êtes adeptes du genre, il n’y a pas l’ombre d’une hésitation à avoir pour ce titre.
Des artworks supplémentaires en bonus ^^
Wargroove, War Theatre
Si vous désirez vous procurer le jeu et nous soutenir, il est disponible chez Amazon :
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