[Test] Hot Lap Racing - Nintendo Switch

Zero Games / Vision Réelle / Maximum Entertainment - Switch / PC - 39,99€ - 2,9 Go - 16 juillet 2024 - Sous-titres et interfaces en français - Version 1.0.4

 

Hot Lap Racing est un jeu de course exclusivement créé pour Nintendo Switch et décliné sur PC. Celui-ci a été développé par des français, des studios Zero Games et Vision Réelle.

Sur Switch nous n’avons hélas pas le plaisir de pouvoir jouer à des jeux tels que Formula 1, Gran Turismo ou Forza Motorsport. Des propositions de jeux de courses de qualité existent néanmoins, mais sortent au compte goutte depuis 7 ans : Gear Club Unlimited 1&2, Grid Autosport, Need For Speed Most Wanted Remastered, Wreckfest, Burnout Paradise, Super Woden GP, Fast RMX, Mario Kart, V-Rally 4, WRC, Hotshot Racing, Hot Wheels… et même Virtua Racing !

Autant vous dire que pour les passionnés de jeu de caisse comme moi, en ont probablement fait le tour et rincé quelques-uns d’entre eux. C’est donc quelque part un événement, le bienvenu Hot Lap Racing se propose combler un vide, en proposant du sport automobile réaliste, sur circuits, dans des catégories variées, avec un vaste panel de véhicules, allant de la monoplace à la touring car, en passant par des GT, de la Nascar, de l’endurance, et même des voitures sportives de série et autres électriques !

Enfilons notre combinaison, nos gants et notre casque, c’est parti pour l’immersion !

Ce test a été effectué sur toutes les versions mises à disposition depuis sa sortie jusqu’à la 1.0.4.

 

Premiers tours de roues

Au premier lancement du jeu, nous rentrons très rapidement dans l’action avec une partie tutoriel, à bord d’une monoplace. Cela afin de découvrir par la pratique les trois principales commandes du jeu à ce stade :   pour accélérer,  pour freiner, et bien entendu le joystick gauche pour gérer le volant.

Une monoplace pour apprendre à piloter, qui n’en rêverait pas ?

 

Nous est ensuite présenté le panel complet de commandes permettant de gérer si on le désire : l’activation de l’antipatinage et de la transmission manuelle, le changement de caméra, passer les rapports, actionner le frein à main, etc. Le Traction Control et la boîte de vitesses automatique sont (dés)activables en pleine course selon le mode de jeu choisi.

Le menu principal est classiquement proposé avec les grandes thématiques habituelles :

• Solo, avec la carrière, les championnats, le mode course rapide et un mode “Hot Lap”.
• Multijoueur local (jusqu’à 4 manettes) et en ligne (parties publiques ou privées jusqu’à 12 joueurs).
• Mon profil (personnalisation, statistiques détaillées et succès débloqués).
• Codex des pilotes, que nous découvrirons à mesure que nous battrons des rivaux.
• Options : hud, gameplay, gestion de la caméra, de la transmission, options d’affichage, difficulté, contrôles, audio, langues…
• et enfin les Crédits.

 

Casque, avatar, combinaison... tout est personnalisable, de quoi disposer d’un alter égo quasi unique !

 

Au commencement...

Pour moi, ce qui va donner tout son intérêt à un jeu, c'est la qualité de sa carrière solo. Celle-ci prendra la forme classique d’une d’arbre dont pour l’instant nous n’avons accès qu’aux racines et au tronc. En effet, avant de s’attaquer aux branches qui la constitueront, il y a une phase préliminaire importante.

La carrière débute nécessairement par un entraînement basé sur ceux de labien réelle "Feed Racing School". Il s'agira là d'un équivalent des permis, assez directif, légèrement brouillon dans ses explications, et laissant peu la place à l’erreur (ça me rappelle un jeu de grand tourisme tiens…)

A l’issue des différents défis qu’il propose, vous aurez fait le tour complet des bases du pilotage. Comme par exemple : gestion de la vitesse, du freinage, des virages, des épingles…

Dans les situations présentées, vous devrez utiliser l’accélération, le freinage, atteindre certaines vitesses, ou tourner juste avant d’atteindre des portails de couleurs… à la manière d’un jeu de rythme qui nous apprend à décomposer les phases d’une situation sur circuit.

Le timing est crucial, car la moindre erreur dans la chorégraphie vous obligera à recommencer la séance en cours avec un joli message “mauvaise touche”.

 

Si de mon point de vue, j’aurais préféré avoir les “mains libres”, je peux comprendre que pour des personnes découvrant la simulation auto, ce soit important de suivre les consignes, quitte à y “perdre” un peu de temps. Par contre, c'est un aspect frustrant qui pourra retirer à certains l’envie d’aller plus loin, un peu comme le garage souterrain dans Driver. En cela, le système de permis asynchrone de Gran Turismo était une bonne idée puisqu’il laissait le joueur participer à quelques championnats simples avant même d’avoir eu son premier permis, corsant les permis suivants de manière régulière et ouvrant progressivement l’horizon des championnats auxquels on pouvait participer. Ici ce sera beaucoup plus séquentiel.

Ensuite à vous les séances de qualifications contre la montre, avec d’autres élèves pilotes présents sur le circuit et enfin le défi Bernier, étape importante des préliminaires de la carrière, qui vous mettra face au chrono d’un premier rival dont il faudra exploser le temps.

 

La carrière en détails

L’arbre de carrière en tant que tel s’offre ensuite à vous et vous permettra de vous battre contre d’autres pilotes, contrôlés par la machine, les fameuses IA. Trois grandes branches se dessinent : les monoplaces, Les GT et enfin l’endurance. Elles seront ainsi présentes sur plusieurs paliers contenant chacun plusieurs championnats.

Chaque championnat met à l’honneur une époque, un véhicule, une marque ou une classe particulière de véhicules. Ainsi vous vous confronterez régulièrement à des adversaires d’une puissance, d’un modèle ou d’une période historique équivalente sur des circuits soigneusement sélectionnés. Le seul inconvénient à mon sens étant qu’on se retrouve souvent sur des courses avec très peu de variété de véhicules en lice, voire parfois le même modèle que nous, à l’exception de la livrée.

Chaque championnat terminé vous permettra d’obtenir une note allant de “E-” (nul) à “A+” (excellent). Si vous désirez atteindre des sommets avec une note “S”, il faudra alors faire abstraction de l’option antipatinage, de la trajectoire idéale ou bien encore de la boîte automatique (2 options sur 3 désactivées).

Cette note est attribuée premièrement en fonction de votre place sur le podium, mais tient compte également de la propreté de votre pilotage. Évitez donc au maximum les sorties de piste ou bien encore de provoquer des accidents… ce qui a été plutôt compliqué pour moi, qui jongle régulièrement avec Wreckfest.

En début de chaque course de championnat, vous sera d’ailleur proposé, de manière optionnelle, une phase de qualifications. Si vous décrochez un bon temps vous pouvez espérer démarrer la course en tête de peloton et ainsi éviter de devoir effectuer une remontada. Si vous passez les qualifications vous atterrirez simplement à la 12e position.

Vous pourrez enchaîner les championnats de manière linéaire ou bien les découvrir en parallèle. Il va de soi que ceux-ci contiendront des épreuves plus longues et plus difficiles, à mesure que vous progresserez dans la carrière. Le but constant étant de faire monter la jauge de popularité, mais également, si vos notes sont bonnes, espérer récupérer les pièces de la Formula X-treme, donnant accès à l’ultime catégorie de compétition, inventée par les créateurs du jeu !

 

Fais un temps

D’autres modes de jeu sont disponibles, comme le mode Hot Lap, qui est en gros l’aspect Trackmania du jeu. C’est du contre la montre sur des pistes de votre choix. Dans ce mode, on choisit une voiture avec sa livrée et son pilote, un circuit, et go “faire un temps” en mode try hard, seul sur la piste !

Il est tout à fait possible de se faire une partie solo contre d’autres pilotes contrôlés par l’ordinateur, sans avoir à se lancer dans une carrière, ou risquer sa popularité, grâce au mode “course rapide” ou “championnat”. Ces deux modes permettent de s'entrainer en condition contre les IA, déterminer leurs faiblesses, apréhender le tracé d'un circuit ou le gameplay d'une caisse en particulier.

Ici, rien n'empêche de retirer les limites de catégories.

 

Enfin, pour pousser l'amusement un peu plus loin vous pouvez vous mesurer à des adversaires humains, soit en ligne, soit en local sur le même écran, avec la possibilité de le partager jusqu'à quatre. Avantage ici, il sera possible de panacher entre les joueurs humains et les IA. Par exemple : 2 joueurs humains contre deux joueurs IA. Rare sont les jeux qui ne nous laissent pas juste seuls entre humains, ça fait plaisir.

Les détails seront revus à la baisse dans ce mode.

 

Le Gameplay

C’est le bon moment pour parler du gameplay d’Hot Lap Racing, qui est vraiment à la croisée des chemins entre simulation et arcade. Facile à prendre en main, mais qui se perfectionne et se maîtrise sur la durée. Ce qui n’est pas du tout un obstacle aux joueurs débutants, au contraire. La physique associée au gameplay dispose de bases saines, un contrôle assez précis, malgré les joycons.

D’ailleurs chaque voiture semble avoir son propre caractère et c’est appréciable. Certaines se joueront plutôt façon drift avec un arrière qui se place tout seul tandis que d’autres, souvent plus anciennes, auront tendance à décrocher du train avant. Il faut vraiment toutes les expérimenter pour profiter de toutes les saveurs du pilotage sur circuit. Ce sera d’autant plus de travail et de fierté que de les maîtriser toutes.

Rapide, pointue, classe.

 

A foison de véhicules

Le choix de véhicule est ample, avec un roster bien fourni et couvrant plusieurs familles de bolides de courses, de nombreuses époques et catégories. Certains modèles disposent de toutes les licences, tandis que d’autres arborent des marques, sponsors et stickers aux noms inventés mais évocateurs.

Il y en a vraiment pour tous les goûts et j’ai autant adoré retrouver des monoplaces que des véhicules de tourisme rappelant avec émoi des jeux mythiques comme TOCA ou SEGA Touring Car, ou bien encore des caisses de Rallye (montées course), rappelant Colin Mc Rae et Dirt à mon bon souvenir. A la limite il manquerait un peu de JDM, mais qui sait, peut être que dans un futur contenu additionnel… On croise les doigts.

Et ce n'est qu'un aperçu !

 

Chaque voiture a reçu beaucoup de soin dans sa modélisation mais aussi dans la présentation qui lui est associée (même quand celle-ci est inventée). Pusieurs livrées sont disponibles, associées à un pilote et un numéro.

 

Les circuits

Les circuits sont eux aussi assez nombreux (17), avec à chaque fois ou presque, plusieurs variantes de tracés à disposition. Comme pour les véhicules et sponsors, certains sont officiels, d’autres moins, mais évocateurs. Nous retrouvons donc du franco français mais également des quatres coins du monde : Laquais, Kuwait, Salzburgring, Mettet, Zolder, Bourbonnais, Circuit du Var, Arroyo, Albi, Oschersleben, Jarama, French Riviera, Mygale, Circuit de France, Navarra, Flagstaff et Gingerman Raceway.

Ils sont bien modélisés et détaillés, dans la limite des capacités de la Switch.

 

La végétation rend très bien ! Le public nombreux est bien présent, et les conditions visuelles d’éclairage selon le moment de la journée sont vraiment réalistes. Certains d’entre eux semblent plus travaillés que d’autres, présentent de jolies variations de dénivelés ou des décors atypiques comme la Riviera et son tracé semi urbain bifurquant par des pistes d’aéroport.

On sent toutefois que l’équipe n’a pas eu le temps de tous les peaufiner dans les moindres détails pour la sortie du jeu. Cependant, depuis la mise à jour 1.0.4, certains d’entre eux semblent avoir bénéficié d’ajouts de détails, rendant l’ensemble un peu plus cohérent. Là aussi, j’imagine que de futures mises à jour ajouteront des détails ou carrément des circuits. Rien n’est promis, a suivre…

On retiendra aussi les éclairages très réussis, donnant parfois beaucoup de profondeur aux décors. Les distances d'affichage étant folles...

 

Et la technique ?

Côté graphismes et réalisation, nous sommes sur une proposition plus que correcte pour ce qui se fait sur Switch, avec une définition native, des environnements et éclairages propres ainsi que des véhicules très finement modélisés. C’est d’ailleurs sur eux que les détails se concentrent énormément, y compris dans le cockpit mais aussi dans leurs intéractions avec l’environnement ! Les traces de pneu dans l’herbe et sur l’asphalte se veulent réalistes.

Observons avec attention les détails reproduits sur cette belle monoplace

 

En vue interne, les mains du pilote sont très bien modélisées, les animations tangibles, avec beaucoup de petits détails comme les doigts qui actionnent les vitesses sur les palettes ou le pommeau de vitesse… Il en est de même pour les pneus des monoplaces dont la texture et les imperfections donnent un rendu bluffant.

Remarquez les rétroviseurs disposant de vrais reflets, avec courbure !

 

Un truc plutôt bien vu est que l’on peut commencer une course en plein jour et la finir par un beau coucher de soleil de manière extrêmement naturelle. Il n’y a cependant pas de météo ou de gestion de la pluie/neige/brouillard, etc.

Malgré une fluidité plutôt bonne (30 fps en moyenne), des drops de framerate peuvent survenir de temps en temps, c’est plus ou moins fréquent selon le circuit ou la situation, ce qui dans certaines cas peut s’avérer handicapant. Sur de longues sessions, on n’y prête pas plus attention que ça, mais c’est bien plus notable quand on vient d’une partie sur un autre jeu n’ayant pas le hoquet.

Enfin, petit détail, si vous comptiez cartonner à fond dans le jeu, sachez qu’il n’y a pas de dégâts sur les carrosseries ! Dommage mais compréhensible.

Ce n'est pas faute d'avoir essayé !

 

Du côté du son, les moteurs sont bien reproduits mais légèrement feutrés et étouffés par la musique bien rock... que j’ai baissé à contrecœur. Les bruits de roulement, d’air et environnementaux sont également en retrait… Malgré cela, nous restons sur une proposition qualitative dans son ensemble.

Les différents bruitages et petits sons, que ce soit dans les menus ou lors des courses, lors des sorties ou virages coupés par exemple, sont également bien choisis. On entend les ovations du public quand on passe à côté des gradins, c’est assez fun.

 

IA quelque chose qui cloche

Un des points faibles de Hot Lap Racing n’est pas à proprement parler son IA, qui, bien que perfectible, fait plutôt bien son job. Elle est combative (un peu trop parfois) et sait plutôt bien piloter tout en n’échappant pas aux erreurs (d’ailleurs certaines semblent avoir quelques touches de personnalité, à la manière des drivatar de Forza).

Le problème est davantage dans la gestion des collisions avec ces dernières. En effet, votre voiture semble ne pas faire le poids face aux adversaires, papier versus rocher. Il vous faudra considérablement plus de force et hargne pour les bousculer ou leur faire faire un tête à queue, ce que ces dernières vous infligent avec une étonnante facilité.

Le "traction control" a tendance à vous désavantager dans les lignes droites, attention à surveiller vos arrières.

 

A moins de terminer la phase de qualifications en première position (ce qui ne vous affranchira pas des dangers), il faudra vous armer (même en facile) de votre plus grand calme et d’une capacité à éviter les contacts avec les autres véhicules, surtout sur l’arrière du votre. Si cela m’a peu impacté, cet aspect peut s’avérer là encore frustrant, en attendant une éventuelle correction.

En fonction des circuits, il sera bien plus simple de faire de belles remontées, car les adversaires la jouent safe dans les gros virages et épingles. Ralentissant énormément à leur approche.

Depuis la version 1.0.4, ce point a été quelque peu revu. Si l’IA reste combative, elle ne poussera plus mémé dans les orties avec autant de facilité. Votre véhicule gagne un peu en stabilité et l’IA essaye de mesurer ses attaques, évitera parfois le contact au tout dernier moment (je dis bien parfois).

La physique semble avoir été équilibrée, votre poids face aux adversaires étant beaucoup plus équitable. Je ne dis pas que c’est parfait, mais cela adoucit beaucoup la difficulté. Cela n’empêchera pas les circuits avec de très longues lignes droites (ou courbes) tels que Flagstaff de tout de même rester les plus pénibles à remporter. Il faudra tout donner lors des qualif’ !

On va jouer des coudes !

 

Hot Conclusion

Hot Lap Racing est un jeu très prometteur, plutôt ravissant et très complet, qui depuis ma preview s’est quelque peu bonifié et dont les principaux reproches ont été en bonne partie corrigés. C’est peut être beaucoup demander de ma part, car je sais que l’équipe de développement est toute petite, tout comme son budget, mais il ne reste pas grand chose pour que ce titre soit vraiment un hit et qu’il marque les esprit de manière durable.

Malgré quelques couacs, les qualités de Hot Lap Racing sont indéniables, d’autant que les développeurs annoncent travailler d’arrache pied pour non seulement fournir un jeu totalement impeccable, mais du contenu additionnel gratuit dans les mois à venir. Très à l’écoute de la communauté, notamment sur le serveur Discord dédié au jeu, ils prennent note des retours de bugs et suggestions afin de rendre le Hot Lap Racing toujours meilleur.

Ceci présage du bon et je me dis qu’il aura fallu attendre la fin de vie de la Switch pour bénéficier probablement d’un de ses meilleurs jeux de course, c’est un très bel hommage à cette console, que de lui faire un (ultime ?) titre de cette qualité, pensé pour la Switch dès le départ, ce qui en dit long sur l’investissement de l’équipe de développement.

Accessible aux pilotes confirmés tout comme aux débutants, nous avons droit à un grand nombre et une grande variété de circuits, d'épreuves, de véhicules et de modes de jeu. Seul ou à plusieurs, il y aura de quoi enchaîner les parties et décrocher de nouveaux évènements mais aussi le saint graal : La Formula X-treme !

Les statistiques, très complètes, accompagnées de succès internes au jeu, apportent un petit plus non négligeable.

 

Verdict :

 

Fiche technique :

• Genres : Course
• Développeur : Zero Games Studio / Vision Réelle
• Editeur : Maximum Entertainment
• Français : oui
• Plateformes : Switch, PC (Steam et Epic)
• Testé sur : Switch 2019
• Prix : 34,99 € (démat), 39,99 € (physique)
• Versions testées : 1.0.2 à 1.0.4
• Taille : 2,9 Go
• Date de sortie :16 juillet 2024
• Magasins : eShop Nintendo Switch, Steam, Epic Games store

Nous remercions Maximum Entertainment qui nous a fourni une copie de review du jeu

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