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[Test] Maneater, Les dents de la Switch

[Test] Maneater, Les dents de la Switch
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Sorti l'été dernier sur PC et consoles de salon, le squale de Maneater débarque sur la console hybride de salon ce 25 mai. Le portage a semble-t-il été plus long que prévu, Sharky en a-t-il profité ?

 

Fiche technique :

  • Genre : RPG, Action
  • Développeur : Tripwire Interactive
  • Editeur : Deep Silver
  • Langues :Allemand, Anglais, Espagnol, Français, Italien, Japonais, Coréen, Portugais, Russe, Chinois 
  • Plateformes : Switch
  • Prix : 39.99 €
  • Version : 1.0.1
  • Taille : 4,7 GB
  • Date de sortie : 25 mai 2021
  • Disponibilité : Physique et Dématérialisé

 

Sharky.zip

A l'occasion de la sortie du soft l'année dernière, Dimitri nous avait proposé un test ultra complet sur la version Xbox One du jeu. Afin d'éviter le copier-coller ou la redondance, je ne vais pas m'attarder plus que cela sur le jeu en lui-même que je résumerai brièvement mais plutôt donner mon ressenti sur la qualité du portage. N'hésitez donc pas à consulter l'excellent article de Dimitri ici.

 

Nat Geo Wild

Le jeu débute comme un reportage sur les chasseurs de requin, à bord du bateau de Pete. Dans la famille de Pete, surnommé "l'écailleux", on est chasseur de requins de père en fils. C'est d'ailleurs dans la gueule d'un méga requin que son père a perdu la vie devant ses yeux, mais il veut quand même transmettre le flambeau à son fils, qui lui, préférerait aller étudier à la fac.

Sympa le bonhomme

 

Le jeu nous passe alors les commandes d'un beau spécimen de requin bouledogue, l'occasion par un bref tutoriel d'apprendre à manier la bête, avant d'aller faire ce qu'on attend d'un "maneater", c'est à dire aller manger des hommes.

L'attaque est signalée à Pete qui va se rendre sur place pour capturer la bête. C'est suspendue à un crochet sur le pont du bateau qu'il ramènera sa (grosse) prise jusque dans le bayou. En éventrant le squale, il se rend compte qu'il a affaire à une femelle et qu'elle avait un petit requineau tout mignon dans les entrailles. Excité par le plaisir de la chasse, Pete décide de balancer le baby shark dans les eaux troubles du bayou, en prenant soin de lui entailler l'aileron pour le reconnaître le jour où il le chassera. Mais le petit est déjà un rebelle et avant d'aller rejoindre les alligators, il attrape et tranche la main du chasseur avant de se sauver dans l'eau. Pete jure de le retrouver et de lui faire payer, mais… Et si les rôles étaient inversés ? Et si le chasseur devenait la proie?

Prenez un chewing-gum Emile

 

Petit poisson deviendra grand

Nous voici donc, petit requin de quelques kilos, mais avec des dents acérées et un appétit féroce, à arpenter le bayou, à croquer des tortues et engloutir des poissons chats. Le but est de passer au fil du temps de baby shark à megalodon. Pour grandir, il va donc falloir (beaucoup) bouffer, et accomplir des quêtes pour gagner de l'expérience, puisque nous sommes dans un shaRkPG. Chaque zone de la map contient son lot de missions. Il faudra commencer par réduire la population de tel ou tel proie pour attirer les prédateurs locaux et les transformer en boulettes de viande hachée.

Le soft ne mériterait pas son nom de Maneater si on ne pouvait pas avaler ces crétins d'humains qui se baignent inconsciemment sur notre territoire, donc, rassurez vous, il y aura du bipède en buffet à volonté.

A table!

 

Si on mange trop d'humains, cela déclenche une alerte et les chasseurs de requin débarquent. A ce moment s'engage un combat sans pitié entre l'homme et la bête. Les chasseurs font assez mal au début, et plus notre requin grandit, plus ils utilisent des armes meurtrières. Malgré tout, une fois atteint l'âge adulte, c'est vraiment du gâteau que de les avaler tous autant qu'ils sont. Et donc plus l'on tue de chasseurs, plus le niveau d'infamie augmente. A chaque niveau plein, un demi-boss apparaît pour essayer de devenir le héros du jour, celui qui aura tué le méchant requin. Je ne vous cache pas que, comme les autres, il finira en casse-croûte. Ces demi-boss permettent de gagner de l'expérience et des nutriments, ainsi que du mutagène et le déblocage de certaines évolutions. Le but ultime de cette quête étant de venger la mort de maman par le méchant Pete (je vous le rappelle si vous n'avez pas suivi).

Désolé Shannon, tu vas finir en amuse-gueule

 

Eat. Sleep. Evolve. Repeat

Le requin est un animal qui existe depuis des millions d'années. C'est un prédateur parfait qui domine sa chaîne alimentaire. Il n'a à craindre aucune espèce vivante, si ce n'est l'homme, mais uniquement grâce à la technologie. Chaque fibre de son corps, chacun de ses sens en fait la machine à tuer ultime.

Email Diamant

 

Tout ça c'est déjà très bien, mais les développeurs de Maneater se sont sûrement dit : "ok le requin est déjà une machine à tuer parfaite, mais si on allait encore plus loin?". Donc en plus de booster ses facultés naturelles telles que son sonar ou sa faculté à digérer presque n'importe quoi, on peut aussi lui appliquer des mutations de plusieurs types : osseuses qui recouvre les parties du corps d'une couche d'os, bioélectriques qui balancent des décharges électriques qui immobilisent les animaux à proximité ou encore les mutations de l'ombre qui permettent de les empoisonner.

Mi-osseux, Mi-bioélectrique, 100% flippant!

 

Portage ou potage?

Alors très clairement, le jeu est fun et constitue un excellent défouloir. Incarner et faire grandir ce prédateur des mers se fait dans des bains de sang pas possibles, avec un réel sentiment de puissance une fois atteint une taille imposante.

Petite exploration des profondeurs

 

La différence de puissance entre les consoles de salon et la console hybride de Nintendo fait que les graphismes seront forcément un (voire plusieurs) cran en dessous. Néanmoins, pour un jeu Switch, ça reste tout à fait acceptable. Le requin est bien modélisé, ce qui est primordial puisqu'il est l'élément central à l'écran. Les autres animaux aquatiques ont des textures moins fines, mais les jeux de lumières sous-marins, ainsi que les différences de couleurs ou d'opacité de l'eau masquent plutôt bien les défauts. A la surface, c'est moins beau que sous l'eau, mais aucune déception à ce niveau, je savais que je jouais sur Switch.

Il vous reste une place dans le bateau?

 

J'ai particulièrement apprécié le gameplay, très fluide, le squale est facile à diriger, on s'éclate vraiment à tout dévorer. Je n'ai pas rencontré de bugs vraiment gênants, juste de temps à autre, des poissons qui avançaient de manière saccadée, comme s'ils subissaient une baisse de framerate alors que tout le reste autour était normal.

Bouffez Willy

 

Les doublages sont plutôt sympas et entièrement en anglais. On a donc des sous-titres en français, qui sont d'ailleurs tout à fait lisible, ce n'est pas toujours le cas avec d'autres jeux lorsque l'on joue en mode portable. La voix off qui fait les commentaires est excellente et balance des critiques acerbes sur les humains capitalistes, avec un ton désinvolte et un flegme qui produit un décalage total avec la violence du requin qui mange des gens comme de vulgaires knackis. La profusion de sang est d'ailleurs volontairement abusée pour accentuer le côté "Dents de la Mer".

 

Conclusioneater

Je me suis vraiment éclaté sur Maneater, c'est quand même un jeu qui sort du lot par son principe. D'un point de vue technique, il ne faut pas s'attendre à un équivalent Xbox One ou PS4 bien sûr, mais le portage est bon et le moteur graphique fait le job. C'est donc un jeu à recommander si vous ne possédez pas de console de salon ou de PC gaming, ce serait dommage de passer à côté. Bien sûr, si vous avez déjà fait le jeu l'an dernier et qu'il vous prend l'envie de croquer du baigneur dans les transports… N'hésitez pas non plus!

 

Verdict :

Les +

  • Un jeu qui sort du lot
  • Portage de bonne qualité
  • Gameplay fluide
  • Incarner un requin

Les -

  • Graphismes nécessairement moins beaux que les versions consoles de salon

On aurait aimé :

Un peu plus de catégories de mutations

Dans le même genre :

Ecco the Dolphin ^^

Graphismes :
Acceptables sur Switch
7/10
Musique et sons :
Bande son correcte, doublages pas mal du tout
7/10
Gameplay :
Gameplay fluide, prise en main aisée
8/10
Scénario et histoire :
Scénario "basique" de vengeance, mais tout à fait original et peu répandu d'incarner un animal marin
8/10
Durée de vie :
Une douzaine d'heures environ, relativement court mais en même temps, plus long pourrait devenir trop répétitif.
7/10
Rapport qualité / prix :
Proposé à 39,90€, un prix qui reste raisonnable
7/10
Coup de coeur :
Oui, c'est un jeu qui sort du lot par son originalité et c'est un bon défouloir
8/10
Total : 7.4/10

 

Nous remercions Koch Media qui nous a fourni une copie de review du jeu

 

Merci pour votre lecture ! Coeur bleu

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