Aller au contenu Aller au menu Aller à la recherche

[Test] Monark sur Switch, un nouveau roi des RPG?

[Test] Monark sur Switch, un nouveau roi des RPG?
Flèche vers le bas Consultez directement le verdict

Édité par NIS America et Furyu (Caligula Effect) et développé par le studio japonais Lancarse (Lost Dimension, El Shaddai) en collaboration avec d'anciens membres d'Atlus ayant travaillé sur les franchises Shin Megami Tensei et Persona, Monark est un nouveau RPG tactique sorti en Europe le 25 février 2022 sur PlayStation 4 et 5, Switch et PC.

 

Fiche technique :

  • Genre : TRPG
  • Développeur : Lancarse, Furyu
  • Editeur : NIS America, Furyu
  • Langues : Anglais
  • Plateformes : Playstation 4 et 5, Switch, PC
  • Testé sur : Switch
  • Prix : 59.99 €
  • Version : 1.0.0
  • Taille : 7.12 GB
  • Date de sortie : 25 février 2022
  • Disponibilité : Physique et Dématérialisé

 

Persona 5 Monark

Monark nous fait débuter l'aventure directement dans le coeur de l'action. Face à des soldats squelettes, nous sommes engagés dans un combat impossible à gagner. Après avoir subi un échec cuisant, nous nous retrouvons dans un bureau, face à la doyenne de l'académie, qui va alors nous faire passer un test de personnalité, sous forme de questionnaire. Les réponses données définiront notre Ego, avec des statistiques réparties en 7 branches, correspondant aux 7 péchés capitaux : orgueil, avarice, paresse, gourmandise, luxure, envie et colère.

monark

Nooooooooon!

 

Suite à cela, nous nous réveillons dans un couloir en compagnie de Nozomi, la présidente du Bureau des élèves, Chiyo, la jeune sœur du protagoniste et le médecin de l'académie, le fantasque docteur Hasegawa. Notre personnage est amnésique, et nous nous retrouvons dans une situation complètement incroyable : une anomalie a enveloppé l'académie, la coupant du reste du monde, et une brume a envahi les couloirs en rendant fou les étudiants. Le groupe decide de descendre au rez-de-chaussée, encore épargné par ce brouillard maléfique.

monark

Toute l'académie est coupée du monde par cette anomalie

 

En chemin, Chiyo reçoit un appel sur son portable, ce qui étonne tout le monde car depuis le début de l'anomalie, le réseau mobile est hors service dans toute l'académie. Alors qu'elle répond, nos étudiants sont transportés dans un monde effrayant, dans lequel nous faisons de nouveau face à des soldats squelettes. Face à ce qui semble être une mort certaine, apparaît une étrange créature, ressemblant à un lapin en peluche : Vanitas. Notre personnage exigera alors de lui qu'il lui prête son pouvoir pour combattre et sauver ses amis.

monark

A moi de jouer!

 

Maintenant confronté à cet autre monde qui a pris possession de l'académie, notre héros va devoir défaire les personnes ayant pactisé avec des monarks en vue d'obtenir du pouvoir, afin de libérer tout le monde de cette malédiction…

 

Tic tac, la tactique c'est l'attaque

Monark est un JRPG avec un système de combat tactique au tour par tour. De manière classique, on peut donc distinguer 2 phases dans le jeu : la partie exploration et la partie combat.

monark

Les décors sont assez peu variés...

 

La partie exploration s'avère relativement basique, il faut résoudre des "énigmes" en interagissant avec des PNJ et des items pour avancer, le tout étant régulièrement ponctué de cutscenes avec des (longs) dialogues. De manière générale, pour affronter un pactisant et son Monark, il faut commencer par détruire 3 cristaux appelés "Ideal", pour réduire l'influence de la brume étage par étage dans les différents bâtiments. Chaque Ideal détruit nous permet d'en apprendre plus sur les motivations du pactisé. À l'instar de Persona ou de Caligula Effect, ce sont des personnes qui ont subi des traumatismes importants, et qui ont souhaité obtenir du pouvoir, afin de réparer les choses à leur manière, ou de se venger de la société par exemple. On retrouve donc ce schéma où, malgré que l'on déteste ces ennemis et le mal qu'ils font, on arrive à les comprendre et à ressentir de l'empathie pour eux.

monark

Une haine engendrée par la souffrance

 

La partie combat m'a rappelé le jeu Lost Dimension, sur PS Vita, également développé par le studio Lancarse. Il s'agit de vrai tour par tour, sans jauge de temps ou autre système, chaque personnage a droit à une action, d'abord les nôtres, puis ceux de l'ennemi, et ainsi de suite. Les déplacements se font dans un périmètre représenté par un cercle bleu, il y a pas mal de paramètres à anticiper, ce qui rend l'élaboration de stratégies vraiment intéressante. Ainsi, on va devoir calculer si l'ennemi sera à portée pour contre-attaquer, si on peut le frapper dans le dos, si nos alliés sont à portée également pour nous porter assistance, si des éléments du décor peuvent nous empoisonner, nous brûler ou au contraire nous soigner, etc… J'ai vraiment apprécié les combats dans le jeu, car même si la plupart sont relativement faciles, les combats de boss quant à eux, offrent un véritable challenge. Chaque erreur peut coûter cher, car ils sont puissants et disposent d'un nombre élevé de PV, et si le personnage principal meurt, c'est le Game Over.

monark

Travail d'équipe : 4 coup en 1!

 

On ne progresse pas de manière classique dans Monark, en battant des ennemis pour engranger de l'expérience et monter de niveau. A la fin du combat, selon la note obtenue, on reçoit un certain nombre de points de spirit. Ces points nous permettent de débloquer des compétences, et d'augmenter le niveau de celles-ci. A chaque compétence achetée, on monte d'un niveau, ce qui augmente mécaniquement nos statistiques. Ces points sont à utiliser avec parcimonie car ils sont à partager entre tous nos personnages, mais servent aussi à acheter des items de soins, curatifs, etc…

monark

Surtout bien calculer l'utilisation des points SPIRIT

 

Un Monark pour détrôner Royal?

Sur Switch, le soft est plutôt beau et fluide. Le scénario fait en sorte que les décors ne soient pas vraiment variés puisque nous sommes coincés dans une académie. Il y règne néanmoins une ambiance soft horror assez pesante et bien rendue, avec ces étudiants qui déambulent comme des zombies, ces tâches de sang au sol et sur les murs… Sans compter les cris ou les bruits de personnes qui tapent à la porte etc… J'aime beaucoup la direction artistique du titre, notamment les Monarks, que j'ai trouvés bien travaillés et stylés, de vrais monstres bien badass.

monark

monark

Les boss sont aussi badass qu'ils en ont l'air!

 

La bande son est plutôt effacée lors de la partie exploration mais laisse place à des pistes J-Pop bien punchies pour les combats de boss. Les doublages sont en japonais, et les textes uniquement en anglais, assez soutenu d'ailleurs. Les personnes allergiques à la langue de Shakespeare auront bien du mal à suivre à mon avis.

Il faut compter une grosse vingtaine d'heures de jeu pour arriver à une fin, sachant qu'il y en a plusieurs possibles.

 

Mon a(rk)vis

Monark est un JRPG dans le genre Persona-like qui, sans arriver à dépasser son maître, propose néanmoins une expérience de jeu intéressante et plaisante, dans la même veine qu'un Caligula Effect. J'ai apprécié particulièrement le système de combat, ainsi que celui d'évolution des personnages qui est assez atypique. Le scénario ne révolutionne pas le genre mais permet de passer un bon moment, malheureusement dans un anglais qui ne sera pas accessible à tout le monde. Un bon titre donc, pour les amateurs du genre qui ont une bonne maîtrise de la langue.

Verdict :

Les +

  • Le système de combats
  • Des boss qui offrent un vrai challenge
  • La direction artistique, plus particulièrement le charadesign
  • Les pistes des boss de l'OST

Les -

  • Beaucoup de dialogues, parfois longs, parfois peu intéressants
  • Pas de traduction en français et niveau de l'anglais assez soutenu
  • Décors peu variés

On aurait aimé :

Une localisation en français

Dans le même genre :

Persona, Shin Megami Tensei, Caligula Effect

Graphismes :
Graphismes propres sur Switch, charadesign au top
8/10
Musique et sons :
OST J-Pop qui motive pour les combats de boss, doublages japonais de qualité
8/10
Gameplay :
Gameplay intéressant, tant pour les combats que le système d'évolution avec les points Spirit
7/10
Scénario et histoire :
Un scénario qui ne révolutionnera pas le genre mais qui reste convaincant et qui donne envie d'aller au bout
7/10
Durée de vie :
Un peu plus de 20 heures pour obtenir une fin, bien plus pour toutes les voir
7/10
Rapport qualité / prix :
Les fans de Persona-like avec une bonne maîtrise de l'anglais y trouveront leur compte
7/10
Coup de coeur :
C'est un coup de coeur pour moi, j'espère que cette nouvelle licence parviendra à trouver son public, et qui sait, nous proposera plus tard un prochain opus traduit en français!
8/10
Total : 7.4/10

 

Nous remercions Koch Media qui nous a fourni une copie de review du jeu

 

Merci pour votre lecture ! Coeur bleu

Vous appréciez notre travail et désirez nous soutenir ?

Offrez-nous un café !

Partager : Facebook Twitter email

0 Commentaires

Il n'y a pas de commentaires pour l'instant

Ajouter un commentaire

Ces articles pourraient vous intéresser...