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[Critique] The Abandoned Empress T02
Après être retournée 7 ans dans le passé, Aristia jouit d’une routine paisible auprès d’Alendis, son ami malicieux et prévenant, et de l’affection retrouvée de son père...
Lire la suiteBounding Box Software - Humble Games - Xbox / PlayStation / Switch / PC - 24,99€ - 2Go - Français - Durée de vie minimum : 7 à 10h
Financé grâce à une campagne Kickstarter en 2019, le projet Prodeus voit le jour par l’ambition de Mike Voeller et Jason Mojica (anciens de Raven Software : Hexen, Heretic, Soldier of Fortune, Quake 4, …). Laquelle ? Raviver la flamme des anciens FPS / Doom-like avec des méthodes de rendu et un moteur de jeu actuels, tout en laissant intact ce qui a fait l’essence du genre. Ils se sont entourés pour cela de génies du level design et de la musique…une team à la Id Software des années 90 en somme, avec un appui de taille : la communauté, dont la forte implication est une des lignes directrices du projet. Un Mix qui va (spoiler alert) rapidement aller au-delà des espérances et (à mon sens) au-delà d’autres projets néo-rétro FPS récents en termes de résultats.
Ready ? Go !
Prodeus. Est-ce là le nom d’un héros ? D’une planète ? D’un ennemi vicieux ? D’une arme ? N’étant officiellement affilié à aucune licence ou univers existant - Si ce n’est le D qui fait furieusement penser à celui de Doom (1993) -, avant de lancer Prodeus, on ne sait guère à quoi réellement s’attendre. Les diverses vidéos teasing distillées depuis les tout débuts du projet m’ont immédiatement hypé techniquement et artistiquement parlant mais il y avait autre chose : on devine qu’il va y avoir du lourd côté exploration, action, gameplay, armes et surtout... giclées de liquides et morceaux de chair en tous genres. Si vous êtes attentif aux différentes descriptions des menus de campagne, cartes, niveaux et missions, vous devriez vous faire progressivement une idée de l'univers dans lequel vous baignez, mais est-ce là le plus important quand on a soif de destruction ?
Côté interface on est loin d'être perdu... et cet univers accueillant... hmmm.
Une fois la campagne lancée, la phase d'amorce met parfaitement en place ce qui doit l'être (outre les commandes de jeu) et l'on sait d'instinct ce qui se trame et quelle sera notre mission... sans qu'un mot n'ai été prononcé ou écrit.
Dès les premiers niveaux de jeu savourés, on se surprend à trouver des références un peu partout (tout est subtilité). J'ai lâché des “Mais bord*l, j’aurais bien vu Doom 3 être comme ça” ou encore “Ils ont réussi à réunir exactement ce que tout le monde a toujours attendu, enfin surtout moi”. Prodeus arrive à se construire un univers qui lui est propre en assemblant et "augmentant" ce qui s’est fait de mieux depuis 30 ans, sans dénaturer ou (trop) s’approprier quoi que ce soit qui ne lui appartient pas.
Ce super (super) shotgun quadruple canon aurait pu appartenir au Slayer, ces ennemis avec des yeux rouges brillants me rappellent Killzone Mercenary, l'interface du "casque" celui de Samus dans Metroid Prime, les geysers de sang... Surgeon Simulator ?
Là je vois pas... surement des fans de tri...angles.
Pour moi la sauce prend très rapidement, pas besoin de chichi scénaristiques, l'univers du jeu nous engloutit et en l'on découvre des paysages et niveaux sublimes, à la fois très dark, à l’ancienne… et si “dans le futur”, le tout magnifiquement illuminé, jusqu'aux pixels qui composent notre arme.
Ahhhh la lumière du jour !
On s'attelle à faire ce que l’on sait faire de mieux : défoncer des créatures en tout genres et faire exploser tout ce qui bouge avec des armes toujours plus WT(B)F(G). L’inspiration est là, dans les moindre détails, dans le moindre modèle d’arme, d’ennemi, de baril, de gemme, de porte, de portion de décors, de fumée ou de rayon de soleil… même de simples vitres arrivent à être sublimes !
On a dépensé sans compter sur les barils d'hémoglobine ! En akimbo, Saint Shadow Warrior Classic style.
La réalisation est ultra soignée, tout comme l’esthétique globale du titre. Une direction artistique qui mêle parfaitement deux époques, à tel point que l’on préfère presque le rendu 360p et les objets 2D précalculés en temps réel à la haute définition avec modèles en full 3D... mais tout est configurable ! Cette beauté désuète a un coût en terme de calcul et tentera parfois de mettre à genoux votre console (ici une Xbox One S), même si l’expérience reste ultra fluide dans 99% des cas. On croise les doigts pour la version Switch qui sort le 8 octobre !.
Chaque nouvelle arme est l'occasion de déclencher un torrent de pixels colorés et éclats en tout genre, de quoi mettre à mal le frame-rate par de rares instants.
Les niveaux sont juste assez labyrinthiques pour que l’on ait une bonne impression de progression, très horizontaux et verticaux parfois, variés (autant sur le fond que la forme), bien indiqués, pas couloirs pour un sou… on se retrouve à nouveau à chercher des clés (pas bien longtemps), Se jeter sur des points de passages sous forme de cristaux appelés “Nexus” (rappellant ceux de feu, Tomb Raider), faire de la purée d'extraterrestres zombies maléfiques, essayer d’atteindre des endroits qui ne peuvent l’être…pour l’instant. Les niveaux sont tellement bien construits que l’on a presque envie de s’attarder pour contempler… et l’aspect dynamique / polymorphe de certains y est aussi pour quelque chose !
Les hauteurs ne sont pas là pour la déco.
L’ambiance est géniale avec des effets de lumière et météorologiques de qualité (matez moi ces cieux et cette pluie toute de pixel vêtue !), sur le plan sonore il en est de même avec un excellent sound design et une bande son mi heavy-metal, mi électro bien péchue qui colle parfaitement à l’action (Doom 2016 style) et sait devenir discrète quand le "calme" est revenu.
J'ai juste envie de rester là sous la pluie et observer le moindre pixel donner l'illusion de raytracing
Pour le moins accessible, grâce aux différents niveaux de difficulté et de très nombreuses options utiles, Prodeus se veut ouvert à tous… ceux qui aiment l’hémoglobine ! Le gameplay tout comme le maniement des armes sont ultra dynamiques, fluides, sans temps morts, sans accrocs. La campagne principale (vous pouvez en télécharger d’autres) ne se veut pas forcément linéaire puisque vous évoluez (réellement) sur plusieurs grandes cartes en vue top down (un peu à la Yooka Laylee 2) comportant des points d’accès aux différents niveaux, boutiques, levels spéciaux d’entraînements, portails vers d’autres mondes… le tout reliés par des chemins.
Grâce au minerais et aux armes que vous allez récolter dans les levels, vous pourrez reprendre n’importe lequel d’entre eux avec de nouvelles aptitudes et machines de guerre, achetables dans les boutiques qui parsèment le jeu. Petit exemple : le double saut, disponible à partir d’une certaine évolution de votre personnage, qui vous ouvrira de nouveaux horizons.
Il va falloir les dégoter par contre, pas une mince affaire !
Vous l’avez compris vu mon enthousiasme, Prodeus est pour moi un sacré coup de coeur, et un sacré coup de pied au c*l des développeurs et éditeurs de FPS qui, bien souvent hélas, ne font qu’allonger une sauce insipide et ne prennent pas de risques. Ici on en a pour son argent (25 €) et un bon nombre d’heures si l’on veut la jouer "complétionniste", créateur, communauté et que l’on a pas peur d’explorer le monde fascinant de Prodeus à plusieurs en coop (jusqu’à 4 !), en multi classique ou en CTF ! La physique, le gameplay, le level-design, la dynamique de jeu, la réalisation, tout est à l’honneur de ce titre qui gagnera à - au moins - être testé sur le Game Pass ou acheté. Extrêmement recommandé, surtout que la verson physique - me dit on - ne devrait pas tarder à débarquer (début 2023).
Un niveau gigantesque est dédié à la galerie de portraits (en relief) des personnes ayant participé au projet.
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Exhumed, Unreal (Tournament), (Brutal) Doom, Quake, Metroid Prime, Intrude, Project Warlock, Ion Fury, Killzone Mercenary, Duke Nukem, Shadow Warrior, Bulletstorm, Blood, Wolfenstein, Metro, Ripout, Soldier of Fortune
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