[Test] Saints Row sur PS5

Après avoir atteint le sommet et avoir placé le boss comme président des États Unis, Volition a décidé de reboot la série Saints Row. Disponible sur PlayStation 4 et 5, Xbox One et Series, ainsi que Stadia et PC depuis le 23 août dernier, la licence revient dans une ambiance toujours aussi survoltée…

 

Fiche technique :

• Genre : TPS, action
• Développeur : Volition
• Editeur : Deep Silver
• Langues : Allemand, Anglais, Chinois - simplifié, Chinois - traditionnel, Coréen, Espagnol, Espagnol (Mexique), Français (France), Italien, Polonais, Portugais (Brésil), Russe
• Plateformes : Playstation 4 et 5, Xbox One et Series, Stadia, PC
• Testé sur : Playstation 5
• Prix : 69,99 €
• Version : 1.004.000
• Taille : 53,53 GB
• Date de sortie : 23 août 2022
• Disponibilité : Physique et Dématérialisé

 

The boss is back !

Dans un état qui ressemble beaucoup au Nevada, se trouve la charmante ville de Santo Ileso. Son centre ville plein de buildings est entouré de quartiers plus pauvres et mal famés. Comme souvent, la ville est divisée en territoires entre les différents gangs. Un autre camp fait partie du jeu : la milice privée d’Atticus Marshall, puissant milliardaire qui exploite une armée de mercenaires, un centre pénitentiaire et autres joyeusetés.

Au milieu de tout ça, une bande de copains essaie de s’en sortir dans la vie. Elle est composée du personnage que l’on va incarner, surnommé « Le Boss », qui vient d’incorporer le corps de mercenaires Marshall, de Neenah membre du gang des Pantheros, de Kev, membre du gang des Idols et de Eli, l’intello de la bande. Le premier soucis de l’équipe, c’est de payer le loyer de l’appartement où ils vivent en colocation, et accessoirement de manger.

La bande au complet

 

Lors de sa première mission pour Marshall, le boss non seulement s’en sort vivant, mais en plus permet de capturer El Nahual, un grand criminel. Ces faits d’armes lui valent une promotion de la part d’Atticus Marshall en personne, et le voilà chef de la sécurité du musée de la ville, lequel doit accueillir une pièce très importante. Seulement les Pantheros et les Idols ont décidé de mettre la main dessus et prennent d’assaut le musée. Après d’interminables fusillades et la destruction d’une partie du musée, le boss est viré de chez Marshall aussi rapidement qu’il a été promu…

Une mission dans le désert digne de Mad Max...

Sans aucune source de revenus, la bande d’amis se demande comment s’en sortir, sachant qu’ils ne savent rien faire d’autre que tirer sur des gens… Et si pour une fois ils le faisaient à leur compte et montaient leur propre gang ? Après avoir investi une vieille église devenue un squat pour junkies, le nom de celui-ci est tout trouvé : ce sera « Les Saints »…

 

Reboot ou moonboots?

Saints Row est un TPS en monde ouvert qui place le joueur dans la peau d’un chef de gang qui veut faire son trou en ville. Reboot de la licence éponyme dont le premier épisode remonte à 2006. À l’origine conçu pour concurrencer un certain GTA, la série a su se différencier de son rival par un gameplay arcade, une exagération totale dans son scénario et les possibilités dans le gameplay, portant le côté « délire » à son apogée avec les opus 3 et 4. Cela me paraît donc réducteur de ne parler de ces jeux qu’en terme de comparaison avec GTA, sachant que Volition est à des années-lumière de Rockstar si l’on compare les budgets et les effectifs respectifs des ces 2 entreprises.

Saints Row n'est pas là pour faire de la figuration!

 

En tant que reboot, le scénario nous replace donc à la genèse des Saints, à la création de ce qui deviendra une gigantesque entreprise criminelle, mais ça reste des mecs cool, hein. Cependant, les habitués de la série reconnaîtront la patte du studio et de nombreuses activités déjà rencontrées dans les opus précédents.

D'un vieux squat...

... à un QG de malade!

 

Pour commencer, et c’est devenu une coutume depuis the third, le jeu nous invite à débuter notre partie en créant nous-mêmes notre personnage principal, le boss. Configurable à l’excès, on commencera par choisir le sexe de notre avatar, puis tous les traits de son physique de A à Z. Taille, poids, musculature, couleur de la peau, des yeux, des cheveux… Tout est possible pour créer un personnage qui nous ressemble vraiment… ou bien pas du tout !

Ensuite, on retrouve nos marques très facilement, avec un gameplay largement similaire à ce que l’on a pu connaître. La façon de « monter en voiture » est la même! On y retrouve des activités connues comme se jeter sous les voitures pour les arnaques à l’assurance, investir dans des activités pour gagner de l’argent, les développer en faisant des missions, etc…

Saints Row, c'est la liberté!

 

On gagne de l’expérience en faisant toutes sortes d’actions comme rouler à contresens, esquiver des véhicules, abattre des ennemis d’un tir à la tête, etc… Ce qui m’amène à vous dire que les phases de shoot sont vraiment fun, il y a pas mal d’armes différentes des ennemis en tout genre. Par contre le corps à corps à main nue est plutôt mal réalisé, on a l’impression que le personnage glisse sur le sol, qu’il se déplace sans bouger les jambes… J’ai trouvé ça plutôt désagréable.

 

Configuration à la carte

Testé sur PlayStation 5 pour ma part, Saints Row jouit d’une réalisation next gen avec pas mal d’options de configuration, permettant ainsi de s’adapter au mieux et d’optimiser le rendu sur le matériel du joueur. Plusieurs choix de résolutions et de rafraîchissement d’images sont disponibles, à tester pour voir ce que vous trouvez de plus confortable. Globalement, j’ai trouvé les graphismes plutôt beaux, avec un léger effet « baveux » quand il y avait trop d’actions à l’écran par moment.

Ouais... C'est beau!

 

Le scénario dans son ensemble est drôle mais plutôt attendu, on n'a pas de grosses surprises du début à la fin, j’ai même trouvé certaines missions de l’histoire principale plutôt ennuyeuses et inutiles, mais je dois dire que la majorité était vraiment drôle, notamment les missions jeu de rôle.

Certainement la partie du jeu la plus barrée!

 

La bande son est d’excellente qualité, avec différents styles de musique sur plusieurs radios en voiture. Échapper à la police sur « Sound of da police » de KRS One était vraiment énorme, tout comme la mission sur le yacht (que je ne spoilerai pas) avec Party UP de DMX en fond ! Les doublages sont très bons également, on sent que les comédiens se sont fait plaisir et se sont éclatés.

Les doublages sont d’ailleurs en anglais mais l’intégralité des textes et sous-titres est disponible en français.

On peut compter une douzaine d’heures environ pour l’histoire principale, mais ce temps de jeu peut être multiplié aisément par 2 ou 3 si l’on s’attarde à faire toutes les activités annexes comme développer ses entreprises, éliminer les menaces sur ses territoires, faire les missions de chasseur de prime, etc…

J’ai rencontré pas mal de bugs, principalement de collision. La plupart n’étaient pas bloquants et ne nuisent en rien à l’expérience de jeu, mais certaines personnes ne peuvent pas profiter d’un jeu s’il a des bugs d’affichage ;)

 

Saints Conclusion

Fan convaincu de la licence, je me suis éclaté avec ce nouvel opus de Saints Row, malgré ses petits défauts sur lesquels on passe facilement l’éponge. Le contenu annexe du jeu est riche et le scénario très drôle, c’est vraiment facile de passer un bon moment sur ce jeu. A ce jour, the Third reste mon opus favoris, mais ce reboot next gen devrait satisfaire les fans, et j’espère, rencontrer un nouveau public!

 

Verdict :

 

Nous remercions Plaion qui nous a fourni une copie de review du jeu