[Test] Samurai Warriors 5 sur Switch, L'homme qui tua Nobunaga

7 ans après la sortie de Samurai Warriors 4, voici la sortie du 5e opus sur PC et consoles. Avec l'ambition de renouveler la licence, Koei Tecmo et Omega Force s'appuient ici sur l'histoire qui lie 2 figures légendaires du Japon de l'ère Sengoku : Nobunaga Oda et Mitsuhide Akechi…

 

Fiche technique :

• Genre : Musou
• Développeur : Omega Force
• Editeur : Koei Tecmo
• Langues : Allemand, Anglais, Français
• Plateformes : Playstation 4, Xbox One, Switch, PC
• Testé sur : Switch
• Prix : 69.99 €
• Version : 1.0.0
• Taille : 9,45 GB
• Date de sortie : 27 juillet 2021
• Disponibilité : Physique et Dématérialisé

 

L'homme qui tua Nobunaga

Je dois dire qu'à titre personnel, ce Samurai Warriors 5 était l'un des jeux que j'attendais le plus cette année. Faisant partie des aficionados des musou d'Omega Force, j'avais vraiment hâte de dégainer le sabre au milieu des foules de soldats ennemis.

Contrairement aux opus précédents, le soft nous invite plusieurs années avant que Nobunaga Oda ne soit ce roi démon craint de tous. On débute donc alors qu'il n'est qu'un jeune seigneur impétueux, à la tête d'une petite province rurale. Comptant sur sa fougue pour dévorer des poissons plus gros que lui, le jeune Oda rencontrera sur le champs de bataille un certain Mitsuhide Akechi, surnommé Jubei. Ce dernier deviendra son bras droit, se mettant entièrement à son service dans le but d'accomplir le but ultime d'Oda : mettre fin au chaos en unifiant tout le Japon sous sa bannière.

Le "fou d'Owari" ne craint personne

 

Oda a toujours été quelqu'un de déterminé, mais la guerre et la perte d'êtres chers ont fait de lui un chef de guerre implacable, ne se laissant dominer par aucune émotion. Seul son objectif d'unification compte, quel qu'en soit le prix à payer, pour lui comme pour les autres… On suivra donc cette évolution jusqu'au fameux incident du Honnō-ji.

Passe d'armes entre Nobunaga et Mitsuhide

 

Sengoku musou

Je ne sais pas si c'est bien utile de présenter la licence mais pour la forme allons-y : Samurai Warriors 5 est un jeu de type musou, c'est un mélange de hack'n'slash et de beat'em all dans lequel on incarne un puissant guerrier faisant face à des armées entières. Chaque bataille comporte des objectifs à remplir (battre tel lieutenant, prendre tel château, occire tant d'ennemis…) avant d'affronter un final boss.

Mataza à la lance

 

On effectue des combos avec la touche Y, que l'on peut terminer avec une attaque chargée en appuyant sur la touche X. L'attaque chargée sera différente selon le nombre de coups portés avec la touche Y. Bien sûr, au fur et à mesure que l'on gagne des niveaux, on débloque des nouveaux combos. Plus on combat et plus on remplit la jauge musou, qui permet de lancer une attaque spéciale (attaque musou) via la touche A. Une autre jauge se remplit grâce aux combos, la jauge d'ardeur. Une fois celle-ci remplie, notre personnage voit sa vitesse et sa force augmentées, et on peut lancer une attaque ultime, qui consomme une barre de la jauge musou. Ces attaques sont encore plus puissantes que les attaques musou et se terminent par un artwork du personnage tout simplement magnifique.

Rien que pour ça, ça vaut le coup de lancer une attaque ultime!

 

Mon beau château

Samurai Warriors 5 nous propose 2 modes de jeu, jouables aussi bien en solo qu'à 2 en coop locale : le mode musou et le mode citadelle.

Le mode musou correspond au mode histoire. Il nous permettra de vivre cette grande épopée de la conquête du Japon en empruntant 2 chemins parallèles : celui de Nobunaga et celui de Mitsuhide. Certaines batailles annexes sont également jouables du point de vue de personnages secondaires, ce qui apporte un complément d'information bienvenu à l'histoire.

Le chapitre de Ieyasu

 

Le mode citadelle permet d'effectuer des batailles de défense de notre château, sans lien avec l'histoire principale. Il permet de faire gagner de l'expérience à nos personnages, mais aussi de remporter les matériaux nécessaires à l'amélioration des différents bâtiments du château : le dojo, la forge, le magasin et les écuries.

Le dojo sert à entraîner nos personnages : on peut leur faire gagner des niveaux via les points d'expérience de réserve gagnés en bataille, tout comme les niveaux d'expertise d'arme et également de débloquer des compétences.

La forge sert à améliorer ses armes en leur ajoutant des gemmes. Ces gemmes ajoutent des attributs aux armes qui peuvent être élémentaires comme le feu ou la foudre, mais aussi passifs comme une augmentation de la force ou un remplissage plus rapide de la jauge musou par exemple. Le niveau de ces gemmes peut également être augmenté à la forge. Par la suite, on pourra également concevoir nos propres armes.

Brûle, brûle, Babylone brûle

 

Le magasin permet d'acheter différents items dont quelques armes. Plus le niveau du magasin est élevé et plus les items sont intéressants.

Les écuries permettent d'acheter et de gérer les montures. Ici encore, plus le niveau du bâtiment est élevé, et plus on a accès à des chevaux performants.

C'est ainsi qu'on commence le jeu avec un jeune Nobunaga, disposant d'une force et d'un équipement basique et qu'on se retrouve en fin de jeu avec le fameux roi démon, avec une puissance incroyable et une arme qui peut produire des attaques élémentaires dévastatrice. Une évolution magistrale, tout autant que le kif procuré.

 

Le Japon à l'encre de Chine

Samurai Warriors 5 propose une refonte graphique totale pour la licence. Le nouveau charadesign a un style tout bonnement exceptionnel ! Il ressemble beaucoup à ce qui se fait actuellement en japanime avec des traits de contours bien épais et bien noirs comme tracés à l'encre de Chine. On retrouve également cela sur les effets des attaques, ce qui donne un côté cel shading saisissant. Les décors ont un aspect plus réaliste, ce qui accentue le contraste avec l'action des combats.

Pas de demi mesure pour les effets spéciaux!

 

Je n'ai jamais été un grand fan des OST de la licence, trop électro à mon goûts. Pour cet opus, les Warriors se battent sur un mix de musique japonaise traditionnelle et de rock que j'ai trouvé nettement meilleur que dans les itérations précédentes.

Le scénario jouit d'une écriture plus dramatique qu'à l'accoutumée, bien servi par des doublages convaincants.

On se retrouve souvent bien seul une fois arrivé au sommet

 

Je n'ai pas rencontré de bugs particuliers, rien dont je ne me souvienne en tout cas. J'ai joué sur Switch et le jeu a été fluide en toutes circonstances, Omega Force montrant une fois de plus sa maestria dans la gestion de dizaines de PNJ à l'écran.

Il faudra compter une bonne soixantaine d'heures pour compléter le jeu à 100%, qui pour notre plus grand plaisir est disponible intégralement en français.

 

Samurai Conclusion 5 : mon avis

Koei Tecmo nous annonçait un renouvellement de la saga et le moins que l'on puisse dire c'est que le contrat est rempli! Le récit de la grande épopée de l'unification du Japon sous la bannière du clan Oda, en commençant par le commencement à savoir la jeunesse de Nobunaga, est magnifié par des graphismes superbes (même sur Switch) et un gameplay nerveux et sans failles. Pas une seconde d'ennui, des batailles épiques et le destin incroyable de 2 hommes qui ont forgé l'histoire du Japon. Un jeu à acheter les yeux fermés pour les fans qui, comme moi, devraient afficher un large sourire sans s'en rendre compte tout au long de leur partie...

 

Verdict :

 

Nous remercions Koch Media qui nous a fourni une copie de review du jeu