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[Test] Terminator: Resistance sur Xbox, dossier d'un retour aux sources fidèle

[Test] Terminator: Resistance sur Xbox, dossier d'un retour aux sources fidèle
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Je ne l’attendais pas venir de si tôt ! Et pourtant un Terminator pointe le bout de son nez sur consoles. En tant que grand fan de la licence et de FPS en général, cette combinaison réunie dans Terminator Resistance se devait de passer entre mes mains !

 

Fiche technique :

  • Genre : FPS, RPG, Jeu d'un film
  • Développeur : Teyon Games
  • Editeur : Reef Entertainment
  • Distributeur : Koch Media
  • Moteur : Unreal Engine
  • Plateformes : PS4, Xbox One
  • Testé sur : Xbox One S
  • Prix : 59,00 €
  • Version testée : 1.0.0.3 puis 1.0.0.4
  • Taile : 17,5 Go (disque + maj)
  • Date de sortie : 15 novembre 2019
  • Disponibilité : Physique et Dématérialisé
  • Note : L'édition physique contient des codes pour télécharger des Comics en version digitale : Terminator: Resistance Zero Day Exploit 1 & 2
  • Note 2 : Tous les screenshots sont des captures in-game avec le moteur du jeu.

 

Accueilli à bras (robotiques) ouverts

Dès le menu principal on sait que l'on ne joue pas à Ghost Recon ou Quake... Celui-ci envoie la patée côté immersion avec un remix du thème de Terminator de l'ancienne école, façon guitare électrique. Notre cher ami Rob… euh T-800 avec son beau regard de braise en fond d’écran vous fixe tendrement, devant un décors sombre et brouillardeux rempli de feuilles volantes.

menu

 

Les sections sont des plus classiques :

  • Continuer / Charger / Nouvelle partie
  • Options
  • Crédits

Dans les options les réglages sont relativement nombreux : Gamma, limite FPS, flou cinétique, réglages audio et des sous-titres, ATH, marqueurs, difficulté, configuration des commandes… tout y est !

Vite ! Lançons nous dans une partie ! Je veux défoncer de la brute cybernétique, là, maintenant, tout de suite !

 

Retour vers le futur

Nous sommes dans le futur, pas le nôtre non, celui qui introduit les films Terminator 1 et 2 (et que l’on découvre plus ou moins en détails dans les différents épisodes de la saga).

Skynet a pris conscience de son existence il y a maintenant un bon paquet d'années et a décidé que l'humanité était un poison à éradiquer. Le grand holocauste nucléaire a eu lieu et une bonne partie de celle-ci a péri.

Skynet dispose du contrôle complet sur des hordes robotiques et procède à la capture et l'extermination en masse des humains restants dans ce qui semble être les décombres de notre civilisation. Un rumeur l'appelle la ligne d’extermination : un balayage méticuleux de toute la surface du globe… et face à lui vous êtes… en première ligne !

intro
L'histoire commence un jour pas comme les autres...

 

Vous n’êtes pas John Connor, non, pas cette fois. Vous êtes Jacob Rivers, membre d'une des divisions de la résistance. Pas vraiment un homme lambda comme les autres, et puis "les autres" il y en a de moins en moins de toute façon.

Des T-800, des arachnides cybernétiques, vaisseaux volants et autres surprises sont face à ce qu'il reste de votre équipe… et vous vous êtes en plein milieu d’un beau merdier !

equipe
Je crois que l'équipe va désormais se résumer à ... 1 personne

 

Il faut fuir Pasadena

L’aventure débute en plein milieu de l’action à Pasadena, près d'un Los Angeles complètement dévasté. Votre division s'est faite rétamer, démembrer, écrabouiller. Il ne reste plus que vous... Ce qui ressemblait fort à une incursion ennemie robotisée vous pousse à choisir la meilleure option disponible : Vous retrancher, rester à couvert, esquiver, trouver de quoi vous défendre et surtout fuir pour survivre... car votre puissance de feu est proche du néant.

piou piou
C'est pas avec mon petit pioupiou que je vais aller loin...


Vous ne serez pas seul dans cette aventure car vous ferez rapidement la rencontre de civils sur votre chemin. Leurs profils sont variés allant du jeune garçon au "papy" en passant par l’infirmière ou l’aventurière qui n’attend qu’une chose : en découdre. Vous vous en sortez ensemble en feintant les grappes de T-800 et drônes qui viennent à votre rencontre.

cache cache
1, 2,3, Soleil !


Enfin sorti de là ! Après de longues heures de route, votre bus de fortune lâche. Vous établissez donc un campement à l’abri, bien caché et mi-souterrain qui deviendra votre repère.

De la même manière qu’une planque dans GTA, ce sera un des points centraux d’une toile d’araignée de missions et quêtes qui se succèderont et que vous devrez mener à bien.

civils
Vos nouveaux potes n'ont pas forcément la gueule de l'emploi pour défoncer du "made in Skynet" mais ils en veulent !

 

Pour de vrai...

Dès le début on sent que la prise en main est un peu plus lourde que d'habitude. Nous sommes un humain fatigué et non pas un B. J. Blazkowicz phénoménal, qui détale comme un lapin, même les jambes pétrifiées dans un fauteuil roulant et du shrapnel plein le cerveau. On est un peu plus en mode balai dans le c*l et ça va jouer dans l'univers et l'ambiance qui a été mise en place.

L'expérience est loin d'être désagréable. On s'adapte très rapidement à la maniabilité et chemin faisant on tire partie de ses spécificités qui collent à l'histoire et sa volonté de réalisme. (Enfin si on considère qu'une IA à laquelle on a un donné un peu trop de liberté et qui décime l'humanité est réali... OH WAIT ?)

gameplay
Par contre quand il s'agit de viser et canarder là c'est plutôt bien sauvage !

 

Le gameplay fait la part belle au FPS primaire avec des armes de plus en plus lourdes, variées et qui deviendront dévastatrices. On commence avec des armes conventionnelles pour continuer avec des technologies de plus en plus pointues. Mais il n’y a pas que ça !

Une bonne dose de RPG et de gestion ont été ajoutés afin de donner de la consistance à l’aventure.

Récupérez du stuff sur les ennemis que vous venez de mettre en sommeil pour toujours, trouvez des pièces détachées, du métal, des ressources dans les décombres et les recoins : Un système de découverte, récupération, échange de ressources, textiles et matières premières est disponible. Le but ? Fabriquer soi-même pas mal de choses.

recup
N'hésitez pas à aller fouiller vos victimes systématiquement... Les munitions ne se trouvent que rarement sous une pierre...

 

De petits établis à la minecraft disponibles en de nombreux endroits des maps vous permettront de réaliser des objets à partir de ces matières premières. cela commence petit avec des crochets, des ustensiles simples ou des balles de révolver, puis en faisant évoluer les capacités de craft les possibilités augmentent de manière conséquente.

etabli

 

Une montée en compétence nécessaire

L’idée de Terminator Resistance est de ne pas vous laisser tout savoir faire et maîtriser tout de suite. Tout se passe par paliers. On y gagne en facilité d’accès et d’apprentissage au début, puis on y gagne en variété et possibilités offertes par la suite.

Grâce à l’acquisition de points de compétences vous pourrez faire évoluer un arbre de... compétences assez large qui couvre de nombreux aspects de votre personnes : furtivité, maniement des armes, des bombes, crochetage, piratage, endurance, perspicacité, bricolage etc.

arbre compétences
Combat, Science, Survie... Il faudra bien choisir par quoi commencer

 

Certains petits coins de carte, véhicules ou malles ne sont pas accessibles sans effort, une idée intéressante de crochetage de serrures est de la partie. Hélas ce système n’est pas évident à comprendre de prime abord car mal expliqué/traduit et vous fera parfois péter les plombs.

crochetage

 

Un inventaire est bien entendu là avec tout le nécessaire : Armes offensives à affecter à une roue d'accès rapide (façon Wolfenstein) ! Il faudra aussi affecter un objet offensif (arme secondaire) : grenade, leure, arme de corps à corps. Enfin côté santé on aura le choix entre améliorations physiques temporaires ou se soigner.

roue
Vous disposez d'autant d'armes que votre sac peut en contenir. 4 sont accessibles rapidement via la roue. Faites les bons choix lors de leur affectation (modifiable à tout moment).


Les armes à plasma sont améliorables en assemblant des puces récupérées sur les machines décédées. Il faudra alors les combiner façon puzzle afin d'en tirer parti au mieux.

Enfin, une section Archives est disponible vous permettant consulter ou revoir les tutos, les notes trouvées, les quêtes terminées avec succès ou bien encore celles que vous avez ratées.

 

Un aventure qui va crescendo

Passé l'introduction intense, le jeu se calme un peu... j'ai vraiment eu peur à ce moment là que les scénaristes se soient barrés (un peu comme dans Grid où on est abandonné dès la fin de l'intro...)

premieres heures
Durant les 2 premières heures de jeu, on se contentera la plupart du temps de fouiller et découvrir des indices. Les confrontations seront "rares" et vous n'aurez face à vous que des "sentinelles" et "patrouille légères"...


Heureusement non ! Terminator Resistance va proposer un grand nombre de phases dans l’évolution d'un scénario très soigné et complet : La fuite (on vient de le voir), la fouille méticuleuse des environs, découverte d’une vieille usine... mais ce n’est pas tout. Beaucoup d'infos vous seront données au compte goutte. Vous en apprendrez chaque fois davantage à propos de la résistance et de Skynet, qui semblent tous les deux se focaliser de plus en plus sur votre groupe (comme par hasard !).

De nombreuses étapes seront à découvrir par la suite ainsi que de nombreux autres lieux tous aussi lugubres et dévastés les uns que les autres. Des rencontres d'importance seront également au rendez-vous...

Chaque nouvelle phrase augmentera le rythme, l’intensité et la difficulté du jeu. Face à vous les ennemis deviendront plus nombreux, plus variés, plus forts, résistants et mieux armés.

mammaaaannn
Mamannnnn.....


Open World ou couloirs à gogo ?

Terminator: Resistance fait le pari de proposer une histoire qui dans sa globalité est ultra scénariée. L'aventure sera donc linéaire dans son déroulement global (mis à part la notion de choix et de conséquences mais on y reviendra plus tard).

Les différents niveaux et inter-niveaux qui composent l'aventure sont une alternance de couloirs et d’open world. On peut se retrouver dans des cartes immenses où n'importe quel parcours de progression est possible, où les quêtes principales et secondaires vous feront faire des aller-retours... Et d'un autre côté il y aura des missions où le seul choix sera d'avancer dans une sorte de couloir virtuel.

carte
Ce n'est pas forcément la plus grosse map et j'ai dézoomé...

 

L'alternance de ces 2 modes englobé dans le scénario est de mon point de vue très bien calibrée et maintient la dynamique de l'histoire.

Terminator : Resistance propose un système de quêtes assez sympatique. Elles sont en lien direct avec le déroulement de l'histoire ainsi que vos choix. Il se peut que vous commenciez un niveau avec 2 quêtes à faire et que vous le finissiez avec 4 ou 5 quêtes réalisées car entre temps vous aurez fait des rencontres / choix ou récupéré quelque chose qui "débloquera" une portion de scénario.

Les lieux sont tout aussi variés que les quêtes : Station de métro, hopital, manoir infesté, sous-sols, villes, égouts, campagne, avants-postes et j'en passe... De maxi batailles épiques au grand air en mode ligne de front façon débarquement seront également de la partie !

Run
Cours Forest, cours !

 

La variété est telle qu'à aucun moment je n'ai eu l'impression de déjà-vu ni de tourner en rond... mais bien d'évoluer dans un film ultra-interactif.

Les niveaux sont vastes, détaillés, remplis de recoins, de portes à forcer, de petits items à récupérer. Si vous aimez farfouiller et prendre votre temps vous y gagnerez au change.

Le level design ainsi que la mise en scène nous impliquent et nous immergent complètement dans l'univers post-apocalyptique de Terminator que j'affectionne tant. On a même droit à de petits hommage envers certaines scènes des 2 premiers films.

souvenirs
Purée mais c'est un immeuble le machin...

 

Petit regrêt malgré tout. Contrairement à certains de ses ainés vidéoludiques ou cinématographiques. Il ne sera pas possible dans Terminator : Resistance de conduire quelconque engin voiture ou autre. Bien dommage !

 

Ce n’est pas forcément un FPS bourrin

Si Terminator Resistance est un FPS et qu’en plus vous disposez d’un joli arsenal, cela ne veut pas dire que c’est un jeu bourrin comme pourrait l’être Stallone dans Rambo. Il est tout à fait possible (et parfois vivement recommandé) de faire dans la subtilité.

Pour vous aider à progresser discrètement, une sorte de vision nocturne thermique est disponible, vous permettant de repérer les ennemis cybernétiques et vous infiltrer sans avoir à faire feu. Conséquence de son activation, vous êtes beaucoup plus lent… mais bon vous ne devriez pas trop être pris par surprise vu que cette vision permet de voir les Terminators à travers les murs et obstacles depuis une bonne distance !

vision thermique
Il faut tout de même éviter de faire du bruit... nos amis y sont très sensibles...

 

La mini carte affichée en permanence (sauf vision thermique) permet de voir l'emplacement des ennemis actifs qui vous ont détecté ou qui sont en train de deviner votre présence.

Les phases d’infiltration ou de cache cache sont monnaie courante et plutôt flippantes. L'ambiance sonore accompagne et soutien la frayeur dans certaines situations.

pris
Ce regard plein d'amour et de tendresse... avant le clap de fin.

 

Une autre des compétences que vous apprendrez sera le piratage : vous obtiendrez rapidement les outils nécessaires pour pirater des panneaux de contrôles, des portes, des casiers et même des tourelles ou des avant-postes entiers ! Le piratage d'un élément de Skynet ouvrira devant vous un ordinateur portable et vous aurez à faire preuve de dextérité dans un seul et unique puzzle (polymorphe) hommage à Frogger.

piratage frogger
Déplacez le point de gauche jusqu'à droite en glissant dans la "circulation" qui va de haut en bas et bas en haut. Evitez de toucher quoi que ce soit...

 

Tout comme le crochetage, le piratage d'un élément pourra être facile, moyen ou difficile. Bon courage ! En cas de non-réussite, vous recevrez une décharge électrique qui vous fera perdre un peu de vie. Si vous possédez des trousses de secours rien ne vous empêche de retenter autant que vous le désirez...

nouvel allié
Ma future copine la tourelle...

 

Save me my friend

Des points de sauvegardes automatiques sont disséminés en divers endroits stratégiques des cartes. Leur déclenchement annonce parfois la couleur... arrivée imminente d'une étape de scénario ou bien de problèmes...

Il existe également de vieux ordinateurs semblables au Commodore PET (alimentés je ne sais comment) qui serviront de point de sauvegarde manuelle (à la manière des machines à écrire de Resident Evil). Ils sont positionnés de pair avec un établi de craft dans une zone sûre ou retranchée.

save
Le nombre de sauvegardes est quand à lui illimité mais attention il n'y a qu'un seul et unique "slot" !

 

Une histoire qui tient en haleine

Terminator fait la part belle aux dialogues et à la scénarisation nous l'avons vu précédemment. Vous ferez la rencontre de nombreux personnages. L'occcasion d'engager un peu plus la discussion que dans les titres habituels du genre et donner corps à l'intrigue.

Les dialogues sont loin d’être inintéressants, bien au contraire. Ils nous permettent d’en découvrir davantage sur ce qu’ont vécu des personnes plus ou moins agées. Certaines ont connu l'avant et vécu une toute autre vie. On découvre ce qui les a transformé malgré eux, les pertes, sacrifices qui ont été nécessaires... D'autres n'ont connu que l'après et chérissent l'espoir de connaître enfin un monde où règne la paix. Dans tous les cas, l'ennemi commun est clairement identifié : Skynet doit être détruit !

t400
Jouer de la guitare en pleine apocalypse zom... Skynet. Quelle bonne idée !
(je préfère ne pas vous spoiler les élements d'intrigue, on va rester sur une anecdote).

 

Des témoignages poignants et précis proposent de découvrir ce qu'il s'est passé durants ces longues années post nucléaires (environ 30 ans d'après le scénario) : La vie de fuite, les captures, détention dans des camps gérés par skynet, ce qu’ils ont dû subir ou faire, parfois contre leur volonté...

Un système de choix multiples ponctue ces dialogues. Parfois on choisit la question à poser (celle qui fâche, celle qui gène, la plus concensuelle, la plus désintéressée... ?) Parfois c'est l'inverse et on choisit une réponse ou une décision à prendre. Tout cela aura un impact sur la suite des dialogues, la confiance et l'attachement qu'auront les protagonistes envers vous.

choix
Qui dit décisions, dit conséquences... parfois terrible.

 

Skynet dans mes oreilles:

Côté son, on est servis sur le plan de l'ambiance musicale et des bruitages. Tout est parfaitement fidèle à l'esprit Terminator, dans les moindres détails : Les bruitages des armes, ennemis, environnements sont parfaitement maîtrisés.

Toutefois on regrettera que certains sons se "déclenchent" un peu trop rapidement. Il m'est arrivé d'entendre un CT aérien "poper" à 15 mètres de moi, le son étant apparut d'un coup.

La musique est excellente et adaptée à chaque situations... Hélas elle a tendance à changer de manière plus ou moins brutale : les "fadein" et "fadeout" sont un peu abrupts…

Malgré ces quelques accros, l'ambiance sonore dans sa globalité est très bonne (surtout depuis le dernier patch qui a grandement amélioré les choses). Tout est vraiment pensé et ajusté pour vous rappeler les bons souvenirs de Terminator et Terminator 2… à vous glacer le sang parfois. L’épisode de l’hopital est à vivre ! (entre autres sinon je vous spoilerais trop de choses).

Les voix sont de bonne facture et en Anglais. Heureusement les sous-titres Français sont de la partie pour ceux qui seraient pas très à l'aise avec la langue de Mr. Bean. Le jeu d'acteur est bon mais il arrive que cela fasse un peu "lu". C'est toute la difficulté du doublage d'un jeu vidéo.

 

T'es plus jolie la nuit que le jour :

Les graphismes sont très agréables mais inégaux.

Je m'explique. Les graphismes peuvent sembler très jolis de nuit avec des beaux effets de lumières, de belles flammes, des explosions très fidèles à ce que l'on voit dans les films Terminator. Un grain cinématographique volontairement accentué est également de la partie.

bruit
J'ai souvent été positivement surpris par l'ambiance lumineuse. La mise en scène des éclairages y est pour beaucoup.


De jour, les choses semblent un peu plus délavées. Les décors font un peu carton… Les élements de verdure comme les herbes ou les feuilles sont un peu en deça de ce que l'on voit actuellement. On profitera du fait de ne pas voir énormément de végétation lors du déroulement de l'aventure...

jour
Et si on allait faire un tour au video club ? (Sky)Netflix en embuscade...

 

Globalement s'il fallait juger on pourrait dire que c'est du PS3++. Nous sommes au niveau d'un Crysis 2 sur PC (qui était très beau pour l'époque) ou d'un Wolfenstein New Order (qui est moins beau sur Xbox que l'adaptation de Wolfenstein II sur Switch, va comprendre)... Globalement nous ne sommes tout de même pas au niveau technique du premier FPS de la PS4 qui m'avait bluffé graphiquement : BattleField 4 (magnifique pour l’époque…).

Un peu dommage mais compréhensible étant donné que le jeu que nous tenons entre nos mains n'est pas forcément à classer dans les gros AAA d'un énorme studio. Pour ma part le pardon est prononcé...

save
Terminator : Resistance (2019)
 
save
BattleField 4 (2013)
 

 

 

Du côté des personnages humains même constat. Leur expressions faciales et leur modélisation sont bonnes mais font parfois un peu “pantin en carton”, surtout le jour, question d'éclairage. Cela reste toutefois largement dans les clous de l’acceptable. Je préfère limite ça à l’aspect “mannequin de cire” des personnages dans F1 2019 (qui est pourtant un AAA).

personnage
Les animations faciales et gestuelles sont bonnes, les détails nombreux, ça aurait pu être vraiment pire !

 

Les Terminators de tous poils sont bien construits et leur modélisations très détaillées et fidèles. Leurs animations sont forcément un peu… robotiques mais certains vous étonneront, je n’en dis pas plus.

modelisation details
Ici ce n'est pas une cinématique mais bien en cours de jeu. Impressionnant non ?

 

J'ai remarqué ça et là que des assets sont redondants ou se répètent beaucoup (ils ne sont pas altérés pour sembler moins dupliqués). Toujours le même camion avec les mêmes vitres brisées, toujours les mêmes établis avec les outils aux mêmes endroits... On a l'impression de copie en masse et ça manque de random surtout au début du jeu. Par la suite les développeurs semblent avoir été plus inspirés.

Les décors disposent de barrières invisibles en certains endroits escarpés et bords de maps afin de s’assurer que le joueur ne “déborde” pas ou qu'il ne se coince. A l’inverse, on est parfois étonné par nos chutes : sauter dans le vide donne l’impression qu’on descend un escalier ou que l’on se pose comme un plume tranquille au lieu de s’écraser d’un coup 3 mètres plus bas.

 

Conclusion Terminale

Terminator Resistance aurait pu être un jeu immonde ou une daube sans nom mais ce n’est absolument pas le cas ! Il faut le rappeler, ce titre est le fruit d’un projet réalisé par une petite équipe : Teyon Games et Reef entertainment. Si ils n’ont pas techniquement et financièrement les capacités de nous sortir un AAA ils ont beaucoup bossé pour que l’ambiance du jeu soit au rendez-vous… que l’on se croit dans un vrai jeu Terminator. A aucun moment je n'ai eu de doutes ou d'inquiétudes à ce sujet.

En jouant à Terminator Resistance, on se rappelle avec nostalgie de FutureShock... un petit air de déjà vu ? oui c’est lui mais cette fois-ci en beaucoup plus récent, beau et mieux scénarisé. Le système de missions/quêtes est là, les univers à parcourir extrêmement fidèle à l’idée que l’on se fait quand on regarde les différents passages qui parlent du monde post-apocalyptique dans T2.

Malgré des graphismes qui auraient mérité un peu plus de finesse, le côté immersif du jeu est bien là et vraiment bon. Certes il y a quelques soucis, les transitions des musiques et sons gérées un peu vite fait mais cela ne réussit pourtant pas à gâcher la fête.

Si lors des premières heures de jeu on ressent un peu de frustration, force est de constater que Teyon nous a gardé le meilleur pour la suite des festivités. On commence à flipper, à devenir parano, à enfin sortir l’artillerie lourde contre les vilains robots qui sont des plus en plus nombreux, vilains, gros et agressifs. Comme je l'évoquais précédemment, l'aventure ne fait qu'aller crescendo !

Terminator Resistance reprend de bonnes idées ça et là, les transpose à son univers. Un gameplay qui ne s'arrête pas au FPS seulement, des dialogues, du vécu, une immersion, des références et clin d'oeils... Tout est là pour passer un bon moment, y compris la durée de vie intéressante pour peu que l'on s'attarde à découvrir un minimum les recoins de cet univers dont on ne voudrait plus s'échapper !

 

Verdict :

Les +

  • L'histoire
  • L'ambiance visuelle et sonore parfaitement retranscrite
  • Les graphismes et éclairages de nuit
  • Une mise en scène fidèle
  • De la diversité
  • Du RPG, du craft (basique certe), du piratage !
  • Le développement de compétences
  • Dialogues, témoignages et choix impliquant des conséquences
  • De jolies références

Les -

  • Les graphismes de jour
  • Les assets répétitifs
  • Craft un peu trop simpliste
  • Des IA faciles à duper
  • Transitions sonores expéditives
  • Des assets trop dupliqués

On aurait aimé :

Que cela ne s'arrête pas !

Dans le même genre :

Future Shock, Fallout, Crysis 2, Outlast, Half Life 2, Metro, Resistance Burning Skies.

Graphismes :
7/10
Musique et sons :
8/10
Gameplay :
8/10
Scénario et histoire :
9/10
Durée de vie :
7/10
Rapport qualité / prix :
6/10
Coup de coeur :
9/10
Total : 7.7/10

 

N'hésitez pas à commenter et nous dire ce que vous avez pensé du test et du jeu !

 

Nous remercions Koch Media qui nous a fourni une copie de review du jeu

Si vous désirez vous procurer le jeu et nous soutenir, il est disponible chez Amazon :

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2 Commentaires

Oli
le 04 decembre 2019 à 10h00
Excellent test. Le jeu s'est fait descendre un peu partout mais je suis sûr qu'il est agréable si on sait à quoi on s'expose exactement. Je le prendrai un peu plus tard je pense. (j'avais déjà aimé RAMBO du même studio ahahah).

PS : sympa les images qui bougent dans le test
Dimitri
le 04 decembre 2019 à 10h36
Merci beaucoup ! Pour les menus et choses un peu lourdes à mettre sur plusieurs images j'ai pensé faire un GIF animé afin d'en montrer davantage sans encombrer l'espace. ça fait un petit plus niveau animations ^^. j'essayerai de refaire ça quand nécessaire :)

Effectivement, je pense qu'en connaissance de cause et à un tarif un peu plus bas que les 60 euros demandés on en a pour son argent et il y a vraiment moyen de passer un très bon moment. Malgré les défauts techniques on ressent que l'équipe de développement y a mis du cœur. En tout cas pour moi c'est un coup de cœur clair et net mais cela reste forcément subjectif (comme tous mes tests qui n'ont pas la prétention d'être ultra objectifs ^^).

Merci à nouveau pour ta lecture !

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