[Test] Like a Dragon : Ishin! sur Playstation 5

Ryu ga Gotoku / SEGA - PlayStation 4 / PlayStation 5 / Xbox One / Xbox Series / PC - 30 Go - Sous-titres et interfaces en français - Durée de vie minimale : 25h

9 ans! C’est le temps qu’il aura fallu à Sega et le studio Ryu ga Gotoku pour enfin sortir du Japon le jeu que l’on appelait en 2014 Yakuza Ishin! Le voici désormais disponible sur PlayStation 4 et 5, Xbox One et Series et PC sous sa nouvelle appellation : Like a Dragon : Ishin!

 

Yakuza au temps des samurai

Après être allé s’entraîner un temps à Edo, Ryoma Sakamoto est de retour à Tosa, sa ville natale. Située sur une île du sud de l’archipel nippon, la cité reste fermement attachée à son système de castes, hiérarchisant tous les citoyens. Ainsi, les plus hauts placés font preuve de toutes les injustices envers les plus bas, ceux-ci ne pouvant se rebeller sous peine de finir en prison, voire exécutés. N’ayant plus goût à supporter cela, Sakamoto intervient contre des samurai de haut rang (pas de Oran hein) qui malmenaient une femme et son enfant malade. Cela lui vaudra d’être immédiatement incarcéré, en attente d’une exécution quasiment assurée.

Un accueil chaleureux à Tosa

 

C’est alors que Yoshida Toyo, magistrat du domaine de Tosa intervient et annonce emmener lui-même le prisonnier. Toyo est en réalité le père adoptif de Sakamoto. Il enjoint ce dernier à rejoindre son autre fils adoptif, Takeshi Hanpeita, qui est à la tête du Kinno-to, un parti loyaliste qui fomente une rébellion contre le gouvernement de Tosa. Leur but est de mettre fin au système archaïque des castes et que tous les citoyens soient égaux. Alors qu’ils se réunissent tous les 3 au château pour planifier leurs actions, un assassin masqué surgit et exécute Toyo sans que ses fils ne puissent intervenir. Accusé par les gardes d’être l’auteur du crime, Sakamoto doit fuir Tosa.

C’est en suivant les traces de l’homme masqué que Sakamoto arrive à Kyo(to). Il s’y installe sous le nom de Hajime Saito et mène son enquête pour retrouver le meurtrier de son père. Ses investigations lui apprennent que celui-ci utilise un art martial bien particulier, et que celui-ci est pratiqué par les membres fondateurs du Shinsen Gumi. Il décide alors de s’y enrôler pour retrouver le fameux homme masqué…

 

Un casting de choix

Like a Dragon : Ishin est donc bien le remake de Yakuza : Ishin sorti en 2014 sur PlayStation 3 et 4. Sega a donc bien l’intention de pérenniser la marque, et de tourner la page Yakuza. Un léger manque de cohérence néanmoins pour ce choix je trouve, puisque le héros possède les traits de Kiryu Kazuma, le personnage emblématique de la série, et que le jeu est un beat’em all comme tous les opus de Yakuza. Mais cela n’a aucune incidence sur le plaisir de jeu, rassurez-vous !

"Retour" au beat'em all pour cet opus

 

Ainsi donc, nous allons être amenés à incarner un Ryoma Sakamoto, héros japonais de la fin de l’ère Edo, et qui évoluera au milieu d’autres personnages historiques de l’histoire du Japon, notamment du Shinsen Gumi, et qui porteront tous les traits des personnages iconiques de la série Yakuza. Un plaisir donc de voir par exemple Goro Majima en Soji Okita ou encore Taiga Saejima qui a même gardé son fameux treillis pour interpréter Shinpachi Nagakura!

Un plaisir de les retrouver!

Le système de jeu reste identique aux autres itérations de Yakuza : on évolue en ville pour effectuer les missions de l’histoire principale, en rencontrant en chemin des racailles à qui l’on botte généreusement le train pour les remettre dans le droit chemin. Toujours la possibilité d’utiliser 4 styles de combats différents, mais fin de l’ère dés samurai oblige, sabres et pistolets à poudre noire seront de la partie. Le style Bagarreur permet toutefois de combattre à mains nues, le Bretteur au sabre, le Tireur au pistolet, et enfin le Danseur endiablé avec sabre ET pistolet. A chaque situation bien sûr, correspond un style plus adapté. Dans le cas des affrontements en ville j’ai préféré le style mixte de la danse endiablée, mais contre les boss, le style du bretteur semble être le plus efficace.

L'utilisation des orbes permet de débloquer de nouvelles compétences

 

Naturellement, Yakuza oblige, les quêtes annexes et les mini-jeux sont légion. Rendre service à des étrangers plus farfelus les uns que les autres est une réelle marque de fabrique de la licence, dont les fans raffolent. L’évolution des compétences se fait via des orbes obtenues grâce à l’expérience cumulée en combat. La montée de niveau permet d’obtenir des orbes utilisables sur tous les styles, mais des orbes spécifiques à chaque style sont également récoltées en utilisant ces styles en combat. Enfin, il est également possible de fabriquer et/ou d’améliorer ses armes et équipements chez le forgeron, ce qui s’avère bien utile avec la difficulté croissante des combats de boss au fil de l’histoire.

 

Un remake fidèle à l’original

Cette nouvelle mouture de Ishin est réalisée sous Unreal Engine 4, et donc pas avec le moteur maison du studio, le Dragon Engine. Le résultat est très réussi, comme on pouvait l’attendre de la part des équipes de Ryu ga Gotoku. La perfection n’étant pas de ce monde, on trouvera toujours un petit bug de collision ici ou là, mais jamais rien gênant le plaisir de jeu. Les différents quartiers de Kyo sont bien modélisés et plutôt vivants de manière générale, et sont séparés en zone nécessitant un petit temps de chargement pour passer de l’une à l’autre. Les scènes cinématiques sont tout simplement spectaculaires.

Beaucoup de détails dans cette version PS5

 

Le scénario est bien travaillé, et compte toujours autant de plot twist et de trahisons qu'à l'époque moderne de Yakuza. Le contexte historique de la fin de l'ère Edo est utilisé à la perfection.

Les doublages du jeu sont en japonais, et tous les textes à l’écran sont en français, pour notre plus grand plaisir ! Un grand merci à Sega qui lève ainsi un frein à la diffusion de sa licence au plus grand nombre. Autre frein levé : le jeu sort simultanément sur les consoles de Sony, de Microsoft et sur PC.

Un aytre visage bien connu...

 

Il faut compter pas loin de 25 heures pour finir la trame principale, et environ 4 fois ce temps pour compléter le contenu annexe.

 

Like a Conclusion : Ishin!

Je faisais partie de ceux qui réclamaient depuis longtemps que Ishin sorte enfin du Japon, et le moins que l’on puisse dire, c’est que je n’ai pas été déçu ! L’esprit de la série Yakuza transposé en pleine époque samurai est une recette savoureuse! Il n’y a plus qu’à espérer un remake de Kenzan! du même acabit et on sera comblés !

 

Verdict :

 

Fiche technique :

• Genres : Beat'em all
• Développeur : Ryu ga Gotoku
• Editeur : SEGA
• Français : menus, sous-titres
• Plateformes : Playstation 4 et 5, Xbox One et Series, PC
• Testé sur : Playstation 5
• Prix : 59,99 €
• Version : 1.0
• Taille : 30 Go
• Date de sortie :
• Magasins :   PS4, PS5

 

Nous remercions PLAION France qui nous a fourni une copie de review du jeu

 

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