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[Critique] Shônen Avengers
Une épopée en strips humoristiques dans laquelle Actarus, Albator, Cobra et les autres sont rassemblés afin de protéger la Terre contre Vega et les pirates de l’espace.
Lire la suiteSEGA - Switch / PlayStation 4 / PlayStation 5 / Xbox One / Xbox Series / PC - 10,7 Go - Sous-titres et interfaces en français - Durée de vie minimale : 25h
C’était attendu depuis les Sonic Adventure, le hérisson bleu mascotte de Sega revient pour une nouvelle aventure en monde ouvert! Developpé bien entendu par la Sonic Team, Sonic Frontiers est disponible sur consoles et PC depuis le 8 novembre dernier.
Comme à l’accoutumée, Sonic et ses amis vont être embarqués dans une longue aventure à toute allure à cause de leur ennemi de toujours, j’ai nommé : Eggman! Le savant fou a en effet découvert une technologie des Anciens cachée sur les îles Starfall. Alors qu’il tente de la pirater à l’aide de sa nouvelle IA, tout ne se passe pas comme prévu et il se retrouve coincé dans le monde virtuel. Le problème, c’est que les amis de Sonic s’y sont retrouvés enfermés aussi! Ainsi, le hérisson va devoir trouver comment sauver ses camarades en explorant ces îles inconnues, ce qui l’amènera au passage à découvrir la tragique histoire des Kocos, la civilisation autochtone…
Quand il y a un problème, Eggman n'est jamais bien loin...
Sonic Frontiers, c’est donc la dernière itération des aventures du hérisson le plus rapide du monde, et certainement l’une des plus ambitieuses. Le titre a en effet beaucoup été annoncé par la presse spécialisée comme le Breath of the Wild de Sonic. Je ne suis pas fan de ce genre de comparaisons, car cela procure aux gens des attentes qui sont rarement comblées, et donc une appréciation biaisée… Enfin bref. Sonic Frontiers est donc un jeu d’aventure en monde semi-ouvert, mais qui comporte quand même des éléments arcade en 2D ou en 3D classiques.
Dans Chemical Plant Zone, on se sent tout de suite à la maison!
Le jeu se divise en 5 îles à l’ambiance et à l’architecture très différentes les unes des autres. Dans chaque île, il va falloir progresser en interagissant avec ses amis et les différents éléments de jeu.
Pour interagir avec nos amis dématérialisés, il faut récupérer à chaque fois un certain nombre de fragments de souvenirs, que l’on va trouver un peu partout : en battant des ennemis, en accomplissant des parcours de cascades, etc… Ces dialogues nous permettent d’en apprendre plus sur l’histoire et déclenchent parfois des mini-jeux avec les Kocos pour obtenir des Émeraudes du Chaos. Le but étant d’obtenir les 7 pour affronter le Titan gardien de chaque île. Pour obtenir les autres, il faudra préalablement collecter un certain nombre de clés. Et comment obtient-on ces clés ? En se rendant à un portail qui mène à un niveau arcade. Ce sont des niveaux dans des mondes issus des précédents épisodes, ils m’ont beaucoup fait penser aux niveaux de Sonic Generations. Et comment ouvre-t-on ces portails? Avec des rouages. Et comment obtient-on ses rouages? En battant des gardiens. Et comment bat-on ces gardiens? Bon, ok c’est chiant, j’arrête ^^’
Voici le genre de gardiens qui vous attendent...
Vous l’aurez compris, ce monde ouvert de Sonic Frontiers est fait de plein d’interactions qui permettent de ne jamais s’ennuyer.
Pour en revenir aux clés par exemple, il faut accomplir des objectifs dans les niveaux arcades pour les obtenir. Il est possible qu’un novice ne parvienne pas à accomplir tous ces objectifs, et ce qui est intéressant avec ce jeu, c’est qu’il n’est pas punitif. On pourra également trouver des clés là où il y a des balises de trésor sur la carte, ou bien en acheter avec les jetons du jeu de pêche. Pour pêcher, il faut collecter des pièces violettes, et se rendre dans un point de pêche tout simplement. S’ensuit un mini jeu facile à base de QTE qui permet d’obtenir différents nombres de jetons selon la taille de la prise. Ces jetons sont ensuite échangeables contre différents lots à la boutique tels que : des clés, des graines de puissance ou de défense, des Kocos perdus, etc…
La belle carpe!
Notre ami le hérisson a bien dû s’adapter aussi à son environnement. Sauter en boule dans tous les sens, ça va un moment mais il fallait varier un peu les plaisirs et donner dans le spectaculaire. Donc Sonic dispose maintenant de tout un panel d’aptitudes de combat, débloquées les unes après les autres dans son arbre de compétences façon RPG. Certaines seront disponibles en progressant dans le scénario, pour les autres, il faudra récolter des points d’expérience en dégommant les différents ennemis rencontrés en se baladant sur l’île.
Avec ça, il va pas faire long feu!
Ensuite, on récoltera également des graines de puissance et de défense, que l’on pourra remettre à un ermite Koco afin qu’il augmente notre niveau de force et de résistance. Et dans la même idée, en ramassant les Kocos perdus et en les amenant à un autre ermite, celui-ci nous récompensera en augmentant notre vitesse ou le nombre maximum de rings que l’on peut cumuler, autrement dit nos HP.
Qui dit Emeraudes du Chaos...
D’ailleurs, pour retrouver ces fameux ermites, on peut se servir de la carte, à condition d’avoir dévoilé la partie dans laquelle il se trouve! Car la carte ne se dévoile pas au fur et à mesure de l’exploration, mais en résolvant des petits puzzles, balisés pour être repérables. Et donc si l’on a découvert un élément comme un portail ou un ermite sans avoir résolu le puzzle qui cache le secteur, c’est parfois agaçant à retrouver… Mais chaque puzzle résolu fait également apparaître des rails, pour slider rapidement d’un secteur à l’autre et gagner du temps de trajet.
... dit Super Sonic!
Tout ça peut paraître un peu fouilli à la lecture, mais au final on trouve rapidement ses marques dans un monde bien rempli. Impossible de s’ennuyer, ou de courir de longues minutes sans trouver d’activité, malgré la belle étendue des maps.
Niveau réalisation, on ne va pas se le cacher, les graphismes de cette version Switch sont forcément moins beaux que sur les autres consoles et PC. Il s’agit d’un monde ouvert, en 3D, et la machine de Nintendo ne dispose pas des mêmes ressources que ses concurrents. On a donc une résolution assez mauvaise, il faut bien le dire, et le fait de jouer en docké n’apporte pas cette fois de grosse différence. Sans attendre un résultat digne d’une PS5, je reste convaincu qu’il était possible de mieux optimiser le résultat, mais cela ne semble pas avoir été la volonté du studio. Après quand on joue sur Switch, on gagne la portabilité bien sûr, mais pour ce type de jeu, c’est forcément au détriment des performances. Le jeu présente également un clipping vraiment visible, mais je n’ai pas rencontré de gros bugs gênants.
Les affrontements contre les Titans sont tout simplement EPIQUES!
L’histoire de Sonic Frontiers est signée par Ian Flynn, auteur du comic Sonic. C’est un scénario qui tourne bien évidemment autour de l’affrontement entre le hérisson et le vilain Eggman, mais qui apporte un côté dramatique bien écrit avec l’histoire des Kocos.
Les textes et doublages du jeu sont intégralement disponibles en français. Si les doublages sont plutôt sympas, la bande son elle, est tout bonnement géniale et envoûtante! Il faut compter environ 25 heures pour finir le jeu, facilement le double si vous visez le 100%.
Malgré une désagréable résolution sur Switch, Sonic Frontiers offre un renouveau intéressant à la licence, avec un jeu en monde ouvert très riche. Il y a énormément d’actions à réaliser, mais toujours de courte durée, ce qui permet de ne pas s’ennuyer. Certaines requièrent plus d’adresse que d’autres, mais le jeu ne se veut à aucun moment punitif et permet toujours de progresser d’une manière ou d’une autre. C’est avec un grand plaisir que j’ai pu jouer cette aventure sur Switch, que je recommencerai certainement un jour sur PC ou PlayStation pour la voir d’un autre œil avec une résolution supérieure. Néanmoins, si vous ne disposez que d’une Switch ou que vous avez besoin de mobilité, cette version s’avère acceptable si vous n’êtes pas trop regardant à ce sujet.
Une meilleure optimisation graphique sur Switch
Zelda Beath of the Wild, No Man's Sky...
Nous remercions Plaion qui nous a fourni une copie de review du jeu
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