Développé par le studio indépendant australien Con Artist Games via une campagne sur Kickstarter, The Last Stand: Aftermath est un mélange de roguelite et d'action/aventure reprenant l’univers “post-apo zombie” de la série de jeux en ligne du même nom. Sorti le 16 novembre sur PC et sur consoles Playstation et Xbox, il propose au joueur d’incarner un survivant infecté (et condamné) et de partir explorer les ruines de la civilisation, de trouver de l'essence pour sa voiture et ainsi voyager toujours plus loin vers de nouvelles destinations, de ramasser des objets et des provisions, des armes et des munitions et... bien entendu tuer de l’infecté à tour de bras !
Fiche technique :
- Genre : Action/Aventure/Roguelite
- Développeur : Con Artist Games
- Editeur : Armor Games Studios
- Langues : Allemand, Anglais, Chinois, Espagnol, Français, Japonais, Portugais, Russe
- Plateformes : PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series X/S, PC
- Testé sur : PS5
- Prix : 34,99 € en physique; 24,99€ en démat
- Version : 1.0
- Taille : 4 Go
- Date de sortie : 16 novembre 2021
- Disponibilité : Physique et Dématérialisé
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Sans surprise, un virus inconnu et incontrôlable est à l’origine du scénario de The Last Stand: Aftermath… Sans surprise non plus : les infectés sont revenus à la vie !
Le mort-vivant mord-il encore ?
Si, dans l’introduction de mon test de Wartile (un jeu de stratégie avec des vikings, critique par ici), je remettais en question l’omniprésence pullulante et putréfiante de nos amis les zombies sur nos écrans (petits et grands), supplantés, je l’imaginais, par d’autres amis, ceux-là nordistes, barbus et tout aussi virulents, force est de constater… qu’il n’en est rien. Le mort-vivant a toujours la côte, en témoigne actuellement au cinéma une énième adaptation de la saga Resident Evil, sur nos consoles les sempiternels “modes zombies” de non moins récurrents et rébarbatifs Call Of, sans oublier le très récent Back 4 Blood, suite à peine cachée de Left 4 Dead 2. Bref, plus que jamais, “living-dead is in the house”... of the dead.
Cela n’a d’ailleurs pas échappé au studio indépendant australien Con Artist Games qui, depuis 2007 et la sortie de The Last Stand, première itération d’une série de jeux en ligne (tantôt tower defense, RPG ou MMO) qui a fait leur (relative) renommée, a décidé de mettre en avant la plus célèbre des chairs à canon que l’univers du jeu vidéo ait porté, le mort-vivant. Il faut dire qu’entre un monde dévasté, théâtre d’aventures à la fois effrayantes et spectaculaires, la terreur provoquée par la démarche saccadée de ces ennemis et le destin funeste planant au dessus des héros comme une épée au dessus de ce cher Damoclès, ce choix avait de quoi séduire. C’est toujours le cas en 2021 ? Pas certain…
Il est vrai que ce qui était original et rafraichissant à la fin des années 1990 en jeu vidéo, voire quelques années plus tôt au cinéma ou à la télé, ne l’est plus tellement deux grosses décennies plus tard. Énormément de jeux sont passés par là, et si les plus réussis sont aussi les plus marquants, restés à jamais dans nos mémoires, combien se sont cassés les dents sur la peau en lambeaux et la chair flétrie du zombie ? Pour un The Last of Us, un Dying Light, un State of Decay, combien d’expériences au mieux passables, au pire ratées ? Mais trêve de digression, attaquons nous au plat principal et au jeu qui nous intéresse : The Last Stand: Aftermath.
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Trêve de blabla, le temps presse...
Une virée en enfer
Dès que le jeu commence, juste après avoir pu régler les différents paramètres de son, jouabilité ou encore accessibilité (vraiment bons, c’est à noter), vous êtes plongés dans l’histoire par des lignes de script. Un virus inconnu a décimé l’humanité, poussant les infectés à revenir à la vie… différents. Tandis que l’armée et le Département des Contrôles des Risques Environnementaux (DCRE) tentaient de le contenir, des civils, environ 5% de la population mondiale, se sont avérés immunisés à ce virus. Vous comprenez alors que, quinze ans après, vous faites partie de ces “survivants”, obligés de s’adapter, de changer au milieu des infectés pour exister dans un monde qui ne leur appartient plus.
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Modes malentendant, daltonien ou encore photosensible : les paramètres d’accessibilité sont suffisamment complets et rares pour être soulignés.
Après une entrée en matière faisant office de tutoriel (où le jeu vous enseigne le maniement de votre personnage en vue 3D isométrique), vous découvrez que si vous faites partie de la #TeamSurvivants, votre heure est bel et bien comptée. En effet, quelque chose (ou quelqu’un) a rendu le virus de nouveau mortel et, dans The Last Stand: Aftermath la question n’est pas de savoir si vous allez mourir, mais bien quand. De fait, juste à côté de votre barre de vie (en rouge), une barre de “mutation” (en violet) viendra grignoter petit à petit votre capital santé, symbolisant l’infection gagnant du terrain. Rassurez-vous, cet aspect n’aura pas que du négatif : la mutation vous conférera pour chaque strate de vie boulotée une aptitude spéciale. Ainsi, avant de rendre l’âme, vous deviendrez plus fort, plus résistant, plus endurant…
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Seule parade face à la propagation inéluctable de l’infection dans votre organisme : les antiviraux, stoppant (pour un temps seulement) le développement des mutations...
Avant de parler de votre fin, revenons au commencement. A chaque début de partie, vous choisissez un survivant parmi une petite sélection de profils différents (“érudit”, “médecin”, “dresseur”, etc.) et, avec un équipement maigrelet (celui-ci s’étoffera au fur et à mesure) vous prenez la route à bord de votre voiture. Votre rôle : au milieu de hordes de zombies toujours plus voraces et collants, looter à travers les niveaux des armes et objets de soin pour votre propre survie “à court terme”, tout en récoltant des provisions pour les prochains survivants et des informations sur la situation…
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A chaque mort, un nouveau départ, dans la peau d’un survivant à l’équipement différent (comprenant une arme à distance, au corps-à-corps et un item). A vous de choisir le profil qui vous correspond le mieux...
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Une fois le plein d’essence fait, vous pouvez rejoindre n’importe quelle destination à portée de votre réservoir… A vous alors de choisir le meilleur arrêt, les plus dangereux recelant les meilleures récompenses.
Roguelite of the living-dead
Vous l’aurez compris, The Last Stand: Aftermath étant un jeu de type roguelite, la répétition, l’apprentissage et la progression dans la mort seront les clés de votre réussite. De même, chaque run sera unique, les niveaux étant générés de manière procédurale - même si, forcément, vous finirez par reconnaître dans chaque zone du jeu (faubourgs, montagne, etc.) les mêmes bâtiments et ruelles à fouiller dans des “arrêts” récurrents (abri, quartier, station essence, etc.). Pour aller d’arrêt en arrêt, vous aurez besoin de votre voiture qui, de base, fonctionne mal. Il faudra alors trouver dans chaque niveau un ou plusieurs bidons d’essence pour espérer la faire démarrer et mettre les voiles, sans oublier de passer quelques secondes à réparer son moteur. Sinon, votre périple pourrait ne pas faire long feu.
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A chaque arrêt, la même galère : pour ne pas rester en rade, il faut trouver de l’essence pour remplir le réservoir désespérément vide de votre fidèle monture.
Une fois “garé” dans un niveau, vous allez donc devoir en explorer les moindres recoins. Outre l’essence, vous allez vous mettre en quête de tout objet vital en fouillant coffres de voiture, maisons abandonnées ou même cadavres : des armes de poing (silencieuses, indispensables au corps-à-corps mais ayant chacune un nombre d’utilisations limitée et distinct, à l’image de leurs stats de dégâts), des armes à feu (à la forte puissance de… feu mais en contrepartie très bruyantes), ou encore des items de soin pour faire remonter vos barres de vie et d’endurance.
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Qui dit arme de mêlée dans un jeu de survie/zombie, dit “durabilité”...
Vous pourrez enfin collecter d’autres items (ferraille, ruban adhésif, chiffon, etc.) destinés au craft (j’y reviens plus bas), des sacs de provisions (à stocker dans le coffre de votre destrier de métal pour servir de “monnaie” aux prochains survivants, c’est-à-dire vous, contre des compétences ou des armes et objets “permanents”), mais aussi des doses d’antiviraux pour stopper la propagation de votre inéluctable infection (j’en parlais plus haut) et, très important, des documents d’informations. Ces dernières ont deux utilités : servir de monnaie d’échange auprès d’un vendeur ambulant (contre des munitions, armes, items, etc.) et débloquer des améliorations permanentes pour vous et les futurs “volontaires”.
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Exemple d’améliorations à débloquer avec les “informations” récupérées dans les niveaux.
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Mourir > voyager > “looter” items et armes > collecter des informations > se battre… avant de recommencer : voilà la mécanique de “boucle” de roguelite de The Last Stand: Aftermath telle qu’elle était présentée sur la page Kickstarter.
Mourir peut attendre ?
Après avoir abordé les mécaniques “roguelite” du titre de Con Artist Games, intéressons-nous à son gameplay à plus proprement parler. Comme mentionné plus haut, vous dirigez un personnage en vue 3D isométrique. Celui-ci étant dès le départ de l’aventure équipé d’une arme à feu (même si elle est abîmée et qu’il faudra la rafistoler en craftant), il faudra viser et tirer à la manière d’un twin-stick shooter. Je m’explique pour ceux qui n’auraient pas passé leur brevet de jeu d’arcade : vous allez vous déplacer avec le joystick gauche, viser tout autour de vous avec le droit et enfin presser la détente avec la gâchette R2 (sur machines Sony). Ensuite, pour recharger votre flingue (tous les deux coups, dans certains cas), il faudra presser un bon bouton au bon moment, sous peine de mettre encore plus de temps.
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Un gameplay “twin-stick shooter” classique, à l’image du point blanc matérialisant votre ligne de visée. (Oui, c’est très sombre)
Votre atout pour survivre dans ce monde infesté d’infectés ne se limitera évidemment pas à votre capacité à aligner les tirs à la tête. Parfois, bien souvent même, vous allez préférer opter pour la solution du corps-à-corps, en pressant “carré”, une option bien plus silencieuse voire efficace que votre arme à feu qui finira tôt ou tard par manquer de munition. Mais attention, les armes de mêlée aussi ont une espérance de vie limitée, leur “durabilité” (expliquée plus haut), et seulement certaines se montreront rapidement létales (machette, hache, etc.). Les autres, tuyaux, planches de bois ou clés à molette, vous demanderont plusieurs coups pour être mortelles, ce qui, en plus de rameuter toujours plus de zombies, consommera votre barre d’endurance.
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La recharge “rapide” de l’arme à feu a échoué (arc de cercle rouge en dessous de votre perso) : apprêtez-vous à faire tâter les zombies, qui arrivent droit devant, de votre clé à molette...
Une endurance précieuse dont vous aurez par ailleurs bien besoin pour vous échapper en cas de problème, par une course (touche “croix”) ou une esquive/roulade (avec “rond”). Dernier aspect de gameplay : la discrétion et la diversion. Pour éviter, justement, d’avoir à compter sur votre “endu” toujours plus vacillante (l’endurance maximale se vide progressivement et demande des items spéciaux pour la recouvrer), vous devrez apprendre à vous faufiler, accroupi, entre les éléments du décor et les morts vivants eux-mêmes. Bon pour vous : les zombies resteront “visibles” en transparence derrière le décor, et vous pourrez même compter sur votre “pouvoir” de focalisation (à effet limité) pour ralentir le temps, distinguer vos objectifs et infliger davantage de dégâts à vos assaillants.
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Le mode “focalisation”, activable via L2, permet de ralentir le temps en combat, distinguer vos objectifs (votre voiture en vert, éléments à découvrir ou points de craft, etc.). Mais attention : comme toute bonne chose, elle a une fin !
Mieux, quand la situation l’exigera, vous pourrez faire diversion en lançant une brique ou une bouteille dans une autre direction pour faire partir les vilains affamés qui, il faut bien le reconnaître, ont la fâcheuse tendance à ne jamais vous lâcher une fois repéré. C’est d’ailleurs fou de se rendre compte à quel point leur sens de détection du mouvement est à ce point aiguisé… Fou et bien souvent frustrant, quand il vous fait perdre une bonne run bêtement. Dernière corde à votre arc : les objets à lancer “offensifs”, tels les cocktails molotov, grenades et autres bombes artisanales… Et voilà une superbe transition pour vous parler du craft !
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La barre d’endurance est en bleu sur l’écran de jeu, juste en dessous de celles de vie (rouge) et d’infection (violette). Tiens, l’arme est équipée d’un viseur laser ? Comment est-ce bien possible ? Le craft, vous dites ?
Descente en crafting
Comme dans tout bon jeu de survie/zombie qui se respecte, The Last Stand: Aftermath n’a pas oublié l’aspect “crafting”. En effet, les objets divers et variés que vous récupérerez dans les différents niveaux ne vous serviront pas tous dans l’immédiat, comme les armes ou les soins, mais seulement une fois modifiés. Pour y parvenir, il faudra trouver deux types d’endroits : les feux et les ateliers. Les premiers seront à allumer par vos soins (rassurez-vous, les allumettes, tout comme les outils nécessaires à réparer votre bolide, seront là quoiqu’il arrive) et vous permettront surtout de créer des “petits” items. Par exemple, vous pourrez assembler de l’eau potable et un chiffon pour créer un bandage capable de vous redonner de la vie (ne me demandez pas pourquoi ni comment, ni l'intérêt du feu dans cette magie, c’est le miracle du jeu vidéo).
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Hommage à Resident Evil ? Additionnez deux plantes ne servant, chacune, à ne faire remonter que votre endurance, et vous obtiendrez des herbes médicinales autrement plus efficaces.
Le second point de craft, l’atelier, sera lui à dénicher dans des bâtiments, souvent bien gardés par des hordes de zombies, vous demandant donc la plus grande discrétion pour l’atteindre (à moins que vous ne soyez un roi de la hâchette). Ici, vous pourrez notamment “réparer” vos armes à feu brinquebalantes (de base, les armes fournies au début du jeu) en leur associant des bouts de ferrailles. Mais vous pourrez également créer des éléments d’armes à distance ou de mêlée, et ainsi vous fabriquer un silencieux pour votre pistolet ou encore une paire rutilante de poings américains. Sans oublier d’autres projectiles offensifs. La limite tiendra à votre imagination… Ou plutôt à celle des développeurs. Les “recettes” ne sont pas infinies, mais elles ont le mérite d’exister, pour ajouter un peu de variété et de piment à votre aventure.
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En dépensant vos “points d’informations” à bon escient, il se pourrait même que vous appreniez des “recettes” pour vous fabriquer de nouveaux joujous...
Morts-vivants contraires
Jusque là, le bilan de The Last Stand: Aftermath s’avère plutôt positif, grâce notamment à un gameplay en vue isométrique assez plaisant, et quelques bonnes idées (la répartition de l’expérience et le stockage des provisions entre chaque partie). Usant d’ingrédients connus et reconnus de ce genre de jeux, les développeurs ont effectivement, à la manière des nombreux personnages que vous aurez à incarner pour parvenir au bout de votre périple (moyennant une bonne quinzaine d’heures), “crafté” un très bon jeu d’action mâtiné de roguelite.
Pourtant, tout n’est pas parfait au pays de nos chers zombies. Pour commencer, ou plutôt pour y revenir une seconde fois au risque de me répéter, j’ai trouvé que ces morts-vivants étaient sacrément collants. Qu’il s’agisse d’être discret et prudent, en se promenant au milieu de ces affamés, certes, c’est concevable, mais que ces derniers vous repèrent à l’autre coin de la map au moindre “faux pas” (retranscrit immédiatement par une vibration sur le pad), ne vous lâchant pas, comme guidé par un radar GPS, jusqu’à vous avoir mordu ou jusqu’à mordre la poussière eux-mêmes, c’est trop…
D’autres défauts, le jeu de Con Artist Games en recèle évidemment. Les plus gênants sont sûrement ceux ayant touché les sauvegardes de nombreux joueurs : des bugs corrompant les saves et réduisant à néant les efforts de plusieurs heures. Si cet écueil ne m’a pas impacté, ce fut le cas des développeurs qui ont pris le problème au sérieux en lançant le patch 1.01 (encore disponible uniquement sur PC à l’heure où j’écris ces lignes, mais qui devrait sous peu débarquer sur console, rendant même aux joueurs touchés leurs sauvegardes perdues). De mon côté, j’ai eu à déplorer quelques soucis techniques, comme des problèmes de collision, de hit-box (les combats en intérieur sont une horreur, fuyez dès que possible !), des zombies ou mon perso traversant les murs comme par magie, ou encore de bien moches erreurs d’affichage, du clipping et de l’aliasing. Pour un jeu indépendant, rien de rédhibitoire, mais ces petits tracas se doivent quand même d’être relevés.
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Je sais pas vous, mais personnellement cette piscine ne me donne pas tellement envie d’y faire trempette... (C’est quoi ces pixels sérieux…)
Concernant la partie sonore du titre, bruitages et beuglements de zombies compris, l’ambiance angoissante est plutôt bien retranscrite : cela reste sobre mais efficace. Pour la partie graphique, si l’on excepte les bugs mentionnés plus haut et une technique pas bien folichonne pour un jeu de 2021, qui plus est sortant sur les consoles nouvelle génération, la variété des paysages visités et du “bestiaire” (rien de révolutionnaire, vous aurez droit à des zombies déjà vus mille fois dans d’autres productions du genre) ne compense jamais totalement l’aspect terne, triste et terriblement sombre de l’ensemble. Et ce n’est pas le chara design, pas franchement joli, qui réhaussera le constat. Mais au final, l’essentiel n’est peut-être pas là. La peur, l’urgence et la solitude demeurent bien mises en scène malgré tous ces défauts, et c’est bien cela qui compte lorsqu’on parle d'ambiance sonore et esthétique.
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J’ai confiance en vous, moi aussi… Bonne route !
Mon avis sur The Last Stand: Aftermath
Jeu indépendant issu d’une campagne de financement participatif et surtout d’une “licence” reconnue par les amateurs du genre, The Last Stand: Aftermath est une belle surprise. Même si “belle” n’est pas le premier adjectif qui doit venir au moment de parler du titre de Con Artist Games, qui souffre d’une technique datée et de bugs d’affichage et de collision pas très reluisants.
Pas non plus très original dans le traitement de son histoire (celle d’un virus inconnu, combattu, disparu puis réapparu), comme dans la mise en scène des rares interactions entre les protagonistes, fades et figées au possible, le jeu gagne de l’intérêt manette en main. De manière presque surprenante, instinctive, viscérale, il nous attire, nous agrippe et, comme ses nombreux et pas beaux zombies, ne nous lâche plus. L’envie de recommencer une partie, puis une autre - de celle qui fait les très bons roguelites - est bien présente.
Le gameplay simpliste de nos actions n’entravant jamais sur le plaisir morbide de progresser dans ces niveaux délabrés, au milieu de ces corps décharnés ; et de fouiller, de crafter, de découper, de fusiller et de tuer encore du mort-vivant à la pelle. Ou à la clé à molette, quand les temps sont durs... The Last Stand: Aftermath est une belle surprise. Une réussite honnête. Et sincère.
Verdict :
- Mécanique de roguelite accrocheuse (on ne repart jamais de zéro, grâce aux informations glanées et aux provisions récupérées pour les prochains volontaires)
- Gameplay action, simple et efficace
- Les paramètres d’accessibilité
- Le craft, fabriquer des items et des armes
- L’infiltration, la discrétion, clés de la réussite
- La mécanique de balance entre vie et mutations (qui confèrent au perso de plus en plus de forces au dépend de son humanité)
- L’ambiance générale
- Des bugs, d’affichage, de collision et de saves, pas tous réglés (on attend la mise à jour 1.01, sortie sur PC et annoncée sur Play et Xbox pour très bientôt)
- Des morts-vivants trop collants, à la limite du tracking GPS
- Affrontements en intérieur brouillons, vite punitifs
- Un traitement de l’histoire et des dialogue qui manque de “folie”, d’originalité
- Idem : bestiaire déjà vu ailleurs
- Répétitivité, inhérente à ce style de jeu mais qui est également plombée par le manque de variété des environnements et des ennemis
- Graphiquement à la ramasse, esthétiquement oubliable
Que le jeu nous surprenne encore davantage, qu’il profite de ses bonnes mécaniques roguelite et de gameplay pour mieux nous raconter son histoire, et qu’il ait gommé certaines fâcheuses errances techniques
Project Zomboid, State of Decay, How to Survive, Dying Light (à différents degrés)
Graphismes :
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6/10 |
Musique et sons :
|
7/10 |
Gameplay :
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8/10 |
Scénario et histoire :
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6/10 |
Durée de vie :
|
7/10 |
Rapport qualité / prix :
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7/10 |
Coup de coeur :
|
7/10 |
Total : |
6.9/10 |
Nous remercions Just For Games qui nous a fourni une copie de review du jeu
Merci pour votre lecture ! 
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