[Test] Demon Slayer - Kimetsu no Yaiba - The Hinokami Chronicles sur Switch

Les fans de Kimetsu no Yaiba, alias Demon Slayer, possesseurs de Switch peuvent enfin se réjouir : l'adaptation vidéo-ludique de leur anime préféré est enfin disponible sur la console hybride de Nintendo! En avant Senjuro!

 

Fiche technique :

• Genre : Aventure, combat
• Développeur : Cyberconnect2
• Editeur : Sega
• Langues : Allemand, Anglais, Espagnol, Français, Italien, Japonais, Chinois
• Plateformes : Switch
• Prix : 59,99 €
• Version : 1.0.0
• Taille : 8,6 GB
• Date de sortie : 10 juin 2022
• Disponibilité : Physique et Dématérialisé

 

Portage ou potage?

J'avais pu tester la version PS5 de Demon Slayer : The Hinokami Chronicles sur PS5 lors de sa sortie le 15 octobre 2021, et vous en avait proposé un test complet ici. Pour éviter un doublon, je résumerai l'essentiel et développerai sur la qualité du portage. En effet, cette version Switch ne comprend aucun ajout par rapport à celle sortie l'automne dernier sur consoles de salon.

Demon Slayer sur Switch? Ouais, ça sent bon!

 

Kimetsu no Yaiba

Demon Slayer, c'est avant tout un manga, puis un anime événement, un véritable raz-de-marée qui a su séduire des millions de lecteurs et de spectateurs. On y suit les aventures de Tanjiro, jeune homme issu d'une famille pauvre, décimée par un démon sanguinaire du nom de Kibutsuji Muzan. Seule sa sœur cadette Nezuko a réchappé au massacre, mais a été transformée elle-même en démon. Il rencontre alors Giyu Tomioka, qui est un chasseur de démons. Tanjiro le supplie d'épargner sa sœur, qui a gardé une partie de son humanité. Giyu lui apprend alors que s'il suit également la voie des chasseurs de démons, il trouvera peut-être le remède pour guérir Nezuko. Il ne le sait pas encore, mais ce choix va les conduire tous les deux vers un long périple semé d'embûches…

Il est là! Kibutsuji Muzan!

 

C'est plus fort que toi

Le soft est développé par Cyberconnect2, studio japonais derrière de nombreux jeux tels que les Naruto Ultimate Ninja Storm, Dragon Ball Z Kakarot, Asura's Wrath, etc… et édité par Sega.

Inosuke possède un style bien différent de Tanjuro. Il est plutôt du genre... bourrin!

 

On dirige Tanjiro la plupart du temps, en explorant des zones faites de couloirs, qui ne laissent que peu de liberté au joueur. Il faut se rendre à chaque fois au point marqué "!!" pour progresser dans l'histoire. En chemin, on peut trouver des collectibles comme des points kimetsu ou des souvenirs en explorant rapidement. Comme je l'avais expliqué lors du test de la version PS5, j'ai trouvé cette partie exploration assez peu intéressante. On a l'impression qu'elle est là pour meubler et donner un peu de durée de vie au jeu. Cela aurait peut-être été plus fun à jouer avec un monde un peu plus ouvert façon RPG, ou avec des quêtes annexes plus travaillées, mais il est vrai que Demon Slayer est avant tout un jeu de baston.

La progression est très linéaire et se fait dans des couloirs

 

Malheureusement, je ne peux m'empêcher de faire la comparaison avec Naruto et Dragon Ball et je suis assez déçu de cette partie exploration.Le cœur du jeu, c'est à dire la bagarre, la baston, la marave, la… oui, on a compris. Pour les combats donc, à l'instar du jinchûriki de Kurama, Tanjiro devra affronter ses ennemis dans des arènes circulaires, avec un gameplay très proche de celui du blondinet, dattebayo!

Et Zen'itsu est un énorme pétochard! Jusqu'à ce qu'il sévanouisse...

 

En ce qui concerne le mode versus, jouable en local ou en ligne, le roster de la version sortie sur consoles de salon vient s'étoffer des démons qui y avaient été ajoutés par les mise à jour. Ainsi, ils sont directement disponible, ce qui permet des confrontations très intéressantes.

On peut directement affronter les démons, sans mise à jour!

 

Et bien c'est un portage! Et un bon!

Inutile de faire durer le suspense plus longtemps, le portage du jeu est tout simplement réussi. C'est fluide, les commandes répondent bien, rien à redire. Après c'est peut être un peu moins chatoyant que sur PS5, un poil moins net quand on joue en mode portable mais c'est vraiment si on veut trouver quelque chose à reprocher. Sur PS5, on avait eu une mise à jour montant le frame rate 60 FPS, sur Switch ça reste pour le moment du 30 FPS. Ça ne me dérange pas plus que ça mais je sais que certains accordent de l'importance à ce détail.

Les combats sont toujours aussi vifs, et toujours un vrai ravissement pour les yeux

 

Il est à noter que la version physique du jeu offre un bonus plutôt sympa : le déblocage d'un personnage, de plusieurs tenues et 16000 points Kimetsu.

Tous les textes du jeu sont en français, et on a le choix entre les doublages en anglais ou en japonais, avec les doubleurs de l'anime. Le mode histoire couvre la période allant du début du récit jusqu'au Train de l'Infini et sera terminé en 8 heures environ. C'est donc un jeu qui est d'abord destiné aux fans du manga/anime mais tout en sachant que c'est avant tout un jeu de combat. L'aventure a le mérite de suivre le récit original mais n'est pas développé comme dans un Dragon Ball Z Kakarot par exemple.

 

Conclusion no Yaiba

Enfin sur Switch ! Autant de plaisir à jouer à Demon Slayer que sur PS5, grâce à un portage de qualité. C'est beau et dynamique, le gameplay est fluide, dur de trouver quelque chose à reprocher au soft, si ce n'est ce qui lui était déjà reproché lorsqu'il est sorti sur consoles de salon, à savoir la durée de vie du mode histoire, des moments importants de l'anime zappés, un roster qui pourrait être plus varié, etc… Ceux qui ne possèdent que la Switch vont pouvoir enfin s'en donner à coeur joie, mais les autres pourront aussi le redécouvrir en mode portable.

 

Verdict :

 

Nous remercions Koch Media qui nous a fourni une copie de review du jeu